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Rectification

 Vu la situation sociale, il est peut-être pas raisonnable que j'aille prendre des billets pour Metz. Donc la dédicace à la librairie La Momie est reportée.

En attendant, je signe par contre le Mercredi 29 mars à 18 heures chez les copains de la librairie La Dimension Fantastique, rue Lafayette à Paris.


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Bien, bien, bien...

Je vois passer beaucoup de trucs sur les dérives du "bien être". Et ça faisait longtemps que j'avais envie de me fendre d'une homélie sur le sujet, mais ce sera une homélie du samedi parce que demain je serai en dédicace. Parce que c'est bien d'interroger ces notions-là, qui sont en général méticuleusement taillées pour qu'on ne se pose pas la question. Vous pouvez le faire Comment est-ce taillé pour ? Rien que par le terme lui-même : on ne peut pas reprocher à quiconque de vouloir aller bien. Le problème, c'est l'injonction à aller bien que recouvre la notion de "bien être". Le mal être, c'est un truc qu'on a tous vécus, et qui ne va pas en s'arrangeant avec les craintes que nous inspirent le présent et l'avenir, les pressions croissantes exercées à divers niveaux par la société. Chacun cherche son équilibre propre, ce n'est pas nouveau ni inquiétant. La sagesse, c'est parvenir à cet équilibre, d'une certaine

"Les criminels ! Ils les ont fait sauter, leurs calembours ! Les fous !"

Ils l'ont fait. On le voyait venir, mais ils n'ont pas résisté. Et les execs de la diffusion française, plutôt que de trouver un truc un peu astucieux et intelligent, genre "Le Sixième Saw", ont balancé le titre américain en l'état sur les affiches. Oui. Ils ont bien écrit "Saw 6". Lisez-le à haute voix plusieurs fois. Vous verrez, c'est beau. Bon, dans un pays où la Miss s'appelle Mortaud, quelque part, j'imagine que ça fait sens. Personnellement, j'ai jamais été client de la série. Le premier m'avait passablement emmerdé, la surenchère, je n'apprécie que quand c'est assumé comme tel, j'ai sans doute passé l'âge, ça me fait beaucoup moins rire que dans les films de cannibales italo-pingouins fauchés des années 70, par exemple. C'est dire.

Magiciens de l'âge d'or

Un article inachevé, qui était la mise à plat de ma conférence d'il y a… trois ans, je crois, à Angoulème. J'aurais dû le boucler pour un mag dont j'ai plus eu de nouvelles, et d'autres urgences se sont présentées depuis. Du coup, je vous le présente en l'état. Il n'y a qu'un tiers du papier, à peu près.   Magiciens des comics Quand Action Comics n°1 sort en 1938, le personnage qui orne sa couverture entre immédiatement dans l'histoire. L'histoire est connue : avec Superman, les jeunes Siegel et Shuster viennent d'inventer le super-héros. Ce qui est moins connu, c'est le reste du sommaire de ce numéro. Car tout comme Detective Comics à la même époque, Action Comics est au départ une anthologie. Et parmi les héros d'action qui s'agitent dans ses pages, outre Superman, Marco Polo et Tex Thompson, Zatara le magicien y fait également ses débuts, sous les crayons de Fred Guardineer. Grands anciens

Escalator prends ga-ha-ha-ha-rde, escalator, escalator...

 Oh, c'est reparti pour des rêves de gares gigantesques, labyrinthiques et en déréliction. Des étages et des étages de salles des pas perdus, de passages hantés par des clodos et des voyageurs en transit par des raccourcis que jamais ils ne trouvèrent, et des escalators dans tous les sens, souvent en panne, souvent déglingués, toujours dangereux. J'essaie de me déplacer par les escaliers d'incendie, mais encore faut-il les trouver et savoir à quels niveaux ils aboutissent. Certaines sections sont de toute façon retournées à l'état sauvage, la poussière accumulée s'est transformée en une sorte d'humus sur lequel poussent des plantes blafardes, contrefaites. Dans d'autres ont lieu des trafics bizarres. J'ai cru reconnaître des pièces d'avions. À me demander si je ne suis pas dans un aéroport, finalement, et pas dans une gare. Je crois de toute façon n'avoir pas vu la queue d'un train. Je me paume là-dedans d'autant plus que je suis en missi

Edgar Allan, lama sabachtani ?

