D'après une étude, le changement climatique fera une victime de taille d'ici 2080 : le café Arabica. En effet, c'est un café qui, pour être cultivé, a besoin de conditions de température et d'humidité assez précises. Conditions qui seront de plus en plus difficile à réunir à l'avenir, semble-t-il. Donc, en 2080, faudra se contenter d'un café bas de gamme, voire de divers erzatz de type chicorée. Non que je dédaigne la chicorée, j'en bois de temps en temps, mais comme carburant pour bosser, c'est pas ça.
Vous me direz, en 2080, j'aurai plus de cent ans, et donc primo, je serai peut-être à la retraite et j'aurai moins besoin de carburant pour bosser (quoique j'aime trop écrire pour envisager d'arrêter sérieusement), deuzio, la dictature hygiéno-bienêtriste aura probablement marqué encore quelques points et réussi à faire interdire ce noir breuvage qui pervertit la jeunesse, troizio, peut-être que je serai tout bêtement trop esquinté pour tenir une tasse de mes mains tremblantes, et comme j'ai toujours considéré que boire le café à la paille, c'est mal, je me vois mal déroger à un principe aussi défendable, et quatrzio, si ça se trouve, en plus, je serai clamecé, donc le problème ne concernera plus que mon âme dans son lieu de repos, à supposer bien sûr que j'en aie une en état de marche.
Bref, je me retrouve exactement dans la même situation que mon célèbre ancêtre Ouglouk Dents-Pourries, qui déprimait parce qu'en 19.000 avant Jules César un climatologue mésolithique lui avait annoncé que le réchauffement allait mettre fin à l'approvisionnement en bidoche de rhinocéros laineux vers 8500 avant Jésus-Christ ou, dans le meilleur des cas, 8000 avant Juno Coelivora, une dame qui officiait derrière les latrines du Forum. Ça avait tellement déprimé ce pauvre Ouglouk qu'il était allé graver des graffitis obscènes sur la cloison des chiottes de la cafète, dans la grotte Cosquer. Il était comme ça, Ouglouk. Il tenait à son petit confort et à des valeurs saines, au premier rang desquelles le steak de rhinocéros laineux à la sauce aux airelles. Son désarroi me fait encore mal aujourd'hui quand j'y pense.
Bref. Tout ça pour dire que ça m'emmerderait que le café disparaisse (alors que je ne verserai pas une larme pour le Red Bull, par exemple).
Bon, en dehors de ça, je rappelle aux habitants du Vexin que je serai dans leur quartier demain à signer des bouquins, précisément à la salle Pompidou, à Marines (Val d'Oise). Je serai en dédicace de 10 heures à 17 heures, qu'on se le dise ! (et on m'a assuré que j'aurai du café à volonté)
Vous me direz, en 2080, j'aurai plus de cent ans, et donc primo, je serai peut-être à la retraite et j'aurai moins besoin de carburant pour bosser (quoique j'aime trop écrire pour envisager d'arrêter sérieusement), deuzio, la dictature hygiéno-bienêtriste aura probablement marqué encore quelques points et réussi à faire interdire ce noir breuvage qui pervertit la jeunesse, troizio, peut-être que je serai tout bêtement trop esquinté pour tenir une tasse de mes mains tremblantes, et comme j'ai toujours considéré que boire le café à la paille, c'est mal, je me vois mal déroger à un principe aussi défendable, et quatrzio, si ça se trouve, en plus, je serai clamecé, donc le problème ne concernera plus que mon âme dans son lieu de repos, à supposer bien sûr que j'en aie une en état de marche.
Bref, je me retrouve exactement dans la même situation que mon célèbre ancêtre Ouglouk Dents-Pourries, qui déprimait parce qu'en 19.000 avant Jules César un climatologue mésolithique lui avait annoncé que le réchauffement allait mettre fin à l'approvisionnement en bidoche de rhinocéros laineux vers 8500 avant Jésus-Christ ou, dans le meilleur des cas, 8000 avant Juno Coelivora, une dame qui officiait derrière les latrines du Forum. Ça avait tellement déprimé ce pauvre Ouglouk qu'il était allé graver des graffitis obscènes sur la cloison des chiottes de la cafète, dans la grotte Cosquer. Il était comme ça, Ouglouk. Il tenait à son petit confort et à des valeurs saines, au premier rang desquelles le steak de rhinocéros laineux à la sauce aux airelles. Son désarroi me fait encore mal aujourd'hui quand j'y pense.
Bref. Tout ça pour dire que ça m'emmerderait que le café disparaisse (alors que je ne verserai pas une larme pour le Red Bull, par exemple).
Bon, en dehors de ça, je rappelle aux habitants du Vexin que je serai dans leur quartier demain à signer des bouquins, précisément à la salle Pompidou, à Marines (Val d'Oise). Je serai en dédicace de 10 heures à 17 heures, qu'on se le dise ! (et on m'a assuré que j'aurai du café à volonté)
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