Suivant les années, c’est entre mi et fin novembre qu’a lieu l’ouverture du père Noël, un moment très attendu par les amateurs du monde entier. C’est dans une ambiance de fête que l’on accueille les premiers spécimens qui arrivent des régions glacées du grand Nord, fuyant les rigueurs de l’hiver arctique. Le poids de traditions séculaires se fait particulièrement sentir pendant cette période, au travers de rituels immuables : dans les rues richement décorées, dans des ambiances musicales éternelles, les enfants tentent d’approcher les plus beaux représentants de l’espèce pour se faire photographier à leurs côtés. Certains Pères Noël avoisinent les 240 livres et ces instants de contact direct avec l’animal restent souvent des souvenirs que l’on chérit sa vie durant en écrasant une larme à leur évocation.
Dès lors que les bêtes viennent s’installer sous nos latitudes, la course aux trophées s’organise, et il n’est pas rare de croiser des familles qui rentrent chez elles les bras chargés de dépouilles après une épuisante journée de battue.
À une époque reculée, la saison du Père Noël était aussi celle du renne, car les vieux mâles arrivaient toujours accompagnés d’une ou deux paires de ces placides ruminants. Le caractère peu farouche du renne et la nécessité traditionnelle d’avoir une ou deux têtes de ces animaux accrochée au mur des chalets ont entraîné un déclin rapide de cette espèce dont la chasse est désormais interdite.
Ces mesures conservatoires sont hélas intervenues trop tardivement : le renne ne descend plus en novembre, sauf les années les plus froides, et encore…
Il reste malgré tout que, pour l’amateur de traditions, la saison du Père Noël est la plus riche de l’année, avec ses guirlandes et ses repas festifs, ses réunions et ses célébrations. Les chorales enfantines destinées jadis à attirer le pesant animal donnent à cette période un cachet tout particulier.
Le mercantilisme a bien sûr réclamé son tribut d’argent, ce que de bonnes âmes ne manquent pas de déplorer au vu des représentations publicitaires de ce gibier sans pareil qui se retrouve rabaissé au rang de VRP pour boissons gazeuses ou téléphones portables, mais pourtant… Il n’est pas de plaisir plus puissant que celui de débusquer un vieux solitaire qui se dissimule au détour d’un marché ou d’une galerie commerciale !
Ceci est, au sens propre, un fond de tiroir. Un vieux texte écrit je me rappelle même plus quand, que j'ai retrouvé en faisant du ménage dans des archives. Je me suis dit que ça vous ferait peut-être marrer. Ou pas. Après, les esprits chagrins diront que le texte n'est pas de saison. Ma réponse sera, comme de juste d'insérer ici l'image d'un gros doigt levé bien haut. Parce que bon. Les esprits chagrins sont par trop conformistes.
Dès lors que les bêtes viennent s’installer sous nos latitudes, la course aux trophées s’organise, et il n’est pas rare de croiser des familles qui rentrent chez elles les bras chargés de dépouilles après une épuisante journée de battue.
À une époque reculée, la saison du Père Noël était aussi celle du renne, car les vieux mâles arrivaient toujours accompagnés d’une ou deux paires de ces placides ruminants. Le caractère peu farouche du renne et la nécessité traditionnelle d’avoir une ou deux têtes de ces animaux accrochée au mur des chalets ont entraîné un déclin rapide de cette espèce dont la chasse est désormais interdite.
Ces mesures conservatoires sont hélas intervenues trop tardivement : le renne ne descend plus en novembre, sauf les années les plus froides, et encore…
Il reste malgré tout que, pour l’amateur de traditions, la saison du Père Noël est la plus riche de l’année, avec ses guirlandes et ses repas festifs, ses réunions et ses célébrations. Les chorales enfantines destinées jadis à attirer le pesant animal donnent à cette période un cachet tout particulier.
Le mercantilisme a bien sûr réclamé son tribut d’argent, ce que de bonnes âmes ne manquent pas de déplorer au vu des représentations publicitaires de ce gibier sans pareil qui se retrouve rabaissé au rang de VRP pour boissons gazeuses ou téléphones portables, mais pourtant… Il n’est pas de plaisir plus puissant que celui de débusquer un vieux solitaire qui se dissimule au détour d’un marché ou d’une galerie commerciale !
Ceci est, au sens propre, un fond de tiroir. Un vieux texte écrit je me rappelle même plus quand, que j'ai retrouvé en faisant du ménage dans des archives. Je me suis dit que ça vous ferait peut-être marrer. Ou pas. Après, les esprits chagrins diront que le texte n'est pas de saison. Ma réponse sera, comme de juste d'insérer ici l'image d'un gros doigt levé bien haut. Parce que bon. Les esprits chagrins sont par trop conformistes.
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