Mercredi soir, je donne une conférence (Figures et mythes des super-héros, 20h30 à la médiathèque de Thouars, pour ceux qui seraient dans le coin). C'est pas du tout la première fois que ça m'arrive, je commence à être rodé. Mieux encore, c'est la reprise d'une conférence que j'ai déjà faite il y a quatre ans. Donc un truc déjà tout près, qu'il me suffit juste de réviser un peu pour être paré. Le rêve, quoi.
Sauf que je suis moi. Et donc, en révisant le truc, je me dis des trucs du genre "ah, cette image est en trop, ça n'apporte rien, je peux la virer" ou "tiens, là ce serait bien de rajouter telle image, qui permettra de marquer tel point". Puis "ah, c'est vrai que mon ancien système de classement des images générait parfois des désordres selon les ordinateurs qui servaient à les projeter, je vais tout renommer pour éviter ce genre de désagréments". Et en renommant tout, forcément "cette partie là, en fait, ce serait mieux qu'elle soit plutôt à tel endroit, non, ce serait plus fluide".
Réviser une conférence, c'est l'affaire de deux heures, histoire de se la remettre en tête. Là, ça fait deux jours que je suis dessus et c'est un foutu champ de ruines. Et je suis le premier à dire que remanier en profondeur une conférence deux jours avant de la prononcer, c'est le meilleur moyen de se prendre les pieds dans le tapis.
Je me foutrais des baffes, tiens.
Sauf que je suis moi. Et donc, en révisant le truc, je me dis des trucs du genre "ah, cette image est en trop, ça n'apporte rien, je peux la virer" ou "tiens, là ce serait bien de rajouter telle image, qui permettra de marquer tel point". Puis "ah, c'est vrai que mon ancien système de classement des images générait parfois des désordres selon les ordinateurs qui servaient à les projeter, je vais tout renommer pour éviter ce genre de désagréments". Et en renommant tout, forcément "cette partie là, en fait, ce serait mieux qu'elle soit plutôt à tel endroit, non, ce serait plus fluide".
Réviser une conférence, c'est l'affaire de deux heures, histoire de se la remettre en tête. Là, ça fait deux jours que je suis dessus et c'est un foutu champ de ruines. Et je suis le premier à dire que remanier en profondeur une conférence deux jours avant de la prononcer, c'est le meilleur moyen de se prendre les pieds dans le tapis.
Je me foutrais des baffes, tiens.
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