Encore un rêve de transports en commun. Après un petit-dèj dans une espèce de librairie salon de thé, je me rends à un rendez-vous à l'autre bout de Paris. J'y amène une pizza, que je porte sur le dos grâce à une sorte de harnais qui m'a été refilé par le libraire, "un modèle tortue ninja", a-t-il précisé.
Tout déconne dans les transports, entre le type chelou qui me demande mon avis sur des trucs glauques, me poussant à descendre trois arrêts avant celui prévu, le bus qui passe devant un cimetière de tours Eiffel, un terrain vague où des modèles de 30 ou 40 mètres du monument rouillent après avoir été distordus par... des incendies, peut-être ? Ou le Réchauffement ? Et enfin je suis lâché sur les quais de Seine, à un endroit que je ne connais pas, ma pizza sur le dos, à ne pas pouvoir demander mon chemin parce que les rues sont vides.
Faut vraiment que j'arrête la muscade le soir, moi. Ça ne me réussit décidément pas.
Commentaires