La Nikolavitch War Zone

 Bon, j'avais fait une pause de writever du fait de la panne d'internet, et j'ai grignoté le retard lorsque ma connexion a été rétablie... Voilà le résultat. 1/Coquelicots À la fin de la terraformation, les prairies de mars avaient été plantées de coquelicots qui proliféraient depuis. Était-ce une substance dans le sol ou les radiations ? Les fleurs mutèrent, devinrent toxiques et envahirent toute la planète, la rendant inhabitable.   2/Ourse L'ourse vivait dans la caverne sur la montagne. La tribu déposait des offrandes devant. Parfois, elle dévorait un pèlerin et parfois lui donnait des visions. L'un d'entre eux se vit la tuer et s'emparer de son pouvoir. Certaines visions étaient fausses. Il fut mangé.   3/Débarquement Les Marines débarquèrent sur l'île, selon une procédure efficace et rodée. Ils s'attendaient à être reçus par un feu nourri, mais le silence pesait sur toute la plage. Puis le sable bougea, des tentacules immenses en jaillirent, et

 J'ai toujours aimé les ruines et les vieilles pierres. Gamin, l'église effondrée (aujourd'hui totalement disparue hélas) s'élevant à quelques encablures du village ancestral me fascinait. J'ai toujours aimé visiter les châteaux, et plus ils étaient déglingués, plus ça me plaisait. Un lieu comme les Arènes de Lutèce, magique, s'étendant à une porte cochère d'une rue banale et constituant une bulle intemporelle dans la cité, m'apaise à tout coup. Non loin de chez moi, la carcasse vide d'une tour médiévale dont l'intérieur est effondré depuis des siècles m'attire lors de mes promenades. Des gens de mon entourage se piquent de psychogéographie, d'autres d'urbex. Ma ruinophilie se situe sans doute quelque part entre les deux. Pas assez aventureux (et d'un format trop malcommode) pour aller crapahuter dans des lieux où ma masse ferait craquer le plancher, pas assez théoricien sans doute pour me lancer dans de grandes analyses (en

 Hop, un petit rappel : je serai en dédicace demain aux Mystériales de Redon, un salon en Bretagne, avec les éditions Gephyre. Toutes les infos du salon ici J'y vais avec les éditions Gephyre, pour lesquelles j'ai écrit une nouvelle dans l'anthologie Marmite et Micro-ondes, consacrée aux cuisines imaginaires. Et, à ce propos, il est possible que je participe à une table ronde à ce sujet aux Utopiales de Nantes, vers la Toussaint. Je vous tiens au courant.

 Comme je le disais dernièrement, après avoir rendu le manuscrit de L'ancelot avançait en armes ( Coracles 2, donc) à mon éditeur, j'ai attaqué un nouveau Mitan , une sorte de préquelle aux Canaux du même nom. J'avance bien dessus, et je ne résiste donc pas à la tentation de vous en livrer les premières lignes, brutes de claviardage : La hache s’abattit sur la bûche, la fendant de haut en bas avec un craquement réjouissant. Richard esquissa un sourire. Contre toute attente, il finissait par devenir bon à ce jeu-là. Il plaça le bois débité sur le tas, posa un autre rondin sur le billot, lui asséna un grand coup… et cette fois-ci, le fer se coinça profondément. Il grimaça. Trop confiant, une fois encore. Les problèmes arrivaient lorsqu’il prenait trop confiance en lui-même. Il lutta un instant pour dégager son outil, frappa à nouveau, et le résultat fut le même. Il poussa un juron et laissa là son ouvrage. Il avait déjà de quoi se chauffer pour plusieurs sem

 Avec un pouïème de retard (dû à la PANNE), voilà réunie la fin de ma contribution au writever de juillet. 16/Helios La sonde approchait des limites de l'héliosphère, là où le vent solaire rencontrait les particules interstellaires. Ses instruments s'affolèrent puis elle passa. Libre, enfin ! La terre ne pouvait plus l'atteindre. "Allez vous faire foutre" fut son dernier message. 17/Couronne Les traductions des archives précédant le Grand Effondrement posaient des soucis d'interprétation. Beaucoup employaient le terme, peut-être latin, "coronavirus", signifiant apparemment "homme couronné". Qui avait été ce mystérieux roi du monde présidant à sa chute ? 18/Temple Il épousseta son chapeau, qu'il décida de finalement retirer par respect avant de pénétrer dans le naos souterrain du temple effondré. La statue du dieu le mit mal à l'aise. Difforme, hideuse, immonde, celle d'une entité primordiale Il approcha. Elle se mit à bouger.

 J'ai profité de la panne d'internet pour fouiller mes piles de DVD. Je me suis par exemple revu Les Barbouzes . J'avais chopé la galette en brocante y a deux ans, elle était restée dans un coin. J'avais pas revu le film depuis... pfouuu. Ça a été une petite déception. Même si je suis toujours ravi de voir ces acteurs, même si c'est bourré d'idées rigolotes, je l'ai trouvé poussif, tombant souvent à plat. Je ne saurais dire exactement ce qui manque ou ce qu'il y a en trop, mais voilà, j'ai souri, je me suis fait plaisir, mais moins que ce que j'aurais cru. Je note néanmoins ce que le premier OSS doit à certaines scènes. Mon autre vieillerie cinématographique de l'été, c'était les Sept Samouraïs . Pas revu depuis quelques années non plus, mais je l'avais encore bien en tête. Et c'est toujours une claque, à chaque fois depuis ma première vision, lors d'un passage télé quand j'étais ado. Ce film m'avait mis une baffe qua

Hello, suite à une méga panne d'internet, je me suis fait plus rare par ici. Mais me voilà reviendu (et si le service commercial de mon opérateur, qu'on appellera Mandarine, est franchement très loin de ce qu'il a été, le technicien qui m'a dépanné le truc était absolument top), et donc quelques infos en passant. Samedi 21 août, je serai en dédicaces aux Mystériales de Redon, en Bretagne, donc si vous êtes dans le coin, n'hésitez pas à passer (y aura de toute façon plein de chouettes auteurs). J'ai rendu le manuscrit de mon prochain Moutons, L'Ancelot avançait en armes , et avec un titre aussi alambiqué, vous aurez compris sans peine qu'il s'agit d'une suite aux Trois Coracles cinglaient vers le couchant , mon épopée arthurienne. Pour vous mettre l'eau à la bouche, je poste d'ailleurs la petite lecture que j'en ai fait le mois dernier, sur le discord de la toujours formidable Nelly Chadour :