Dans la série "ça paye d'être raisonnable", je trainais mes bottes dans une librairie qui vend de l'occase et de la vieillerie, comme ça m'arrive souvent. Mon regard a été attiré par un recueil d'un illustrateur de la Belle Epoque que j'apprécie. Mais le prix du truc était dissuasif. Pas si élevé que ça, ceci dit, mais pas raisonnable en ce moment. En octobre, je l'aurais pris sans hésister, par exemple. Au prix d'un effort de volonté qui m'emplit d'une fierté sans borne, tel le pochetron qui repose une bouteille sans en dépuceler le goulot, j'ai reposé le bouquin.
Et j'ai continué à fureter.
Et dans un bac, j'ai déniché pour même pas une poignée d'Euros un exemplaire des Chants de Guerre et de Mort, de Robert E. Howard. Bouquin que je n'avais eu qu'une fois entre les mains en vingt ans, et qui est à peu près introuvable. Et que j'ai eu pour rien. (bon, c'était pas l'édition illustrée, mais même l'autre est rare)
J'aurais pris le recueil de Robida (oui, c'était du Robida, vous imaginez l'effort que ça a été de le reposer), je serais allé payer tout de suite et j'aurais pris mes cliques et mes claques. Mais là, du fait que j'ai été raisonnable, j'ai pu dénicher cette perle.
Je suis content, du coup.
Et j'ai continué à fureter.
Et dans un bac, j'ai déniché pour même pas une poignée d'Euros un exemplaire des Chants de Guerre et de Mort, de Robert E. Howard. Bouquin que je n'avais eu qu'une fois entre les mains en vingt ans, et qui est à peu près introuvable. Et que j'ai eu pour rien. (bon, c'était pas l'édition illustrée, mais même l'autre est rare)
J'aurais pris le recueil de Robida (oui, c'était du Robida, vous imaginez l'effort que ça a été de le reposer), je serais allé payer tout de suite et j'aurais pris mes cliques et mes claques. Mais là, du fait que j'ai été raisonnable, j'ai pu dénicher cette perle.
Je suis content, du coup.
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