Le combo de l'apocalypse, pour moi, c'est manger épicé quand il fait lourd et orageux. C'est la garantie d'une nuit fiévreuse aux limites du cauchemar.
Là, j'étais un soldat napoléonien, une estafette chargée de passer des messages à droite et à gauche, notamment à une position d'artillerie un peu excentrée. Ça castagnait ferme. Charges de cavalerie, décharges de mousquets, tirs de canon, engueulades, fumées, pluie de bouillasse et de caillasse.
Et à me réveiller toutes les quelques minutes, en sueur, sachant très bien que ce n'est qu'un rêve, mais continuant à batailler dans ma tête alors que je contemple le plafond avant de sombrer à nouveau.
Et ainsi de suite pendant plusieurs heures, jusqu'à ce que j'aille me servir un café.
De la canonnade plein les méninges, mal au crâne, plein de boulot et du monde. Qu'est-ce qui pourrait mal se passer aujourd'hui, hein ?
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