Je parlais hier de "consultations en trucs absurdes". Dans le genre, pour dépanner un collègue traducteur l'autre jour, j'ai épluché un manuel de fauconnerie. Avec un glossaire très bien fait de termes spécifique à cette forme de chasse.
Et j'y ai découvert un mot que je croyais avoir inventé : alèthe. Ceux d'entre vous qui auront lu Eschatôn (encore en vente dans toutes les bonnes librairies) se souviendront peut-être que l'alèthe, dans ce contexte-là, est une plante psychotrope utilisée dans cet univers pour provoquer une forme violente d'anamnèse, un retour du refoulé, un réveil des souvenirs enfouis. Du coup, pour caractériser cette plante imaginaire, j'avais forgé un nom construit sur léthé, le fleuve de l'oubli de la mythologie grecque (une plante de ce nom est d'ailleurs utilisée comme narcotique dans l'univers d'Eschatôn) en y ajoutant un préfixe privatif "a". D'où l'alèthe anamnestique que le vieux Lothe fait fumer à ce pauvre Wangen, avec les conséquences que l'on sait.
Et donc j'ai découvert que l'alèthe était également un genre de faucon, d'une espèce qu'on a cru un temps distincte de celle du faucon pèlerin, et en fait non. Et du coup, en grattant un peu, j'ai découvert qu'il existe également l'alette. Qui est exactement la même chose qu'une membrette, c'est à dire une partie laissée nue d'un pilastre. Simple, quoi. J'ai beau avoir la définition du truc dans un dico antédiluvien, je ne visualise quand même pas des masses.
Dans un tout autre registre, avec le beau temps je vois passer toutes sortes de bestioles chouettes devant chez moi : des portées de canetons sur le fleuve (trop choupi), des libellules de diverses tailles et couleurs (dont l'une, magnifique, aux ailes noires et à l'abdomen assez court, jetant autour d'elle des reflets bleus), divers scarabées et coléoptères, et même un criquet énorme, d'un très beau vert, d'un genre dont j'ignorais qu'il puisse monter si haut vers le Nord.
Je suis loin d'être en vacances, là, et même très loin, mais ce foisonnement de vie dès que je sors de chez moi compense assez largement.
Et j'y ai découvert un mot que je croyais avoir inventé : alèthe. Ceux d'entre vous qui auront lu Eschatôn (encore en vente dans toutes les bonnes librairies) se souviendront peut-être que l'alèthe, dans ce contexte-là, est une plante psychotrope utilisée dans cet univers pour provoquer une forme violente d'anamnèse, un retour du refoulé, un réveil des souvenirs enfouis. Du coup, pour caractériser cette plante imaginaire, j'avais forgé un nom construit sur léthé, le fleuve de l'oubli de la mythologie grecque (une plante de ce nom est d'ailleurs utilisée comme narcotique dans l'univers d'Eschatôn) en y ajoutant un préfixe privatif "a". D'où l'alèthe anamnestique que le vieux Lothe fait fumer à ce pauvre Wangen, avec les conséquences que l'on sait.
Et donc j'ai découvert que l'alèthe était également un genre de faucon, d'une espèce qu'on a cru un temps distincte de celle du faucon pèlerin, et en fait non. Et du coup, en grattant un peu, j'ai découvert qu'il existe également l'alette. Qui est exactement la même chose qu'une membrette, c'est à dire une partie laissée nue d'un pilastre. Simple, quoi. J'ai beau avoir la définition du truc dans un dico antédiluvien, je ne visualise quand même pas des masses.
Dans un tout autre registre, avec le beau temps je vois passer toutes sortes de bestioles chouettes devant chez moi : des portées de canetons sur le fleuve (trop choupi), des libellules de diverses tailles et couleurs (dont l'une, magnifique, aux ailes noires et à l'abdomen assez court, jetant autour d'elle des reflets bleus), divers scarabées et coléoptères, et même un criquet énorme, d'un très beau vert, d'un genre dont j'ignorais qu'il puisse monter si haut vers le Nord.
Je suis loin d'être en vacances, là, et même très loin, mais ce foisonnement de vie dès que je sors de chez moi compense assez largement.
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