Des fois, c'est à s'arracher les cheveux à pleines poignées. Heureusement que j'en ai plus, sinon je me ferais un total look captain Jeon-Louc Piccooorde.
D'accord, les vacances se terminent (j'ai même pu déconnecter quelques jours et partir en famille), mais force est de constater que le flux de boulot demeure.
Et le boulot, des fois, c'est compliqué. On peut être lancé sur une traduction pas simple, mais avoir trouvé son rythme et avancer à une bonne cadence, lorsqu'on bute sur un vrai truc difficile. Là on fait une pause, et juste avant de reprendre, bim, des mails réclamant qui un article, qui un correctif sur un vieux boulot, qui un complément sur un truc en cours mais qui n'a rien à voir, des factures à remanier ou à relancer, des illustrations à remonter. On se dit (avec un certain sens de la procrastination) que c'est une aubaine, que ça changera les idées, etc. Et puis il faut du temps pour abattre tout ça, et lorsqu'on se remet à la trad, le machin galère est toujours là, mais de surcroît on n'est plus dedans.
Dans l'intervalle, le semblant de progression qu'on avait cru mettre en place sur l'écriture du prochain roman s'est vaporisé lui aussi. Se remettre dedans, c'est à chaque fois, dès lors, repartir en arrière, relire dix ou vingt pages, rebricoler dedans avant de taper la moindre ligne nouvelle.
Et ainsi de suite.
Y a des moments comme ça. Bon, de toute façon, ça reste du boulot qui avance, c'est ce que je me dis.
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