J'en avait causé ici, je suis assez fasciné par la manière dont mon subconscient réinvente la géographie d'une façon à la fois fantaisiste et cohérente. Les lieux que je visite en rêve sont toujours déformés, mais toujours de la même façon.
Dans mon rêve de cette nuit, par exemple, après des péripéties malencontreuses (je devais retrouver une amie, la police nous demande nos attestations de déconfinement, nous sautons dans un bus et nous parvenons à nous perdre l'un l'autre alors que nous sommes dans le MÊME bus), je me retrouvais dans le quartier de mon adolescence, un quartier qui a beaucoup changé depuis mon départ il y a… pfouuu… trop longtemps, ça ne rajeunit pas.
Très curieusement, ma géographie onirique a pris en compte certains de ces changements, notamment la station de tramway qui a ouvert à côté de la gare. Mais bien entendu, ma version interne ne ressemble pas au réel. Plus curieusement, mes rêves situent, derrière l'église à la charpente en forme de bateau retourné (totalement conforme, dans sa structure et sa position par rapport à la gare), une sorte de parc en pente, immense, arboré et toujours un peu boueux, là où… dans le monde réel, il y a une résidence, une rue en pente, une espèce d'usine électrique désaffectée et un passage souterrain là où jadis il y avait jadis un passage à niveau. Dans mon rêve, le passage à niveau y est, et donne sur ce terrain à la forme précise, dont je ne vois pas trop où ma cervelle est allée le pêcher. Et chaque fois que je rêve de ce quartier, à chaque fois ce parc y est. C'est immanquable. Je sais pourtant très précisément à quoi ressemble le coin en vrai, même maintenant (j'y suis repassé l'année dernière). Mais non, pour mon inconscient, il y a ce parc, un peu sombre, toujours un peu automnal, toujours bouillasseux, et je le traverse pour rejoindre l'avenue, en bas.
Mon subconscient doit essayer de me dire un truc, avec ça. Mais quoi, je n'en ai pas la queue d'une idée.
Illus de Moeb, qui colle un peu à mon propos du jour
et puis c'est un classique
alors je vous refais votre culture pour le même prix
Dans mon rêve de cette nuit, par exemple, après des péripéties malencontreuses (je devais retrouver une amie, la police nous demande nos attestations de déconfinement, nous sautons dans un bus et nous parvenons à nous perdre l'un l'autre alors que nous sommes dans le MÊME bus), je me retrouvais dans le quartier de mon adolescence, un quartier qui a beaucoup changé depuis mon départ il y a… pfouuu… trop longtemps, ça ne rajeunit pas.
Très curieusement, ma géographie onirique a pris en compte certains de ces changements, notamment la station de tramway qui a ouvert à côté de la gare. Mais bien entendu, ma version interne ne ressemble pas au réel. Plus curieusement, mes rêves situent, derrière l'église à la charpente en forme de bateau retourné (totalement conforme, dans sa structure et sa position par rapport à la gare), une sorte de parc en pente, immense, arboré et toujours un peu boueux, là où… dans le monde réel, il y a une résidence, une rue en pente, une espèce d'usine électrique désaffectée et un passage souterrain là où jadis il y avait jadis un passage à niveau. Dans mon rêve, le passage à niveau y est, et donne sur ce terrain à la forme précise, dont je ne vois pas trop où ma cervelle est allée le pêcher. Et chaque fois que je rêve de ce quartier, à chaque fois ce parc y est. C'est immanquable. Je sais pourtant très précisément à quoi ressemble le coin en vrai, même maintenant (j'y suis repassé l'année dernière). Mais non, pour mon inconscient, il y a ce parc, un peu sombre, toujours un peu automnal, toujours bouillasseux, et je le traverse pour rejoindre l'avenue, en bas.
Mon subconscient doit essayer de me dire un truc, avec ça. Mais quoi, je n'en ai pas la queue d'une idée.
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