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Articles

Affichage des articles du 2022

Fin d'années de la terre

 Voilà qu'on arrive à ce moment où on entend le marché de Noël à 400 mètres de distance parce que les enceintes beuglent du Mariah Carey et qu'en plus le fleuve fait caisse de résonance. Bon, fait un run de dernière minute dans des librairies pour avoir des cadeaux pour tout le monde, y compris les invités de dernière minute, et pour récupérer un bouquin pour l'école de la petite, dont on a déjà trois éditions à la Casa Niko, mais pas celle que veut la prof. Tant qu'à foutre du père Noël dans mon blog autant que ce soit par Mike Ploog On parle pas assez de Mike Ploog de toute façon   Bref, on arrive à la phase empiffrades de l'année, une année sur laquelle j'aurais été en mode taf intensif. Pas bouclé de roman (celui qui sort en mars chez Leha a été fini l'an passé, en coécriture avec l'excellente Camille Salomon, vous n'êtes pas prêts pour notre romance lovecraftienne, c'est moi qui vous le dis) mais "Mitan 2" et "Perceval" s

Escalator prends ga-ha-ha-ha-rde, escalator, escalator...

 Oh, c'est reparti pour des rêves de gares gigantesques, labyrinthiques et en déréliction. Des étages et des étages de salles des pas perdus, de passages hantés par des clodos et des voyageurs en transit par des raccourcis que jamais ils ne trouvèrent, et des escalators dans tous les sens, souvent en panne, souvent déglingués, toujours dangereux. J'essaie de me déplacer par les escaliers d'incendie, mais encore faut-il les trouver et savoir à quels niveaux ils aboutissent. Certaines sections sont de toute façon retournées à l'état sauvage, la poussière accumulée s'est transformée en une sorte d'humus sur lequel poussent des plantes blafardes, contrefaites. Dans d'autres ont lieu des trafics bizarres. J'ai cru reconnaître des pièces d'avions. À me demander si je ne suis pas dans un aéroport, finalement, et pas dans une gare. Je crois de toute façon n'avoir pas vu la queue d'un train. Je me paume là-dedans d'autant plus que je suis en missi

Curiosité dragonnesque et autres invasions vitchiennes

 Un truc qui vient de sortir (et donnera du grain à moudre aux gens se plaignant que décidément je suis partout), c'est un coffret reprenant toute la saga filmique Coeur de Dragon . Pourquoi j'en parle ? Parce que le premier film, avec Dennis Quaid, est très bien (le reste de la saga est inégal, avec de fort jolies choses et des trucs plus discutables). Mais aussi parce que j'en assure un bonus, une featurette où je reviens sur l'image du dragon dans la mythologie et la pop culture. Voyez ça comme une " belle histoire de tonton Lavitch " en plus long et mieux produit. Pour la petite histoire, c'est la deuxième fois que je fais un truc du genre. J'avais causé Mamoru Oshii sur les bonus d'une édition de Jin-Roh y a un paquet d'années. J'ai peut-être les rushes de ça dans un coin, faut que je voie si je peux en remonter un bout pour faire une mini-vidéo sur la chaine. Quand je dis que je suis partout, faut dire que j'ai mis le paquet ces d

Vadrouilles

 Voilà revenue l'occasion de faire un petit point sur mes prochaines apparitions publiques. Les vendredi 2 et dimanche 4 décembre, je serai au Salon des Ouvrages sur la BD , organisé tous les ans à la Halle des Blancs Manteaux à Paris. Je serai présent sur le stand des éditions La Cafetière. Le mercredi 19 janvier, je devrais être en dédicace sur Thionville, on est en train de mettre ça au point. Le vendredi 21 janvier à 19h, je donnerai une conférence sur Lovecraft à la médiathèque Hélène Berr de Picpus à Paris, dans le cadre de la Nuit de la Lecture. Le week end du 26 au 29 janvier, je serai au Festival International de la BD d'Angoulème. Si tout va bien, j'y donnerai une conférence au Conservatoire, je vous en reparle d'ici là.

