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Histoire d'eau

 Bon, ben ça y est, ça faisait une bonne semaine que ça nous pendait au nez et le fleuve a débordé dans la nuit.

Rien de surprenant ni de particulièrement inquiétant là-dedans, et ça reste d'ailleurs très limité à ce stade. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que ça arrive depuis que je suis ici. D'ailleurs, en m'installant à 30 mètres du fleuve, j'avais conscience du problème et j'ai vérifié avant de signer où était la cote 1910. La maison n'avait pas été mouillée à l'époque, du fait de la dénivelée. (faut juste que je fasse gaffe aux remontés d'humidité dans les murs)

Il n'empêche que je surveille ça de près. On n'est jamais trop prudent.

D'autant que, après mon arrivée, la voie d'eau s'était singularisée par sa placidité, et ça a duré une douzaine d'années sans caprices.

Et là, 3 grosses crues en cinq ans sur mon perron. Ça interroge, quand même. Cette accélération pourrait n'être qu'une fluctuation statistique. Ou l'indice de mutations du climat qui vont rendre plus fréquents et plus intenses ce genre d'événements. Difficile à dire à ce stade, mais c'est peut-être le moment d'y réfléchir sérieusement…

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Au nom du père

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Matin et brouillard

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Bouillie

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