Bon, reviendu de ma petite intervention à la Sorbonne, aux côtés de ces forts estimables camarades que sont Jean Depelley, Alain Delaplace et Mickael Géreaume pour causer de Jack Kirby, le ze king de les comics. Merci d'ailleurs à Guillaume Prevost pour cette opportunité de causer d'un sujet qui nous tenait à cœur à tous dans cette institution prestigieuse.
Bref, nous nous sommes retrouvés sous le regard sévère du Cardinal de Richelieu (le premier vrai super-vilain de l'histoire de la littérature, grâce à Monsieur Alexandre D. de Villers-Cotterêts, ce qui nous a semblé curieusement approprié) pour la première conférence consacrée par la vénérable institution à un auteur de comics. Que de chemin parcouru depuis le premier mémoire de maîtrise consacré à ces sujets il y a 25 ans (si jeune Mabuse, il était signé par un certain Jean-Marc Lainé, qui a continué à sévir dans ce domaine par la suite) (son bouquin sur Stan Lee est en vente dans toutes les librairies) et du coup nous étions tous un peu émus et tendus.
Plutôt que de résumer mon intervention (à base de fins du monde, de batailles eschatologiques originelles et de comparaisons avec Tolkien), je vais vous faire part d'une astuce de vieux briscard pour ce genre de colloque où l'on arrive en mode terrorisé. Garder sa contenance est primordial. Et il suffit d'un rien pour la perdre. Genre partir dans une boucle à répéter un argument déjà donné trois minutes avant, se décaler par rapport à son iconographie, louper un enchaînement, etc.
L'astuce, et les assistants hier (et à d'autres confs) l'auront peut-être remarqué, c'est quand on bugge, de se racler la gorge, éructer un "scusez-moi", prendre le temps de se servir un verre d'eau et de la boire. Les cinq à huit secondes permettent de se remettre dans le fil, ou de balancer un "par ailleurs" qui permet d'enchaîner sur tout à fait autre chose sans que ça ait l'air random.
Bon, c'était cool, et le public était super avec plein de questions intéressantes. Merci à tout le monde !
Bref, nous nous sommes retrouvés sous le regard sévère du Cardinal de Richelieu (le premier vrai super-vilain de l'histoire de la littérature, grâce à Monsieur Alexandre D. de Villers-Cotterêts, ce qui nous a semblé curieusement approprié) pour la première conférence consacrée par la vénérable institution à un auteur de comics. Que de chemin parcouru depuis le premier mémoire de maîtrise consacré à ces sujets il y a 25 ans (si jeune Mabuse, il était signé par un certain Jean-Marc Lainé, qui a continué à sévir dans ce domaine par la suite) (son bouquin sur Stan Lee est en vente dans toutes les librairies) et du coup nous étions tous un peu émus et tendus.
Plutôt que de résumer mon intervention (à base de fins du monde, de batailles eschatologiques originelles et de comparaisons avec Tolkien), je vais vous faire part d'une astuce de vieux briscard pour ce genre de colloque où l'on arrive en mode terrorisé. Garder sa contenance est primordial. Et il suffit d'un rien pour la perdre. Genre partir dans une boucle à répéter un argument déjà donné trois minutes avant, se décaler par rapport à son iconographie, louper un enchaînement, etc.
L'astuce, et les assistants hier (et à d'autres confs) l'auront peut-être remarqué, c'est quand on bugge, de se racler la gorge, éructer un "scusez-moi", prendre le temps de se servir un verre d'eau et de la boire. Les cinq à huit secondes permettent de se remettre dans le fil, ou de balancer un "par ailleurs" qui permet d'enchaîner sur tout à fait autre chose sans que ça ait l'air random.
Bon, c'était cool, et le public était super avec plein de questions intéressantes. Merci à tout le monde !
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