Mânes des lointains ancêtres

 Je viens de me finir un énorme paveton bien dense et qui secoue un peu, Mais où sont passés les Indo-européens ? , de Jean-Paul Demoule, célèbre préhistorien et archéologue dont j'avais précédemment lu son bouquin d'introduction au Néolithique, Les dix millénaires oubliés qui ont fait l'histoire . L'espèce d'énigme que constituent les Indo-européens, ancêtres supposés, au moins sur le plan linguistique, de la plupart des peuples d'Europe mais aussi d'Iran et d'une partie de l'Inde, aux alentours de l'âge du Bronze. J'avais été confronté au concept au collège, grâce à une prof de Latin qui avait évoqué la chose en passant pour expliquer quelques curiosités du latin. Si je savais que les langues romanes dérivaient du parler des Romains, apprendre que celui-ci était apparenté à bien d'autres choses, y compris le hindi, m'avait stupéfié. Par la suite, j'avais pas mal lu sur le sujet, avant tomber dans une pleine marmite de Dumézil, q

Music and lights

 Encore un rêve architectural zarbi. Je descends d'avion dans une grande ville d'Amérique du Nord. Je suis au téléphone avec un proche qui me dit "je déteste, ils ont installé des..." j'ai oublié le mot qu'il a employé, c'est con parce que les mots inventés que m'infligent mes songes ont souvent quelque chose de rigolo. Bref, ce terme oublié désignait des sols lumineux. Tout un quartier en avait été équipé, ça remplaçait les réverbères. Je me retrouvais dans une mégalopole immense, à marcher au crépuscule sur ce sol qui émettait des lumières de toutes les couleurs comme dans un clip de Michael Jackson ou une scène de danse de la Fièvre du Samedi soir.   Un truc un peu dans le genre, mais en plus pastel Bien entendu, j'avais un rendez-vous boulot, j'avais laissé mon bagage à la consigne, dans l'aéroport aux limites de la ville. Ne connaissant pas assez les lieux, j'hésitai à m'embarquer dans des transports en commun, et je cherchais

C'est pas triste

J'ai déjà, me semble-t-il, parlé dans ces colonnes de toute l'admiration que je voue à Arturo Perez-Reverte pour sa série de romans consacrés à Diego Alatriste, capitaine par la main gauche et spadassin à bon marché hantant les ruelles du siècle d'or espagnol.   C'est intelligent, roublard, cynique et magnifiquement écrit. J'étais d'ailleurs admiratif de la traduction, parvenant aussi bien à rendre la parlure des tavernes que les envolées de don Francisco (personnage historique intégré au récit, poète, politicien et bretteur, et maître du roman picaresque. Les Indes Fourbes de l'ami Alain Ayrolles lui rendent d'ailleurs explicitement hommage en reprenant son personnage de Don Pablo, lamentable fripouille et loser magnifique). Et j'avais tiqué en me renseignant sur le nom du confrère ayant oeuvré. "Jean-Pierre Quijano". Non que "Jean-Pierre" me posât le moindre souci. Ça arrive à des gens très bien de s'appeler Jean-Pierre. No

Les cauchemars de l'amateur de fondue, reboot

 C'est fou comme mes rêves deviennent zarbis dès que je mange riche (et puisqu'on entre dans l'hiver, comment dire, euh...). Bref, là, ces deux dernières nuits, c'était festival. Outre les architectures dingues, genre des réseaux de ruelles bordées de baraques sans âge et d'escaliers bien raides à flanc de falaise ou de collines abruptes, genre ce qui existe par chez moi mais démultiplié par la complexité, la raideur et l'ancienneté, ruelles dans lesquelles ça parfait en full carnaval, et je courais après des potes bourrés qui se perdaient, et je devais faire des détours insensés, et en quoi j'étais habillé, d'ailleurs ? En Lee van Cleef, il me semble. Bien entendu, quand ça devient trop délirant, j'ai tendance à me réveiller. Ce qui me permet parfois de me souvenir du truc, sinon ça enchaîne sur autre chose et j'oublie. Après, un rêve bien foireux aussi où DC Comics me confie l'écriture d'une nouvelle série sur Batman. Je panique parce q

En garde !

