Ayé, voilà le solstice, d'une certaine façon le dernier jour de l'année, ceux qui restent, les résiduels, se consacrant avant tout aux agapes, flonflons, mails "je ne suis pas au bureau actuellement, mais je traiterai votre message en rentrant le 03/01", cadals et gueules de bois divers. Ce soir, Jupiter et Saturne conjonctionnent gaillardement dans le Capricorne et Mars continue de faire de la figuration dans les Poissons. J'ignore si cela a un sens quelconque, hormis que la conjonction des deux astres les plus massifs du système est un bon moyen d'expliquer à ceux que ça intéresse les phénomènes optiques liés à la parallaxe vu que la plus lente des deux double dans le ciel la plus rapide.
Toujours est-il que nous entrons dans l'équivalent grégorien de ce que les Mayas appelaient Uayeb, le lit de l'année, ces jours au statut particulier dans leur calendrier. Venant à l'issue de l'année du Pangolin, réputée néfaste entre toutes (mais en grattant un peu, vous trouvez des années tout aussi néfastes, si ce n'est plus, aux 14e et 15e siècles, voire au tournant entre les 12 et 13e siècles avant notre ère, et je ne parle même pas de l'époque de Justinien ou de 755, commencement de la fin piteuse de la dynastie Tang (on n'étudie pas trop ça à l'école par chez nous, mais dans le genre carnage, la période se pose-là).
Bref, les paris courent toujours à propos d'un bouquet final à base d'invasion zombie, de chute de météore, de vampires de l'espace, de pénurie de fromage ou de transmutation du Président en super-sayan. Choisis ton poison, camarade, moi j'ai fait provision de bières et de pinard pour faire face à la période. Et j'ai ressorti mon vieux et fidèle bracelet maya anti fin du monde, toujours utile dans des périodes de ce genre, on ne sait jamais.
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