Alors l'internet était en panne chez moi. Ça m'arrive rarement, mais ça arrive parfois. Après moult manipes ésotériques, j'ai réussi à remettre tout en route, quoique de façon vacillante. Et là, pouf, mail de Fef, le scénariste de Métal Maniax. Ça fait quelques temps qu'il s'amuse à poster sur son blog des reprises improbables. Et parfois, il m'en envoie la primeur, car il sait que je suis un grand pervers amateur de ce genre de trucs, un fan de Light my Fire en Flamenco, de One Vision en techno nazie et autres Beat It en merengue cubain. Et là, bref, il m'a envoyé encore un truc lamentable dans le genre, du Metallica en celtique, et alors que normalement, je ne devrais même pas trop faire le con avec mon internet vacillant et qu'en plus j'ai du boulot, et fatalement, malgré tout, j'ai fourbi une riposte. Et puis, comme souvent dans ces cas-là, un clic sur un lien en entraine un autre, et on se retrouve... à aller plus loin, trop loin, éternellement, de nuages en marécages, de vent d'Espagne en pluie d'équateur, par delà le bord flou de la santé mentale, dans des contrées où il ne faudrait pas aller. En fait, là :
Et là, je crois que ça vaut le prix Shine on me pour l'année 2012. Au moins. C'est juste trop de choses dedans, trop de bonne volonté complètement dévoyée, trop de retour aux années 80, trop de kitcherie, trop de voix mélangeant le velours et la guimauve à parts égales (et la guimauve sur le velours, je vous raconte pas comment c'est dur à ravoir, à 40° en machine), trop d'effets de lumière à trente centimes d'euros, trop de bonheur, quoi.
Commentaires
C'est normal qu'il y ait Caradoc dedans ? Ou c'est un sosie ?