L'île de Peter, mon deuxième roman, est réédité dans quelques mois en poche, dans la jolie collection Hélios des Indés de l'Imaginaire. Sauf erreur de ma part, il s'agit de ma première sortie sous ce format. J'hésite à ouvrir une bouteille de rhum pour fêter ça.
Couve, comme de juste
de Melchior Ascaride
Rééditer, c'est l'occasion de remettre le nez dedans. Non qu'il faille tout réécrire, y a dans ce bouquin beaucoup de choses dont je suis très content, voire assez fier, mais il y a toujours de petites scories à rattraper. C'est désormais chose faite. Rien de bien méchant, c'est avant tout cosmétique, mais ça permet de virer quelques maladresses de style passées entre les gouttes de la première relecture, de corriger deux trois coquilles et ainsi de suite. Il y en a étonnamment peu, ceci dit. J'imagine que le même exercice, sur Eschatôn, serait plus fastidieux. En tout cas, il ne s'agit pas de retoucher aux équilibres fondamentaux du roman, qui restent tels quels pour le meilleur et pour le pire. Bref, si vous l'aviez loupé, il revient.
Le résumé :
« Tout bien considéré, vous avez eu de la chance dans votre malheur.
Vous avez échoué sur cette île-ci, et pas sur celle où les enfants se
transforment en ânes, ni celle où les marins deviennent des cochons. Y
avez-vous pensé à ça, capitaine ? »
Qui est ce vieux marin qui traîne sa dégaine dans les rues de l'East Village à la recherche d'herbes médicinales très particulières et pourquoi Joab, le caïd du quartier, cherche-t-il sa piste dans des vapeurs narcotiques ?
Ce sont ces questions auxquelles devra répondre Wednesday, policière à New York, alors qu'elle se retrouve exilée sur une île tropicale étrange et pourtant familière...
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