C'est très curieux, ces phases d'écriture où l'on avance par soustraction. Pour faire avancer un roman, on taille dedans, on vire des trucs, on supprime. Alors on ne met pas ça à la poubelle, hein. En tout cas, je ne procède pas comme ça. Mais on colle toutes les parties ôtées dans un fichier de notes auquel on sait qu'il est peu probable qu'on retouche un jour. Même les morceaux qu'on pourrait être tenté de remettre ailleurs, on a tendance à les réécrire en profondeur auparavant. Une fois ces prélèvements effectués et les cicatrices recousues, on peut se remettre à avancer, à tomber du chapitre et de la scène. Tout ce poids mort empêchait l'histoire d'avancer, faut croire. Y a ce côté vieille deux-chevaux qui a du mal à démarrer, parfois, dans l'écriture. Ou qui négocie mal une côté un peu raide, je ne sais pas. Mon peu d'appétence pour la chose automobile rend mes métaphores un peu hasardeuses. Bref. Une petite livraison du jour, pour montr...
Des lunettes pour voir l'invisible en relief !