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Affichage des articles du août, 2018

Rentrée

Bon, c'est bientôt la rentrée, et je vais avoir un automne un peu chargé en interventions. Je vous donné déjà les trucs bordés : le mercredi 19 septembre, je donnerai un conférence "Figures et mythes des super-héros" à 20h30 la bibliothèque de Thouars (c'est juste en-dessous de Saumur), et il y aura à 18h une séance de dédicace à la librairie Brin de Lecture. Le jeudi 4 octobre, je dois participer à une table ronde à Paris, je vous en dis plus dès que les choses se précisent. Vendredi 12 octobre, je dédicace à Quai des Bulles à St Malo, avec les éditions 21g. Le dimanche 21 octobre, je donne une conférence débat sur les super-héroïnes à 14h30 au cinéma théâtre André Malraux de Chevilly la Rue, dans le 94, à l'occasion d'une projection d'Ant-Man and the Wasp. Du vendredi 2 au dimanche 4 novembre, je serai en dédicace au Salon Fantastique, porte de Champerret, sur le stand des Indés de l'Imaginaire, avec les Moutons électriques. Les jeudi 8 e

Prochainement dans les bacs

J'en avais déjà causé, mais je suis au sommaire du Novelliste n°2 , qui sort tout bientôt. Je vous mets la 4 de couve, histoire de vous montrer qu'il y a plein de gens bien dedans. Et du coup, histoire de vous allécher, je vous mets les premières lignes de mon texte : -- Une douce fraîcheur retombait sur la petite cour. C'était ce moment béni entre tous où la touffeur de la journée fait place à une brise légère, à ce dernier souffle du jour que les Hébreux, dans la Genèse, semblaient associer à la Présence divine dans le jardin originel. C'était l'heure où l'homme dépose le fardeau de ses travaux et peut s'accorder un moment pour réveiller son âme, en secouer la poussière avant d'aller s'installer autour du grand plat, avec les autres, pour remplir son ventre. Hakem ibn Wathik al Musafir écoutait le doux bruissement des jets d'eau, les yeux mi-clos. Le vieil homme s'émerveillait du luxe que p

Bateleur 1

Aujourd'hui c'est le Bradbury Day, et en hommage au vieux Ray qui aurait eu 98 ans aujourd'hui, plein d'auteurs diffusent gratuitement une nouvelle. Voilà la mienne. C'est une vieillerie, qui a un peu plus d'une vingtaine d'années et est grevée de grosses scories de style, et des éléments qui datent le texte. Idéalement, ce serait à retravailler en profondeur, mais ça représenterait un énorme boulot (vu que ce texte est le premier d'une série qui en compte une demi-douzaine) (mais qui demeure inachevée à ce jour). Peut-être que je vous passerai le suivants à l'occasion, si ça vous plait. L'illus est de Jim Lainé je l'avais colorisée à l'époque, sous 'Toshop 2,5 ou 3, je ne sais plus Quelque part au bout de la nuit Le Bateleur se mit à rire, de ce rire moqueur mais désabusé qui était sa marque personnelle. Il porta le verre de bière à ses lèvres, en aspira une gorgée, puis le reposa sur un carré de carton à l’effigie d’

Rule Britannia

J'en parlais hier, mais tenez, c'est l'occasion de vous montrer à quoi ressemblera mon Uther : -- Uther était jeune enfant encore, lorsque la nouvelle du sac de Rome par les Goths parvint en Bretagne. Pour certains, et même pour la plupart de ses compatriotes, la Ville n’était qu’un maître lointain, surtout pourvoyeur d’impôts et de corvées. Pour d’autres par contre, Rome représentait la présence vivante d’une grandeur touchant au cosmique, une source jaillissante de civilisation qui soudain s’était tarie. Dans les vertes campagnes de l’île, bien entendu, cela ne changea rien de prime abord à la vie quotidienne, ou si peu. Certes, les quelques légions s’en étaient allées sur le continent défendre ce qu’il restait de la cité impériale, mais l’alternance des saisons ne s’en trouvait pas perturbée pour autant, pas plus que les moissons. Dans les villes, les vieilles familles tentaient de grappiller le pouvoir abandonné par ceux qui gouvernaient jusqu’alors au nom des distant

Tentacules et épées magiques

L'article du jour commence par un petit erratum : dans mon album sur HP Lovecraft, page 70, HPL débarque chez une Madame Miniter, habitant à la campagne. Je savais qu'ils étaient correspondants, mais j'ai commis une erreur : au moment où à lieu cette scène, ils se sont déjà rencontrés au moins deux fois, alors que je l'écris comme s'ils ne s'étaient jamais vus en vrai. (Je viens de m'apercevoir de ma bévue en lisant un chapitre de I am Providence , la biographie d'HPL par Joshi, à la traduction de laquelle je participe sous la direction de Christophe Thill pour le compte des éditions Actu SF) (j'ai bossé à partir de bouquins de Joshi, notamment son encyclopédie Lovecraft, mais pas de la bio elle-même) Sinon, et je vous parlais de ce bouquin  ici même , une de mes lectures de vacances, ça a été Uter Pandragon , de Thomas Spok, aux éditions Les Forces de Vulcain. Je vous en avais causé parce que mon prochain roman est justement sur le même sujet, e

El ritorno del Niko

Bon, reviendu de vacances. Ce qui m'a permis de souffler un peu, de me poser à droite à gauche pour griffonner sur des carnets de croquis, d'avancer la relecture de mon prochain roman, de boucler une novella promise pour une revue (ça reprend, affine et termine le bout de roman feuilleton que j'avais posté ici même ), gratter un projet collectif de comics. Bref, j'ai rien foutu ou presque. Faut dire que j'étais secoué : un problème de tuyauterie a provoqué une inondation dans mon bureau bibliothèque deux jours avant mon départ. Plein de bouquins ont pris la flotte, et j'ai réussi à en sauver l'essentiel, mais ça m'a usé et déprimé. Là ça va mieux, mais dans la pièce flotte encore une méchante odeur de cave. Bref, la reprise va être compliquée.