Douze/douze, l'année n'est pas close, et de 2020 déjà j'ai ma dose. J'épluche mes archives pour voir ce que je faisais le douze/douze/douze et en effet, c'était une autre époque, j'étais en cure de Thalasso gagnée lors de mes aventures télévisuelles (sinon ça me serait même pas venu à l'idée d'aller trainer dans ce genre de trucs), en slip de bain à tester l'aquagym et l'aquavélo avec des retraités, et à lire un recueil de nouvelles de Weird Tales qui avait échoué Dieu sait comment dans la petite bibliothèque du centre, au milieu de vieux trucs genre Gilbert Cesbron et Françoise Dorin.
Bref, j'étais à cent mille lieues de me douter d'à quoi allait ressembler la fin de la décennie. Moi qui avais toujours professé une forme de pessimisme historique, j'étais à l'époque sur l'impression que pas mal d'indicateurs allaient dans le bon sens. Arrivé en 2015, bien sûr, cette belle vision s'est pris quelques méchants coups dans la trogne.
Pourtant, en ce qui me concerne, la décennie a été riches de trucs dont je suis content, ou fier, ou reconnaissant. Mais je sais quel biais est à l'œuvre. C'est pas parce que je m'en tire pas trop mal, à l'arrivée, que le monde autour de moi va bien. Si vous avez mis ne serait-ce que le nez à la fenêtre ces derniers mois, vous le savez aussi.
Bref, matinée morose venant conclure quelques semaines un peu pénibles par certains côtés.
Prenez soin de vous, et n'ajoutez pas au malheur du monde, il se débrouille très bien pour ça par lui-même.
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