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Articles

Affichage des articles du décembre, 2018

Last days

Bon, le petit bilan, check, c'était l'autre jour… Coller une nouvelle pour que vous ayez de la lecture, check… Vous rappeler que cette nuit à six heures du mat, New Horizons passera au ras d'Ultima Thulé, un caillou solitaire lointain à un degré hallucinant, ben on va dire que c'est fait… Vous dire de pas regarder Nightflyers, ben voilà, regardez pas, ça démarre pas mal, et en fait ça se barre en sucette en cours de route et y a de gros problèmes d'écriture qui torpillent le truc, voilà, c'est fait aussi (grosse déception de ce week-end, la fin de Nightflyers, lisez plutôt le bouquin, mineur mais sympathique)… Voilà, je crois que j'ai fait le tour. Comme de juste, 2018 ne passera pas l'année, et je ne sais qu'en penser. Ça a été une année enthousiasmante à pas mal de niveaux, assez pénible à d'autres… Allez, on va dire que c'est positif quand même. Bon réveillon, à l'année prochaine, tout ça tout ça !!!

Bateleur 2

Tiens, déjà quelques temps que je ne vous avais gratifiés d'une nouvelle inédite. Celle-ci fait suite à celle-la , et s'inscrit dans une série qui en compte quelques unes, mais demeure inachevée à ce jour (et risque de le demeurer, car soyons clair, j'ai pas bossé sérieusement dessus depuis une dizaine d'années, et je l'ai commencée il y a vingt ans, inutile de dire que ça a un peu vieilli, tout ça). Je vous posterai le reste petit à petit, si jamais ça vous intéresse. Illustration de Jean-Marc Lainé Nights in white Satan  Prise de convulsions, la jeune fille s’écroula. -C’est une crise d’épilepsie. Laissez passer, je suis médecin ! Après avoir écarté la foule, le jeune docteur se pencha sur elle, lui mit un portefeuille de cuir entre les dents pour éviter qu’elle ne se mordît la langue, puis la tourna sur le côté en murmurant des paroles apaisantes. Cela parut marcher : les convulsions se firent moins violentes, la jeune fille parut se détendre et

Bilan

Il paraît que c'est l'heure des bilans. Donc allons-y. Quand je fais les comptes, l'année a été productive, mine de rien. J'ai publié : Ma BD sur Lovecraft en février. 3 nouvelles, deux dans des anthologies chez Rivière Blanche et une dans la revue Le Novelliste. Je commence à avoir un gros corpus de nouvelles publiées, là. Une tripotée d'articles dans Geek le Mag et quelques uns chez Bruce-Lit. Et dans ce que j'ai fait cette année, mais pas encore publié… J'ai terminé un roman, j'en ai commencé deux autres (dont un que j'ai mis en stand by pour plein de raisons et un dont j'ai pondu quasi un tiers en seulement deux mois de boulot). J'ai écrit une très grosse nouvelle et un scénar de BD. J'ai écrit la moitié d'un autre scénar de BD (j'en ai d'ailleurs posté un extrait le mois dernier ici même). Et sinon, j'ai participé à deux colloque universitaires. Et on m'a refilé un poste d'enseignant sans que je

Bon sang, Joe, je suis touché, je suis aveugle !

Ah tiens, hier soir, en me connectant ici, j'ai découvert que toutes les images avaient disparu. Ça m'a un peu inquiété, et j'ai commencé à purger le cache, à tester divers trucs… Sans résultat. Curieusement, quand je passais en mode édition, les images concernaient s'affichaient. Pris d'une inspiration, je suis allé me connecter avec un autre navigateur. Et là, tout marchait bien. Finalement, pris d'une autre inspiration, j'ai désactivé Adblock. Et là, tout remarche. Alors, je pense qu'Adblock a l'expérience pour distinguer les vraies images des pubs intrusives. Mais ce qui est intéressant, c'est que je me connectais sous Chrome (logiciel Google) à Blogger (service Google), donc deux éléments fournis par une société dont le business model est largement basé sur la publicité. De là à imaginer que les éléments visuels hébergés par blogger soient délibérément flaggés comme des pubs pour forcer les gens à désactiver Adblock, il n'y a qu&

