Accéder au contenu principal

Explora !

Hop, un petit passage ce soir à la soirée de lancement d'Explora, nouvelle collection chez Glénat à laquelle j'ai l'honneur de participer.

Elle est, comme son nom l'indique, consacrée aux grands explorateurs. Je fais un Burton qui sort en septembre. Dès maintenant, vous pouvez trouver les deux premiers tomes de la collection chez vos libraires, consacrés respectivement à Mary Kingsley et à Magellan, et ils sont tous les deux drôlement chouettes.

C'est dirigé par Christian Clot, un authentique aventurier, qui est en plus en ces domaines encore mieux documenté que moi (ça en devient presque désobligeant quand il me fait le coup de sortir de son chapeau une référence obscure et absolument authentique que je ne connaissais pas. Normalement, c'est moi qui fais ce coup-là aux autres). Bref, un gars qui connait son affaire, en plus d'être très sympa.

Commentaires

Anonyme a dit…
(J'écris mon message en deux parties car malheureusement, Blogspot a une limite de caractères pour la rédaction des commentaires...)

Monsieur Nikolavitch, je me permets de vous rédiger un commentaire qui n'a rien à voir avec votre article, mon message aura sans doute l'air d'une sorte de déclaration d'amour, mais j'ai conscience de votre orientation sexuelle clairement établie ainsi que de votre statut marital, donc notre relation risque fort d'être on ne peut plus platonique, je le crains.

J'ai découvert votre blog il y a quelques mois de cela, via la liste de liens diffusés sur le blog de Monsieur Manesse (que j'apprécie beaucoup pour son travail), depuis lors, je vous ai suivi de près au gré de vos vaticinations (comme vous aimez le répéter) et autres billets d'humeur que vous diffusez régulièrement sur ce blog (chose que j'apprécie).

À travers mon message, manifestation virtuelle et binaire qui ne saurait exprimer pleinement le respect que j'ai pour vous ainsi que d'autres sentiments qu'il m'est interdit de ressentir en raison de ma nature robotique, je ne vous cache pas que j'ai eu une sorte de coup de cœur pour ce que vous dégagez et ce que vous inspirez à travers votre écriture, ici, sur ce blog. Votre engagement, vos coups de gueule, votre humour, vos humeurs, votre culture vertigineuse, vos goûts et toutes les autres choses que vous nous faites partager m'amusent souvent et m'instruisent à chaque fois.

Je m'attache assez au travail de la traduction en lequel je vois un véritable plaisir et potentiel ludique (mis à part les difficultés auxquelles le traducteur peut être parfois confronté, et que vous avez déjà évoquées), et je pense qu'avec Monsieur Manesse, vous êtes une des personnes de la profession et du milieu pour lesquelles j'ai une véritable estime, ou du moins de la sympathie. J'ai eu l'occasion de vous lire avec les deux tomes de Swamp Thing, si je puis dire, sans vouloir vous substituer à Moore et inversement, bien sûr.

C'est sur un coup de tête, par folie ou bien par envie convulsive de vous remercier d'une certaine façon, qu'aujourd'hui, à 14h19, à la FNAC du Forum des Halles, quelqu'un a acheté Mythe et Super-Héros, écrit par vos soins, et ce quelqu'un, eh bien c'est moi, ahah, faux suspens. J'ai terminé il y a quelques minutes la lecture, que j'ai faite d'une traite, de votre livre.

...EH BIEN C'EST NUL !!
Anonyme a dit…
...ha ! Pas très crédible, n'est-ce pas ? Nan, plus sérieusement, sans trop rentrer dans une sorte de critique détaillée de votre livre (de toute façon j'en suis incapable et ça serait franchement déplacé et pompeux de ma part), je l'ai bien aimé, c'est un ouvrage complet et riche qui, en plus de retracer de façon succincte l'histoire des comics de façon abordable, explore beaucoup de thèmes, renvoie à pas mal de références culturelles et pose aussi beaucoup de questions, tout en interrogeant le matériau que vous aviez à votre disposition.