 Petite blessure narcissique sans gravité au Campus Miskatonic l'autre week-end. Outre les dédicaces et conférences, un groupe proposait une initiation à l'escrime médiévale. J'avais bien envie de participer : j'en avais fait y a une vingtaine d'années et j'avais adoré ça. Me dérouiller un peu ne pouvait me faire que du bien. Et ça me permettait de rouler un peu les mécaniques, de jouer les blasés en mode "hin hin, moi je connais, je sais faire". Après tout, j'avais mis la misère à des types d'une école de sabre-laser, en festival, en déployant les quelques feintes et parades de gros bâtard que je savais encore placer, passant instantanément pour un type super doué alors qu'en vrai, je connais juste un ou deux trucs bien fourbes, c'est tout. Et vous savez quoi ? Ça ne s'est pas tout à fait passé comme prévu. Les animateurs ont été supers. L'équipement était incroyable, la sécurité sérieuse, tout allait bien. Mais j'ai vite c

Dick Motion Pics

 Je viens de m'aviser d'un truc : Philip K. Dick est un des auteurs de SF les plus souvent adaptés au cinéma et à la télévision, mais ce sont surtout ses nouvelles qui ont intéressé les producteurs. Faisons un bilan : de sa quarantaine de romans, seuls Blade Runner et Le maître du haut château ont eu les honneurs d'une adaptation audiovisuelle, respectivement sur grand et petit écran. Tout le reste, Total Recall (deux films et une série), Impostor (un film avec Gary Sinise et Vincent d'Onofrio), Minority Report , Planète Hurlante , ce sont des nouvelles assez courtes. Sans parler d' Electric Dreams , série anthologique reprenant là aussi quelques unes de ses nouvelles. Pourquoi n'a-t-on pas d'adaptation d' Ubik ou du Temps désarticulé, de L'oeil dans le ciel (bouquin qui m'a retourné la tête, notamment la séquence du distributeur automatique miraculeux) ni de Loterie Solaire ? Pourtant, son univers fait de micro-transactions (voir les séqu

Message de service

 Le 4 novembre, je serai à Verdun pour donner une conférence sur Robert E. Howard et les Pictes, qui reprendra et développera ce dont je discutais ici y a quelques temps de ça. Cette conférence entre dans le cadre du Campus Miskatonic 2022, chouette manifestation, qui sera donc consacrée cette année à Howard. Samedi, je participerai d'ailleurs à une table ronde sur la place de cet auteur dans la fantasy moderne, avec Patrice Louinet, David Camus et Alexis Metzinger, modérée par Jean Balczesak.  Le gag, c'est que j'ai dû refuser, du coup, la présentation d'une projo de V for Vendetta le 4 chez mes potes du Club de l'Etoile à Paris, avec Benjamin Patineaud, de la chaine Bolchegeek , mais aussi (alors qu'elle avait été annoncée par erreur) une table ronde sur Lovecraft avec David Camus à la librairie La Dimension Fantastique . On a pu s'arranger et je serai remplacé par Christophe Thill, vous ne perdez pas au change. Bref, j'ai l'impression que je

Paroles, paroles, paroles

 Hier soir, j'ai eu à causer de mon boulot pour les éditions La Cafetière, petite maison chez qui j'ai fait deux albums en mon temps et chez laquelle une actu est à venir, mais j'en parlerai en temps utile.  Le bouquin dont il a été notamment question était La Dernière Cigarette , dessiné par Marc Botta et sorti en 2004, un drame historique situé entre le milieu de la Seconde Guerre Mondiale et les procès des criminels de guerre. En en causant, je me suis avisé d'un truc. Cet album correspond au moment où je me suis avisé de tics d'écriture et d'un besoin d'y remédier. Ceux qui l'ont lu, et ont lu Alcheringa , dessiné par Fred Grivaud et publié chez le même éditeur, auront peut-être noté que la narration est, dans les deux cas, appuyée sur des pavés de texte à la première personne. Le protagoniste se raconte. La plupart de mes scénarios datant de la fin des années 90 (j'ai dû commencer à travailler sur les premières versions de la Cigarette entre 98