Vacances, j'oublie tout… ou pas

Bon, ayé, je suis officiellement en vacances depuis ce soir. Pfouuu… Voilà un concept qui était devenu un peu abstrait pour moi, au fil des ans. Travaillant de chez moi, je n'étais jamais vraiment "employé", mais du coup, jamais vraiment "en vacances" non plus. Rien que l'été dernier, quoique je sois parti une petite quinzaine, j'en avais profité pour écrire une grosse nouvelle de 70.000 signes (et sans forcer : je me suis vraiment reposé). Là, ce poste qu'on m'a confié y a quelques semaines change totalement mon rythme de vie. Et aujourd'hui, j'avais encore à assurer mes ateliers habituels du samedi. Donc là, vacances. Avec seulement à traiter : - 1 petite traduction de moins d'une centaine de pages - un bout de scénar à finir - un séquencier à proposer (avec la phase de documentation qui va avec) - un bouquin de commande à avancer - mon prochain roman à avancer. Et vous savez quoi ? Par rapport à mon rythme depuis

Dream-TV

C’est curieux, la logique des rêves, quand même. Cette nuit encore, je me suis retrouvé à consulter fébrilement un magazine annonçant les programmes télévisés. Ça fait combien d’années que je n’ai pas acheté un de ces machins ? Douze ? Plus ? Probablement plus. Pour ce que je regarde la télé, de toute façon… Ça fait des années que je n'ai plus grand-chose à faire de ce qui y passe. Zapper me navre (à moins que je ne tombe sur une série sympa), et je scotche en général sur des chaînes de ciné, ou le replay qui me permet de mater Preacher,   GoT ou des documentaires sur Ennio Morricone. Mais, dans le secret de mon sommeil, je me retrouve donc à feuilleter des programmes. Pourquoi ? Ça ne me manque pas, pourtant. Je n'en ai plus l'usage, et le dernier que j'ai acheté, c'était pour le DVD de Desproges offert (un numéro de Télérama , la seule fois de ma vie où j'ai acheté Télérama , d'ailleurs). Ces rêves n'ont strictement aucun sens. Et si d'aventure

Soul Calibourne

Bon, j'achève la toute dernière phase de relecture de mon prochain roman (alors que j'ai écrit près d'un tiers du suivant). Dernières prises de tête avant le lâcher prise, derniers arbitrages avant l'impitoyable réduction en typographie figée. Et donc, Trois Coracles Cinglaient vers le Couchant s'achemine vers sa forme définitive. Cette dernière passe n'est qu'un coup de polish sur des détails, un coup sur le pare-brise. Il sort en avril. Ça approche (mon Disney & Disney, 2 frères à Hollywood est, quant à lui, repoussé au mois d'août, pour des raisons de planning). Du coup, pour vous faire patienter, vu que vous ne pourrez pas vous les faire offrir pour Noël, un petit extrait des Trois Coracles : Le reste de la piétaille s’égailla, puis fut culbuté par la charge des hommes d’Uther rattrapant enfin leur chef. Uther frappait de droite et de gauche, mais la conviction l’avait quitté. Hébété, il suivait désormais un mouvement qu’il avait pourtant

Fin damnée

Je rentrais chez moi après une petite course (racheter des falzars, vu que les miens tombent en lambeaux, et que maintenant que j'ai accepté pour quelques mois un boulot à l'extérieur, il devenait urgent que je sois habillé autrement qu'un clodo) quand je suis tombé en arrêt devant un très beau coucher de soleil. Les couleurs étaient magnifiques, une belle palette à la Steph Péru, dont je soupçonne que c'était le tour ce soir. Ils ont bon goût, là-haut, des fois ils savent faire appel à des gens compétents. Et puis d'un coup, un nuage s'est écarté légèrement, et le ciel a été inondé de rayons, de gros rayons solaires, jaunes et larges, comme en dessinaient les peintres pour représenter la puissance divine et l'illumination céleste. Ça a duré tout au plus quinze secondes, puis ça a disparu comme c'était venu. Quand ça s'est dissipé, ça m'a lancé dans une réflexion wildienne. Le caractère majestueux de l'effet a certes été pillé par les p

Un mot qui a du chien

Tiens, l'autre jour je parlais du sens des mots. Et je sais pas pourquoi (si, je parlais de gilets jaunes noyautés, de politiciens demeurés et autres joyeusetés) dernièrement on m'a qualifié, comme d'habitude, de "mauvais esprit" et de "cynique". Alors ouais, c'est plutôt vrai. Depuis le temps que vous me lisez, vous savez que j'ai mauvais esprit. C'est pas nouveau. Mais cynique ? Allez savoir. Etymologiquement, c'est un mot qui désigne des philosophes "vivant comme des chiens". Si on prend comme définition du chien "un animal qui aboie sur tout ce qui bouge et pisse sur ce qui ne bouge plus", alors ouais, sans doute, ça me va.