Il m'arrive de plaisanter (et en fait, j'ai même fini par le mettre sur ma carte de visite) en me présentant comme un "consultant en trucs foutraques". C'est quand même un super métier, ça. Je me retrouve à inventer des trucs pas possibles pour des confrères auteurs, ou à faire pour eux des recherches sur des sujets complètement ésotériques genre propulsions avancées, sectes apocalyptiques, mythes des constellations ou contextualisation de corpus de manuscrits fragmentaires.
Hier, par exemple, j'ai passé une petite heure à une table de buvette à inventer une base secrète de méchant façon James Bond, dans un décor bien entendu aussi insolite que grandiose, pour la bande dessinée d'un copain. Bon, les gens des tables d'à-côté nous regardaient bizarre, à force. C'est la rançon du génie, il n'est pas toujours compris à sa juste valeur.
Pour le même projet, il va falloir que je me plonge dans le droit international des siècles passés, notamment pour tout ce qui concerne l'établissement de colonies. Je ne suis même pas tout à fait certain de savoir par où commencer mais bah, je trouverai bien.
Au rayon doc, et pour tout à fait autre chose (là c'est moi qui me suis passé commande à moi-même d'une notule sur le sujet) (oui, j'étais schizophrène, mais nous allons beaucoup mieux), je décortique tout ce qui concerne les royaumes gallois des âges obscurs (j'ai d'ailleurs découvert l'existence d'un éphémère royaume de Morgannwg, mais vérification faite, aucun rapport avec la fée Morgane et j'ai été déçu) en prévision d'un projet qui n'est même pas pour tout de suite. Mais sur lequel je veux être prêt à dégainer directement le moment venu.
Bref. Au lieu d'aller boire des pastagas sous des tonnelles, je continue à bosser. Et si à la buvette où je jouais les Blofeld, je n'ai pas bu de pastaga, c'est essentiellement parce qu'ils n'en proposaient pas, ce qui peut-être a contribué à me mettre dans la peau d'un super-méchant se taillant un repaire pour conquérir le monde, allez savoir. Mon nom de super-méchant, c'est Lex Lavitch, tenez-le vous pour dit.
Hier, par exemple, j'ai passé une petite heure à une table de buvette à inventer une base secrète de méchant façon James Bond, dans un décor bien entendu aussi insolite que grandiose, pour la bande dessinée d'un copain. Bon, les gens des tables d'à-côté nous regardaient bizarre, à force. C'est la rançon du génie, il n'est pas toujours compris à sa juste valeur.
Pour le même projet, il va falloir que je me plonge dans le droit international des siècles passés, notamment pour tout ce qui concerne l'établissement de colonies. Je ne suis même pas tout à fait certain de savoir par où commencer mais bah, je trouverai bien.
Au rayon doc, et pour tout à fait autre chose (là c'est moi qui me suis passé commande à moi-même d'une notule sur le sujet) (oui, j'étais schizophrène, mais nous allons beaucoup mieux), je décortique tout ce qui concerne les royaumes gallois des âges obscurs (j'ai d'ailleurs découvert l'existence d'un éphémère royaume de Morgannwg, mais vérification faite, aucun rapport avec la fée Morgane et j'ai été déçu) en prévision d'un projet qui n'est même pas pour tout de suite. Mais sur lequel je veux être prêt à dégainer directement le moment venu.
Bref. Au lieu d'aller boire des pastagas sous des tonnelles, je continue à bosser. Et si à la buvette où je jouais les Blofeld, je n'ai pas bu de pastaga, c'est essentiellement parce qu'ils n'en proposaient pas, ce qui peut-être a contribué à me mettre dans la peau d'un super-méchant se taillant un repaire pour conquérir le monde, allez savoir. Mon nom de super-méchant, c'est Lex Lavitch, tenez-le vous pour dit.
Commentaires
ce qui m'intéresse, c'est aussi comment on déterminait l'étendue de l'arrière-pays autour d'un comptoir, aussi.