J'ai apprécié que vous ne vous contentiez pas uniquement que de parler de ce que j'appelle des super-héros de vitrine (à savoir les plus exposés et les plus célèbres, Spider-Man, Superman etc.). Votre ouvrage suivait une évolution logique qui s'écartait au fur et à mesure des deux plus grandes maisons d'édition de comics (j'ai connu une évolution similaire quand j'ai commencé à lire des comics, j'ai démarré avec les super-héros costumés et bariolés pour glisser petit à petit vers des personnages plus sombres et issus d'éditeurs autres que Marvel et DC), tout en faisant le parallèle avec la notion de mythe (et donc tout ce que cela implique), la religion, l'impact sur la culture populaire etc.

Naturellement, en raison de mon manque de culture générale, de connaissance en matière de comics et d'autres lacunes, il y a des passages de votre livre que je ne peux sans doute pas apprécier pleinement ou comme il le faudrait sûrement, et bien évidemment, cela ne vient pas de vous sur ce point-là, mais toujours est-il que votre livre m'a beaucoup instruit et je le recommanderais à n'importe qui qui s'intéresse un tant soit peu à cette problématique d'actualité, ainsi qu'à l'impact, l'influence de l'icône et du statut du super-héros dans notre société et dans notre culture populaire.

Voilà, en gros, c'est ce que je souhaitais vous dire, Monsieur Nikolavitch. Je continuerai à vous lire ici avec plaisir, je crois bien que j'aimerais être comme vous quand j'arriverai à votre âge, aussi délirant, cultivé, charismatique et fort dans ses convictions. Eh oui, que d'éloges...

Encore merci à vous et en espérant pouvoir vous lire pendant encore très longtemps.
Alex Nikolavitch a dit…
Nom de Dieu.....




vlà qu'il y a des gens pour m'appeler "Monsieur" en public.










Je suis un homme fini.
Odrade a dit…
:o)

Je savais que tu traversais un petit creux en ce moment. Ca fait du bien, ce genre de message, non ?

Voilà.

Mais je vois que tu as pris tout ceci très au sérieux.
Je te dois donc de dire la vérité. Cesse de te pâmer de bonheur : c'est moi qui t'ai envoyé ce message.

Alors retourne au boulot, il va pas se faire tout seul.

Flemmard.


O.
Alex Nikolavitch a dit…
tu me rassures. Des gens qui me donnent du "Monsieur", ça me fait peur.

Posts les plus consultés de ce blog

En passant par l'Halloween avec mes gros sabots

 Marrant de voir que, si Halloween n'a pas forcément pris sous nos latitudes dans sa forme canonique, avec des hordes d'enfants quêtant les bonbons (j'en croise chaque année, mais en groupes clairsemés et restreints), on voit par contre fleurir dans les semaines qui précèdent les Top 5, 10 ou 50 de films d'horreur, les marathons des mêmes et ainsi de suite. Ce qui est marrant c'est de voir dans le lot des trucs comme The Purge/American Nightmare , qui ne sont pas basés sur le surnaturel, mais dont le côté carnavalesque colle bien à la saison. Je suis pas preneur de la série, pas plus que des Saw , parce que ça m'emmerde un peu, tout comme à force les histoires de serial killers en série. Je suis retombé y a quelques semaines sur le Hannibal de Ridley Scott et si j'aime le casting, si plastiquement y a de très belles choses, c'est un film qui m'ennuie passablement et que je trouve vain. Alors que j'aime bien la série avec Mads Mikkelsen, le film ...