Faire et refaire c'est toujours du boulot

 C'est quand même curieux de rêver de boulot... Je veux dire, je bosse, hein, et beaucoup, mais depuis que je bosse chez moi, je rêve assez peu de mon boulot réel, de l'écriture ou de la traduction, tout au plus de salons et de séances de dédicaces, et d'ailleurs plus précisément de trajets à la con pour m'y rendre.   Cette nuit, j'ai rêvé de boulot, mais... d'un endroit où je bossais y a plus de trente ans, mon deuxième employeur. Même centre commercial, même bureau du boss tout au fond, dans un coin assez sombre... J'ai perdu de vue tous les gens avec qui je bossais à l'époque. J'ai même appris complètement par hasard la mort de mon boss, qui m'avait fait une crasse assez sidérante et ça m'a même rien fait, tellement d'eau avait coulé sous les ponts que bon, j'en avais plus rien à carrer. Ou bien ? En me revoyant à cette époque lointaine (bon, les locaux étaient situés dans une autre ville, qu'il m'a fallu traverser, et qui

Les singes et les scarabées

 C'est assez récemment que j'ai découvert l'existence du groupe The Monkees. Alors, bien sûr, j'en connaissais plein de morceaux. Des trucs comme "I'm a believer" et tout, j'ai vu Shrek comme tout le monde. Simplement, dans ma tête (c'est pas les seuls, hein, c'est le cas de plein de morceaux pop de cette époque), tout cela se rangeait dans une vaste catégorie de ma tête intitulée "Beatles", avec "Mister Blue Sky" (j'ai découvert y a peut-être dix ou douze ans que c'étaient pas les Beatles) et d'autres trucs dans le même genre. C'est pas pour dire, mais les mecs cherchaient un peu aussi Je me doute que ça doit vous faire marrer, c'est le signe de ma profonde inculture musicale. Autant, ces colonnes en sont témoin, je peux aller creuser les sujets obscurs pendant des mois pour aller trouver ce qui me semblera une pépite de savoir aberrant (qui ne fascinera que moi, d'ailleurs, et éventuellement un ou

Fouille les bacs d'abord

 Là, j'ai un peu d'actualité côté traduction. Alors, vous allez me dire, j'ai TOUJOURS de l'actualité côté traduction, vu que j'en signe deux à trois par mois et donc qu'elles sortent à peu près au même rythme. Mais c'est bien d'en causer un peu quand même en passant. D'autant que l'une d'entre elles est un petit évènement, vu que c'est le premier tome d'une intégrale de Madman par Michael Allred. Série complètement foutraque et faussement naïve, Madman a connu pas mal d'incarnations au fil du temps. J'étais très content qu'on me confie cette traduction, parce que j'étais loin d'avoir tout. J'avais pris le train en marche à l'époque, au début des années 90, avec la deuxième série, puis j'avais essayé de choper la première (il m'en a toujours manqué un numéro depuis lors) puis j'avais attaqué la série régulière, puis... Les vicissitudes des années 90 m'avaient fait lâcher le truc. J'y r

Branle bas et mets la gomme, ce soir on canonne

 Dans mon rêve de cette nuit, une attaque surprise ennemie avait déferlé sur les quais. La résistance s'était organisée, on avait sorti de Dieu sait où une vieille pièce d'artillerie, un genre d'obusier de 1914 pour pilonner les barges de débarquement. C'était quand même la panique. Il en arrivait de partout. Pataugeant dans l'eau du fleuve, désorganisés, moi et les autres essayions de pointer nos pièces, de trouver des obus, de récupérer du matos sur les soldats et les compagnons morts. Nous étions peu à peu repoussés. Dès que nous trouvions un coin de terrain à l'abri, nous réinstallions notre canon et lâchions un ou deux obus avant de repartir. L'objectif, empêcher la mise en place d'une vraie tête de pont. À un moment, on m'a demandé de servir de pointeur. À l'aide d'un vieux rapporteur et d'un compas, sans papier, je déterminais des angles imprécis, et des distances qu'il fallait corriger après un premier tir. Lever la tête par-d

