Semaine un peu agitée, entre accidents à gérer, virus de saison, boulot, rendez-vous loupés, relecture pour la huitième fois du même bouquin pour traquer la dernière virgule mal placée avant qu'il ne parte chez l'imprimeur. Et puis écrire un article un peu pointu. Et des bouts de scénars. Et des trads. Et un bout de roman. La routine, quoi.
Et puis, forcément, vous vous en doutez, j'ai suivi de près tout ce qui concernait Rosetta et Philae. Et bien entendu, je suis gravement frustré. Pas à cause des soucis rencontrés par la petite sonde quand elle a tenté de se poser sur la comète : des soucis de ce genre sont inévitables. Un appareil de ce genre ne se pilote pas aussi simplement qu'un drone quadricoptère asservi à un iPhone, d'autant qu'il y a un lag de plus de vingt minutes dans chaque sens, une visibilité allant de médiocre à nul, sans compter le fait que tout se déroule à une température qui transformerait sur place une armée de pingouins en promotion du mois chez Picard. Les techniciens qui contrôlaient Philae ont mis dans la cible, et les rebonds, pentes et autres accidents du terrain ne sont que des péripéties. Les instruments ont globalement bien fonctionné avant que les batteries ne lâchent (mais la sonde a été légèrement déplacée pour permettre au soleil de les recharger péniblement, donc l'histoire n'est probablement pas finie), et c'est là que la frustration s'installe.
Certaines des données sont en cours de traitement, et il y a un énorme boulot de dépouillement à faire dessus. Mais certaines autres sont déjà connues… Mais sous embargo : les responsables ont un accord avec la presse scientifiques, et les infos ne sortiront qu'à la publication des articles. Il faut donc attendre. Non pas le traitement, non pas la transmission… Mais la publication.
Je comprends bien entendu les raisons de la chose, et elles sont légitimes, mais c'est un peu comme une fin de saison de Game of Thrones*, on est tout de suite en mode "vite la suite" ! Surtout qu'une partie de ces données sont à la clé de nos conceptions de la formation du système solaire, et que les résultats des prélèvement de Philae peuvent les confirmer ou, au contraire, nous conduire à les réviser radicalement. Comme quoi y a pas besoin d'un gros méchant pour avoir un bon suspense.
*Accessoirement, je trouve très flippant qu'ils aient pris lord Littlefinger pour promouvoir Rosetta, dans ce superbe clip diffusé la semaine dernière.
Et puis, forcément, vous vous en doutez, j'ai suivi de près tout ce qui concernait Rosetta et Philae. Et bien entendu, je suis gravement frustré. Pas à cause des soucis rencontrés par la petite sonde quand elle a tenté de se poser sur la comète : des soucis de ce genre sont inévitables. Un appareil de ce genre ne se pilote pas aussi simplement qu'un drone quadricoptère asservi à un iPhone, d'autant qu'il y a un lag de plus de vingt minutes dans chaque sens, une visibilité allant de médiocre à nul, sans compter le fait que tout se déroule à une température qui transformerait sur place une armée de pingouins en promotion du mois chez Picard. Les techniciens qui contrôlaient Philae ont mis dans la cible, et les rebonds, pentes et autres accidents du terrain ne sont que des péripéties. Les instruments ont globalement bien fonctionné avant que les batteries ne lâchent (mais la sonde a été légèrement déplacée pour permettre au soleil de les recharger péniblement, donc l'histoire n'est probablement pas finie), et c'est là que la frustration s'installe.
Certaines des données sont en cours de traitement, et il y a un énorme boulot de dépouillement à faire dessus. Mais certaines autres sont déjà connues… Mais sous embargo : les responsables ont un accord avec la presse scientifiques, et les infos ne sortiront qu'à la publication des articles. Il faut donc attendre. Non pas le traitement, non pas la transmission… Mais la publication.
Je comprends bien entendu les raisons de la chose, et elles sont légitimes, mais c'est un peu comme une fin de saison de Game of Thrones*, on est tout de suite en mode "vite la suite" ! Surtout qu'une partie de ces données sont à la clé de nos conceptions de la formation du système solaire, et que les résultats des prélèvement de Philae peuvent les confirmer ou, au contraire, nous conduire à les réviser radicalement. Comme quoi y a pas besoin d'un gros méchant pour avoir un bon suspense.
*Accessoirement, je trouve très flippant qu'ils aient pris lord Littlefinger pour promouvoir Rosetta, dans ce superbe clip diffusé la semaine dernière.
Commentaires
C'est passionnant.
Il y a aussi ces astronautes qui vivent dans la station spatiale et envoie des photos de la terre et de l'espace tous les jours c'est superbe ça fait rêver.