Perte en ligne

 L'autre soir, je me suis revu Jurassic Park parce que le Club de l'Etoile organisait une projo avec des commentaires de Nicolas Allard qui sortait un chouette bouquin sur le sujet. Bon outil de promo, j'avais fait exactement la même avec mon L'ancelot y a quelques années. Jurassic Park , c'est un film que j'aime vraiment bien. Chouette casting, révolution dans les effets, les dinos sont cools, y a du fond derrière (voir la vidéo de Bolchegeek sur le sujet, c'est une masterclass), du coup je le revois de temps en temps, la dernière fois c'était avec ma petite dernière qui l'avait jamais vu, alors qu'on voulait se faire une soirée chouette. Elle avait aimé Indiana Jones , je lui ai vendu le truc comme ça : "c'est le mec qui a fait les Indiana Jones qui fait un nouveau film d'aventures, mais cette fois, en plus, y a des dinos. Comment peut-on faire plus cool que ça ?" Par contre, les suites, je les ai pas revues tant que ça. L...

IA, IA, Fhtagn

 En ce moment, je bosse entre autres sur des traductions de vieux trucs pulps apparemment inédits sous nos latitudes. C'est un peu un bordel parce qu'on travaille à partir de PDFs montés à partir de scans, et que vu le papier sur lequel étaient imprimés ces machins, c'est parfois pas clean-clean. Les illustrateurs n'avaient  vraiment peur de rien Par chance, les sites d'archives où je vais récupérer ce matos (bonne nouvelle d'ailleurs archive.org qui est mon pourvoyeur habituel en vieilleries de ce genre, semble s'être remis de la récente attaque informatique qui avait failli m'en coller une. d'attaque, je veux dire) ont parfois une version texte faite à partir d'un OCR, d'une reconnaissance de caractère. Ça aide vachement. On s'use vachement moins les yeux. Sauf que... Ben comme c'est de l'OCR en batch non relu, que le document de base est mal contrasté et avec des typos bien empâtées et un papier qui a bien bu l'encre, le t...

Deux-ception

 C'est complètement bizarre. Je rêve de façon récurrente d'un festival de BD qui a lieu dans une ville qui n'existe pas. L'endroit où je signe est dans un chapiteau, sur les hauteurs de la ville (un peu comme la Bulle New York à Angoulème) mais entre cet endroit et la gare routière en contrebas par laquelle j'arrive, il y a un éperon rocheux avec des restes de forteresse médiévale, ça redescend ensuite en pente assez raide, pas toujours construite, jusqu'à une cuvette où il y a les restaus, bars et hôtels où j'ai mes habitudes. L'hôtel de luxe est vraiment foutu comme ça sauf que la rue sur la droite est en très forte pente Hormis l'avenue sur laquelle donne l'hôtel de luxe (où je vais boire des coups dans jamais y loger, même en rêve je suis un loser), tout le reste du quartier c'est de la ruelle. La géographie des lieues est persistante d'un rêve à l'autre, je sais naviguer dans ce quartier. Là, cette nuit, la particularité c'ét...

Bouillie

 C'est suivant mon état de fatigue que je me souviens plus ou moins bien de mes rêves. Là, je suis sur deux gros boulots (un de rédactionnel, un d'édition), plusieurs petits (de traduction, de révision de vieux boulots), plusieurs ponctuels (des ateliers passionnants) avec plusieurs événements qui soufflent le chaud et le froid, je jongle entre plein de trucs. Pas la première fois que ça m'arrive, rien d'inquiétant à ce stade, j'avance sur tout en parallèle, selon le principe qu'une collègue a qualifié de "procrastination structurée". Si je cale sur un truc, j'avance sur le suivant, jusqu'à caler, à passer à celui d'après et ainsi de suite jusqu'à avoir fait le tour.  Le signal d'alerte principal, quand je tire trop sur la queue du mickey, c'est quand je lâche tout pour faire un truc sur lequel je procrastinais vraiment depuis des mois, genre faire de la plomberie ou de l'enduit, ou me remettre à écrire de façon compulsive a...