Writever septembre, part 1

 Voilà le Writever de la rentrée, je continue à explorer ces royaumes montagneux aux habitants un peu déglingués. faut vraiment que je voie quoi faire de tout ça. 1/ Gontrodoric n'était pas une lumière, son conseil restreint le savait. On limitait au possible ses interventions publiques. Mais même avec les discours écrits à l'avance, il y avait des surprises. On finit par engager des doublures pour la plupart des cérémonies.   2/ La reine Gontrade, exaspérée par les rais de lumière intempestifs montrant la poussière en suspension dans l'air exigea qu'on équipât toutes les meurtrières de volets. Les ouvrir et les fermer pour tout le château demandait quatre heures tous les jours à 5 serviteurs   3/ Jean-Baptiste Gobelain était devenu le théâtreux de la cour. Le roi l'aimait, car ses comédies légères n'avaient pas besoin des trucages requis par les grandes tragédies avec interventions divines, batailles, foudre... De plus, elles se finissaient généralement bien.  

Point du tout

 Bon, il est peut-être temps, vu que c'est la rentrée, tout ça tout ça, de faire un petit point rapide sur mon actu des deux mois à venir. Déjà, le mois prochain sort, chez Ynnis, un gros ouvrage collectif sur Lovecraft. C'est pas la première fois que je participe à ce genre de trucs, et j'ai d'ailleurs plusieurs très bons amis au sommaire. Y aura dedans des choses très intéressantes. En termes de sortie, le vendredi 9 septembre à 19h30, je co-présente une projection du premier film Hellboy (en version longue!)   au Club de l'étoile à Paris, avec Alkor et Arnaud Tomasini.   Dimanche 25 septembre, je serai présent au salon Hypermondes à Bordeaux Mérignac. Je signe d'ailleurs une nouvelle, "Transit", dans l'anthologie qui sort à cette occasion. Les lecteurs fidèles y retrouveront un personnage créé pour la nouvelle sortie l'an passé dans l'anthologie Marmite & Micro-ondes . Et, gros morceau du 4 au 6 novembre, je serai au Campus Miskato

Après l'an un, et avant aussi

 C'est un gros cliché, pour parler d'une oeuvre ou d'un auteur, de dire "y a un avant et un après". Un cliché un peu à la con, un peu chiant, à force, et souvent faux, en plus, ou pas vrai de la façon dont les gens l'emploient. C'était un truc que j'évoquais dans ma grosse conf sur Lovecraft à Verdun, l'an passé. Bien sûr qu'il y a un avant et un après Lovecraft, c'est une évidence, mais pourtant, plein de trucs qui nous semblent spécifiques à Lovecraft et à sa joyeuse bande sont déjà présents avant, chez Hodgson, Machen, ou même Victor Hugo (je vous jure). Par contre, personne n'aurait eu l'idée saugrenue de rapprocher Hugo et Machen sans Lovecraft.   Dans l'après Lovecraft, y a l'asile Arkham, mais c'est pas notre sujet Et puis, il y a Frank Miller. Je ne reviendrai pas sur les travers du bonhomme, il en a un paquet, mais l'avant et l'après, là, on a une belle occasion de mettre le nez dedans. Urban a sorti r

Writever août, part 2

Et encore une volée de writever. Truc marrant, ça fait trois mois que je continue à broder dans ce contexte médiéval farfelu, et je commence à gamberger une espèce de truc un peu pratchettien, ce qui n'est pas raisonnable parce que j'ai déjà plusieurs romans sur le gaz. 16/ Les lettres d'amour du moine Ardubélard et de la belle Godolise furent retrouvées et compilées par des copistes qui se les passaient sous le manteau. On vit apparaître des imitateurs, et ces textes servirent à leur tour d'inspiration à des amants qui en manquaient.   17/ Saint Aldubéric reste comme l'auteur d'une fulmination contre le rire, "propre de l'homme et sale de la hyène" dont chaque monastère a une copie. Ce qu'on sait moins, c'est qu'elle lui fut inspirée par une courtisane qui éclata de rire à la vue de ses attributs.   18/ Ardubélard proposa la douceur comme attribut du divin, ça lui valut un procès en hérésie s'éternisant après sa mort. La publicati