Ce qu'il y a de bien, avec l'insomnie (faut que ça ait un côté positif, hein, sinon ce serait déprimant), c'est que la cervelle y fonctionne à plein régime sans rien pour la déranger. Parce qu'à deux heures du mat', pas de téléphone qui sonne, pas de ménage ni de vaisselle à faire (le lave-vaisselle programmé s'en charge précisément à cette heure, et passer l'aspi c'est un coup à se faire démonter la tronche à coup de tabouret ikéa par les autres habitants de la maison ligués), et donc, quand on est trop éclaté pour lire, on coupe la lumière et on laisse les neurones divaguer.
Le problème du procédé, c'est que le lendemain, en général, on a globalement tout oublié de ce à quoi on a pensé. Ou une fois bien réveillé, quand on n'a pas oublié, on a vite fait de se rendre compte que la machine à tourné à vide et n'a produit que du fumier.
Et puis des fois, on se souvient, et le truc est pas mal. Et là, au lieu de se remettre au boulot (au choix, cinq trads pour le mois prochain, des relectures diverses, compiler de vieux textes pour un éditeur qui veut en utiliser des extraits dans une antho, ou finir L'Île de Peter dont j'ai promis le manuscrit pour dans… oh putain, douze jours) on noircit des pages de notes.
Là, en deux heures, j'ai brossé tout un contexte d'univers de SF et un personnage principal qui me semble vachement original et intéressant. J'ai pas la moindre idée à ce stade de l'histoire qui pourra aller avec, mais y a déjà suffisamment de matériel pour pouvoir remonter le récit comme un petit singe à ressort qui joue des cymbales, le lancer et voir dans quelle direction il m'emmène, sans doute un roman à la John Varley.
Bon, faut vraiment pas que je fasse ça trop souvent, par contre : un fichier de notes de ce genre, après, c'est un an de taf pour l'exploiter correctement, donc pas la peine d'enchaîner les nuits blanches, j'aurai jamais assez de toute ma vie pour produire les bouquins qui iraient avec, et en plus j'ai une petite mine, ce matin. J'ai sans doute trop creusé…
Le problème du procédé, c'est que le lendemain, en général, on a globalement tout oublié de ce à quoi on a pensé. Ou une fois bien réveillé, quand on n'a pas oublié, on a vite fait de se rendre compte que la machine à tourné à vide et n'a produit que du fumier.
Et puis des fois, on se souvient, et le truc est pas mal. Et là, au lieu de se remettre au boulot (au choix, cinq trads pour le mois prochain, des relectures diverses, compiler de vieux textes pour un éditeur qui veut en utiliser des extraits dans une antho, ou finir L'Île de Peter dont j'ai promis le manuscrit pour dans… oh putain, douze jours) on noircit des pages de notes.
Là, en deux heures, j'ai brossé tout un contexte d'univers de SF et un personnage principal qui me semble vachement original et intéressant. J'ai pas la moindre idée à ce stade de l'histoire qui pourra aller avec, mais y a déjà suffisamment de matériel pour pouvoir remonter le récit comme un petit singe à ressort qui joue des cymbales, le lancer et voir dans quelle direction il m'emmène, sans doute un roman à la John Varley.
Bon, faut vraiment pas que je fasse ça trop souvent, par contre : un fichier de notes de ce genre, après, c'est un an de taf pour l'exploiter correctement, donc pas la peine d'enchaîner les nuits blanches, j'aurai jamais assez de toute ma vie pour produire les bouquins qui iraient avec, et en plus j'ai une petite mine, ce matin. J'ai sans doute trop creusé…
Commentaires
Oublie pas la bagarre entre ninjas et Alices (Wonderland).
Je te rejoins entièrement.
O.