L'ambiance générale étant ce qu'elle est, mes rêves commencent à s'en ressentir.
Cette nuit, je devais traverser Versailles livrée au chaos. Pourquoi Versailles ? Je n'y fous quasi plus jamais les pieds, mais j'ai habité pas loin pendant toute ma jeunesse, et c'est donc une ville dont pas mal de recoins me sont gravés dans les méninges à un niveau profond. Après, comme souvent dans mes rêves, dans ma tête c'était Versailles, mais la géographie du lieu subissait des distorsions délirantes. Pourtant, des éléments surnageaient, reconnaissables, quand d'autres étaient complètement fantaisistes.
Bref, un cataclysme s'était abattu, la ville était en ruines, mais certains îlots tenaient bon, un peu sur le mode de la forteresse assiégée. Dans d'autres endroits, la vie avait repris son cours, et certaines avenues étaient occupées par un marché où l'on faisait du troc, un quasi souk oriental qui donnerait des palpitations aux habitants de ces quartiers un peu cossus.
J'étais arrivé par une sorte de tramway bricolé, je m'étais enfoncé dans les rues encore reconnaissables du Quartier Saint Louis pour parvenir à un endroit où les géographies du rêve et de la veille divergeaient trop violemment. Je me suis perdu à la nuit tombante, avec un environnement devenant de plus en plus hostile, un peu à la New York 1997. Je revins sur mes pas pour découvrir des débuts d'incendies au terminal du tramway, vers la gare Rive Gauche. Je décidai de m'enfoncer dans les petites rues et venelles, pour parvenir aux limites de la ville.
Quand je les atteignis, ce fut pour tomber sur une surprise. L'autoroute défoncée ne la séparait plus d'une forêt, mais d'une espèce de plaine barbelée, terrifiante, désertique et visiblement toxique, où l'on envoyait des bagnards en exploration sous la force des baïonnettes.
Qu'un environnement familier soit hostile, c'est classique dans mes rêves. Je vais finir par croire que je suis un gros parano. Mais ces externalités terrifiantes, c'est aussi un motif récurrent. C'est à croire qu'en fait, je suis déjà confiné dans ma tête, et depuis très longtemps.
Cette nuit, je devais traverser Versailles livrée au chaos. Pourquoi Versailles ? Je n'y fous quasi plus jamais les pieds, mais j'ai habité pas loin pendant toute ma jeunesse, et c'est donc une ville dont pas mal de recoins me sont gravés dans les méninges à un niveau profond. Après, comme souvent dans mes rêves, dans ma tête c'était Versailles, mais la géographie du lieu subissait des distorsions délirantes. Pourtant, des éléments surnageaient, reconnaissables, quand d'autres étaient complètement fantaisistes.
Bref, un cataclysme s'était abattu, la ville était en ruines, mais certains îlots tenaient bon, un peu sur le mode de la forteresse assiégée. Dans d'autres endroits, la vie avait repris son cours, et certaines avenues étaient occupées par un marché où l'on faisait du troc, un quasi souk oriental qui donnerait des palpitations aux habitants de ces quartiers un peu cossus.
J'étais arrivé par une sorte de tramway bricolé, je m'étais enfoncé dans les rues encore reconnaissables du Quartier Saint Louis pour parvenir à un endroit où les géographies du rêve et de la veille divergeaient trop violemment. Je me suis perdu à la nuit tombante, avec un environnement devenant de plus en plus hostile, un peu à la New York 1997. Je revins sur mes pas pour découvrir des débuts d'incendies au terminal du tramway, vers la gare Rive Gauche. Je décidai de m'enfoncer dans les petites rues et venelles, pour parvenir aux limites de la ville.
Quand je les atteignis, ce fut pour tomber sur une surprise. L'autoroute défoncée ne la séparait plus d'une forêt, mais d'une espèce de plaine barbelée, terrifiante, désertique et visiblement toxique, où l'on envoyait des bagnards en exploration sous la force des baïonnettes.
Qu'un environnement familier soit hostile, c'est classique dans mes rêves. Je vais finir par croire que je suis un gros parano. Mais ces externalités terrifiantes, c'est aussi un motif récurrent. C'est à croire qu'en fait, je suis déjà confiné dans ma tête, et depuis très longtemps.
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