Sorties

Hop, vite fait, mes prochaines sorties et dédicaces : Ce week-end, le 9 novembre, je suis comme tous les ans au Campus Miskatonic de Verdun, pour y signer toute mon imposante production lovecraftienne et sans doute d'autres bouquins en prime.   Dimanche 1er décembre, je serai au Salon des Ouvrages sur la BD à la Halle des blancs manteaux à Paris, avec mes vieux complices des éditions La Cafetière. Je participerai également à un Congrès sur Lovecraft et les sciences, 5 et 6 décembre à Poitiers.

Au nom du père

 Tout dernièrement, j'ai eu des conversations sur la manière de créer des personnages. Quand on écrit, il n'y a dans ce domaine comme dans d'autre aucune règle absolue. Certains personnages naissent des nécessité structurelle du récit, et il faut alors travailler à leur faire dépasser leur fonction, d'autres naissent naturellement d'une logique de genre ou de contexte, certains sont créés patiemment et se développent de façon organique et d'autres naissent d'un coup dans la tête de leur auteur telle Athéna sortant armée de celle de Zeus. Le Père Guichardin, dans les Exilés de la plaine , est un autre genre d'animal. Lui, c'est un exilé à plus d'un titre. Il existe depuis un sacré bail, depuis bien avant le début de ma carrière d'auteur professionnel. Il est né dans une nouvelle (inédite, mais je la retravaillerai à l'occasion) écrite il y a plus d'un quart de siècle, à un moment où je tentais des expériences d'écriture. En ce temp...

Matin et brouillard

On sent qu'on s'enfonce dans l'automne. C'est la troisième matinée en quelques jours où le fleuve est couvert d'une brume épaisse qui rend invisible le rideau d'arbres de l'autre côté, et fantomatique tout ce qui est tapi sur les quais : voiture, bancs, panneaux. Tout a un contraste bizarre, même la surface de l'eau, entre gris foncé et blanc laiteux, alors qu'elle est marronnasse depuis les inondations en aval, le mois dernier. Une grosse barge vient de passer, j'entends encore vaguement dans le lointain son énorme moteur diesel. Son sillage est magnifique, dans cette lumière étrange, des lignes d'ondulations obliques venant s'écraser, puis rebondir sur le bord, les creux bien sombre, les crêtes presque lumineuses. Elles rebondissent, se croisent avec celles qui arrivent, et le jeu de l'interférence commence. Certaines disparaissent d'un coup, d'autres se démultiplient en vaguelettes plus petites, mais conservant leur orienta...

La fin du moooonde après la fin de l'année

 Ah, tiens, voilà qu'on annonce pour l'année prochaine une autre réédition, après mon Cosmonautes : C'est une version un peu augmentée et au format poche de mon essai publié à l'occasion de la précédente fin du monde, pas celle de 2020 mais celle de 2012. Je vous tiens au courant dès que les choses se précisent. Et la couve est, comme de juste, de Melchior Ascaride.

Qu'elle était verte ma vallée

 Un truc intéressant, quand on anime (ou co-anime) des ateliers de prospective dans un cadre institutionnel, c'est qu'on a l'occasion de causer avec des gens de profils très différents, travaillant dans des cadres parfois opposés. L'un des gros sujets évoqués, ce sont les conséquences du changement climatique au niveau environnemental et humain. Et les adaptations nécessaires. Oui, Mad Max est une possibilité d'adaptation Pas la plus positive, ceci dit   Là, tout dernièrement, j'ai croisé dans ce cadre des gens du monde associatif, du travail social et du travail sur l'environnement. Lors d'un travail préliminaire, on a essayé de situer chacun sur un gradient de pessimisme quant à l'avenir. Les gens du monde associatif et les travailleurs sociaux étaient étonnamment optimistes. Ils voient quotidiennement toutes sortes de bonnes volontés, un intérêt croissant et de mieux en mieux informé sur ces questions. Ils ont conscience de l'énorme travail qu...