L'ami Sébastien Célimon causait tout dernièrement de Vegeta sur son blog pop culturel. Il s'interrogeait sur la popularité durable de ce personnage pourtant conçu pour être antipathique. Pour ceux qui ne le connaîtraient pas, Vegeta est un personnage de Dragonball Z, apparu au départ comme méchant, puis rejoignant les héros sans pour autant se départir d'une morgue et d'un mauvais caractère à rendre jaloux un Alan Rickman des grands jours.
C'est lui, pour faire simple.
Moi, de mon côté, j'ai toujours eu comme un menu souci avec ce super-saiyan (pour en savoir plus long sur les super-saiyans, n'hésitez pas à consulter ce petit article que j'avais commis il y a quelque temps), dès que je l'ai découvert à l'occasion d'une diffusion de Dragon Ball Z à la télé. Quand son nom a été prononcé, j'ai éclaté direct d'un rire tonitruant. Parce que pour moi, "Vegeta" ça renvoyait à un truc très précis et beaucoup moins bad-ass qu'un super-saiyan. Vegeta, pour moi, il a forcément la tête de ce cuisinier rigolard dont la toque ornait les boites en fer de cette épice bonne à tout (soupe, sauce, rôtis, rails à la sauvette après une cuite au rakija) que toutes les cuisinières yougoslaves connaissaient bien. Maintenant, signe des temps, le bazar est vendu dans des sachets mous, bof, et le cuistot a des joues plus roses avec un dégradé photoshop moche, mais en vrai, Vegeta, pour moi, c'est ça. Forcément, j'ai du mal à prendre le guerrier au sérieux.
bon, lui, je l'imagine pas avec la voix d'Eric Legrand
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