Alors voilà : je lisais une chronique économique à propos de l'épineux problème que posent les terres rares. Comme leur nom l'indique, ces minerais ne sont pas très courants. Or, depuis quelques années, ils sont au cœur de la fabrication de tous les petits bazars dont on a du mal à se passer* : ampoules à basse consommation, smartphones, ordinateurs, tablettes, écrans plats, etc. et qu'on fabrique en quantités toujours plus importantes. Et comme la Chine détient l'essentiel des réserves et en fait la plus grosse consommation, ça pose problème à tous les autres pays. Au point qu'on envisage de profiter du réchauffement climatique pour creuser au Groenland et dans des coins du genre pour équilibrer tout ça.
Or, je viens de voir qu'un industriel français dont je ne citerai pas le nom (mais dont j'ai pas mal utilisé en mon temps les petits blocs-notes orange) venait de mettre en place une filière pour recycler les terres rares présentes dans les ampoules électriques. Et bien entendu, tout le monde applaudit à cette initiative de bon aloi, frappée au coin du bon sens à la fois écologique et économique (car ces terres rares, relâchées dans l'environnement, sont un polluant toxique). Joli coup de com' pour la boite en question.
Et là, d'un coup, je m'interroge. Depuis que les ampoules basse consommation sont sorties, il y a de ça déjà quelques années, on nous rappelle à tout coup qu'il ne faut pas les jeter à la poubelle, mais les mettre dans des bacs à recycler prévus à cet effet. Ce qui fait que j'ai un sac à ampoules, que je vais porter au bac de la supérette du coin chaque fois qu'il est plein (pas souvent : tout comme le lapin qui fait rataplan tching tching, elles durent vraiment plus longtemps). La question qui se pose, c'est : elles étaient recyclées comment ? Je savais qu'on récupérait le mercure (gros polluant industriel, pour le coup), mais le reste ? On en faisait quoi, si on n'a que seulement maintenant l'idée de récupérer les terres rares qui valent pourtant pas mal de pognon et sont dangereuses ? Qu'est-ce qu'on a fait des années de déchets générés par le recyclage ?
On se paierait pas encore une fois nos fioles, par le plus grand des hasards ?
(Pendant ce temps-là, on m'apprend que les zicos et les créateurs de mode s'inspirent des années 90 pour leurs nouvelles productions. ils n'ont à ce point plus d'idées pour en être réduits à recycler des fonds de poubelles culturelles ?)
* à des degrés divers : je n'ai ni smartphone, ni tablette, par exemple.
Or, je viens de voir qu'un industriel français dont je ne citerai pas le nom (mais dont j'ai pas mal utilisé en mon temps les petits blocs-notes orange) venait de mettre en place une filière pour recycler les terres rares présentes dans les ampoules électriques. Et bien entendu, tout le monde applaudit à cette initiative de bon aloi, frappée au coin du bon sens à la fois écologique et économique (car ces terres rares, relâchées dans l'environnement, sont un polluant toxique). Joli coup de com' pour la boite en question.
Et là, d'un coup, je m'interroge. Depuis que les ampoules basse consommation sont sorties, il y a de ça déjà quelques années, on nous rappelle à tout coup qu'il ne faut pas les jeter à la poubelle, mais les mettre dans des bacs à recycler prévus à cet effet. Ce qui fait que j'ai un sac à ampoules, que je vais porter au bac de la supérette du coin chaque fois qu'il est plein (pas souvent : tout comme le lapin qui fait rataplan tching tching, elles durent vraiment plus longtemps). La question qui se pose, c'est : elles étaient recyclées comment ? Je savais qu'on récupérait le mercure (gros polluant industriel, pour le coup), mais le reste ? On en faisait quoi, si on n'a que seulement maintenant l'idée de récupérer les terres rares qui valent pourtant pas mal de pognon et sont dangereuses ? Qu'est-ce qu'on a fait des années de déchets générés par le recyclage ?
On se paierait pas encore une fois nos fioles, par le plus grand des hasards ?
(Pendant ce temps-là, on m'apprend que les zicos et les créateurs de mode s'inspirent des années 90 pour leurs nouvelles productions. ils n'ont à ce point plus d'idées pour en être réduits à recycler des fonds de poubelles culturelles ?)
* à des degrés divers : je n'ai ni smartphone, ni tablette, par exemple.
Commentaires
Exaque !