Vous vous souvenez sans doute de l'histoire de ce jeune homme qui, après le suicide de Kurt Cobain au fusil de chasse, avait voulu imiter son idole, s'était loupé et avait fini avec une tronche façon puzzle. Les lecteurs de comics en connaissent un avatar, puisque Garth Ennis et Steve Dillon s'en étaient inspirés pour créer le personnage de Arseface (Tronchedecul, dans la vieille VF, et je sais pas ce que c'est maintenant)(Nénesse, si t'es dans le coin…). Arseface finit d'ailleurs par devenir une rockstar à son tour, et par générer ses propres fans extrêmes et tout un tas de polémiques.
Le personnage a un avatar télévisuel depuis l'an passé, joué par Ian Coletti. Mais il est décorrélé de Cobain et, globalement, du rock, et donc il ne nous intéressera pas ici.
On peut mettre ce genre de réactions un peu extrêmes sur le compte de l'éthos rock n'roll qui a toujours été un peu propice à ça. Je ne sais pas s'il y a une stat des rockers morts suicidés, overdosés, étouffés dans leur propre vomi ou qui se foutent le feu avec leur propre clope parce qu'ils sont bourrés, mais je parie que c'est largement plus qu'un échantillon témoin pris dans la population générale. L'hystérie du fan qui se tire une balle quand un zicos le fait, c'est pour les fans de rockstars, par pour ceux de philosophes, de peintres ou de physiciens des particules. Et puis c'est, je crois, un phénomène un peu moderne.
Mais… Et si ça n'avait pas été le cas ? Et si s'immoler en hommage à ses idoles était un phénomène un tout petit peu plus ancien, et littéraire ?
Et là, j'ai la vision d'un "Arseface" fan de Conan le Barbare et de Solomon Kane qui se serait tiré un coup de pétoire à la mort de Robert E. Howard. Serait-il devenu, au début des années 40, la nouvelle star des Pulps ?
Le personnage a un avatar télévisuel depuis l'an passé, joué par Ian Coletti. Mais il est décorrélé de Cobain et, globalement, du rock, et donc il ne nous intéressera pas ici.
On peut mettre ce genre de réactions un peu extrêmes sur le compte de l'éthos rock n'roll qui a toujours été un peu propice à ça. Je ne sais pas s'il y a une stat des rockers morts suicidés, overdosés, étouffés dans leur propre vomi ou qui se foutent le feu avec leur propre clope parce qu'ils sont bourrés, mais je parie que c'est largement plus qu'un échantillon témoin pris dans la population générale. L'hystérie du fan qui se tire une balle quand un zicos le fait, c'est pour les fans de rockstars, par pour ceux de philosophes, de peintres ou de physiciens des particules. Et puis c'est, je crois, un phénomène un peu moderne.
Mais… Et si ça n'avait pas été le cas ? Et si s'immoler en hommage à ses idoles était un phénomène un tout petit peu plus ancien, et littéraire ?
Et là, j'ai la vision d'un "Arseface" fan de Conan le Barbare et de Solomon Kane qui se serait tiré un coup de pétoire à la mort de Robert E. Howard. Serait-il devenu, au début des années 40, la nouvelle star des Pulps ?
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