Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles du octobre, 2022

Message de service

 Le 4 novembre, je serai à Verdun pour donner une conférence sur Robert E. Howard et les Pictes, qui reprendra et développera ce dont je discutais ici y a quelques temps de ça. Cette conférence entre dans le cadre du Campus Miskatonic 2022, chouette manifestation, qui sera donc consacrée cette année à Howard. Samedi, je participerai d'ailleurs à une table ronde sur la place de cet auteur dans la fantasy moderne, avec Patrice Louinet, David Camus et Alexis Metzinger, modérée par Jean Balczesak.  Le gag, c'est que j'ai dû refuser, du coup, la présentation d'une projo de V for Vendetta le 4 chez mes potes du Club de l'Etoile à Paris, avec Benjamin Patineaud, de la chaine Bolchegeek , mais aussi (alors qu'elle avait été annoncée par erreur) une table ronde sur Lovecraft avec David Camus à la librairie La Dimension Fantastique . On a pu s'arranger et je serai remplacé par Christophe Thill, vous ne perdez pas au change. Bref, j'ai l'impression que je

Paroles, paroles, paroles

 Hier soir, j'ai eu à causer de mon boulot pour les éditions La Cafetière, petite maison chez qui j'ai fait deux albums en mon temps et chez laquelle une actu est à venir, mais j'en parlerai en temps utile.  Le bouquin dont il a été notamment question était La Dernière Cigarette , dessiné par Marc Botta et sorti en 2004, un drame historique situé entre le milieu de la Seconde Guerre Mondiale et les procès des criminels de guerre. En en causant, je me suis avisé d'un truc. Cet album correspond au moment où je me suis avisé de tics d'écriture et d'un besoin d'y remédier. Ceux qui l'ont lu, et ont lu Alcheringa , dessiné par Fred Grivaud et publié chez le même éditeur, auront peut-être noté que la narration est, dans les deux cas, appuyée sur des pavés de texte à la première personne. Le protagoniste se raconte. La plupart de mes scénarios datant de la fin des années 90 (j'ai dû commencer à travailler sur les premières versions de la Cigarette entre 98

Faire et refaire c'est toujours du boulot

 C'est quand même curieux de rêver de boulot... Je veux dire, je bosse, hein, et beaucoup, mais depuis que je bosse chez moi, je rêve assez peu de mon boulot réel, de l'écriture ou de la traduction, tout au plus de salons et de séances de dédicaces, et d'ailleurs plus précisément de trajets à la con pour m'y rendre.   Cette nuit, j'ai rêvé de boulot, mais... d'un endroit où je bossais y a plus de trente ans, mon deuxième employeur. Même centre commercial, même bureau du boss tout au fond, dans un coin assez sombre... J'ai perdu de vue tous les gens avec qui je bossais à l'époque. J'ai même appris complètement par hasard la mort de mon boss, qui m'avait fait une crasse assez sidérante et ça m'a même rien fait, tellement d'eau avait coulé sous les ponts que bon, j'en avais plus rien à carrer. Ou bien ? En me revoyant à cette époque lointaine (bon, les locaux étaient situés dans une autre ville, qu'il m'a fallu traverser, et qui

Les singes et les scarabées

 C'est assez récemment que j'ai découvert l'existence du groupe The Monkees. Alors, bien sûr, j'en connaissais plein de morceaux. Des trucs comme "I'm a believer" et tout, j'ai vu Shrek comme tout le monde. Simplement, dans ma tête (c'est pas les seuls, hein, c'est le cas de plein de morceaux pop de cette époque), tout cela se rangeait dans une vaste catégorie de ma tête intitulée "Beatles", avec "Mister Blue Sky" (j'ai découvert y a peut-être dix ou douze ans que c'étaient pas les Beatles) et d'autres trucs dans le même genre. C'est pas pour dire, mais les mecs cherchaient un peu aussi Je me doute que ça doit vous faire marrer, c'est le signe de ma profonde inculture musicale. Autant, ces colonnes en sont témoin, je peux aller creuser les sujets obscurs pendant des mois pour aller trouver ce qui me semblera une pépite de savoir aberrant (qui ne fascinera que moi, d'ailleurs, et éventuellement un ou