Du fond de mon bunker-bibliothèque, je contemple l'agitation d'un monde qui mime les spasmes de l'agonie. De la rumeur extérieure me parviennent des bribes effrayantes, la folie des gens se battant pour un paquet de pécul ou un pain sans gluten. Signes évidents de l'apocalypse, le fleuve en bas de chez moi a failli déborder, les écoles ferment, les gens se masquent, les moustiques sont déjà de sortie et le président dit des trucs de gauche.
Les gens commencent à se confiner, alors je les imite, ce qui ne change curieusement pas grand-chose à mon mode de vie. Ça tombe bien, j'ai un max de boulot.
Je m'attends à moitié à voir débarouler ce genre de drôles d'oiseaux
Les gens commencent à se confiner, alors je les imite, ce qui ne change curieusement pas grand-chose à mon mode de vie. Ça tombe bien, j'ai un max de boulot.
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