Dans mon rêve de cette nuit, j'étais suivi partout par une chanson de Jacques Higelin à la guitare sèche qui expliquait que, puisqu'Edgar Poe était crevé, on allait tous mourir un jour nous aussi. C'était à la Higelin, donc assez guilleret malgré tout. C'est con que j'ai pas pu noter l'air (je suis trop une buse en solfège, de toute façon) ni les paroles exactes, parce que c'était quand même assez sympa et je lui aurais bien envoyé le machin. Même si, sur le principe, la notion de "je rêve de Jacques Higelin" a un côté assez flippant.

Et c'est parti !

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"Pourquoi est-ce que quand je ramasse un numéro du Parisien dans le RER, c'est marqué Aujourd'hui, alors que c'est le numéro d'avant-hier ? Est-ce que je peux les attaquer pour publicité mensongère ?" (un lecteur du Parisien, dans le RER) "Si les footballeurs se mettent en grève, n'a-t-on pas tout intérêt à jouer le pourrissement du mouvement pour qu'on ait encore moins de football, encore plus longtemps ?" (un type qui veut bien pardonner au mec qui lit le Parisien tous les matins, mais pas au mec qui lit l'Equipe, parce que faut pas déconner, quand même) "L'incompétence organisée des mutuelles étudiante est-elle un moyen de faire de la trésorerie pour financer des viviers de futurs politiques, ou juste un reflet de la connerie crasse  intelligence de nature différente* de ceux qui y travaillent sont payés pour faire acte de présence mais ne respectent même pas les horaires de leur bureau ?" (un type qui se demande

Vol au-dessus d'un nid de Niko

Ah, longtemps que je n'avais pas fait un rêve carcéral. Des rêves d'enfermements, ça m'arrive souvent, mais ils ont un caractère accidentel, il s'agit souvent de déambulations interminables dans des espaces fermés et oppressants* dont je ne parviens pas à sortir, des centres commerciaux gigantesques et abandonnés, dont les couloirs techniques constituent un dédale déglingué.   Non, là, c'était différent. J'étais embastillé dans une institution psychiatrique. On m'y avait expédié parce qu'apparemment, le fait que je me considère comme un genre d'auteur et d'écrivain était le signe d'un trouble profond. Le fait que je fasse ce genre de rêve pourrait être d'ailleurs lui aussi le signe d'un trouble profond, genre syndrome de l'imposteur qui tel Cthulhu se réveille et s'ébroue. Le fait que je sois à la bourre sur à peu près TOUT ce que j'ai à faire dans les mois à venir doit probablement jouer un rôle là-dedans. Au moins, les l

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Il y a déjà eu, je crois, des commentateurs pour rapprocher le début de la saga Dragonball d'un célèbre roman chinois, le Voyage en Occident (ou Pérégrination vers l'Ouest ) source principale de la légende du roi des singes (ou du singe de pierre) (faudrait que les traducteurs du chinois se mettent d'accord, un de ces quatre). D'ailleurs, le héros des premiers Dragonball , Son Goku, tire son nom du singe présent dans le roman (en Jap, bien sûr, sinon c'est Sun Wu Kong) (et là, y aurait un parallèle à faire avec le « Roi Kong », mais c'est pas le propos du jour), et Toriyama, l'auteur du manga, ne s'est jamais caché de la référence (qu'il avait peut-être été piocher chez Tezuka, auteur en son temps d'une Légende de Songoku ).    Le roi des singes, encore en toute innocence. Mais l'histoire est connue : rapidement, le côté initiatique des aventures du jeune Son Goku disparaît, après l'apparition du premier dr

Il s'en est fallu d'un cheveu

 Un super-héros d'antan, que j'ai à peine évoqué dans mon bouquin sur le sujet, c'est Samson, qui a pourtant eu des comic books à son nom, dont un personnage post apo, et un allié de l'incroyable Hulk (accessoirement, Samson est, avec Hercule, l'un des modèles avoués du Superman de Siegel et Shuster). à l'époque, les Philistins faisaient des javas à tout casser Je repensais à ce personnage suite à un calembour vaseux selon lequel il était dommage que Véronique Samson et Dalida n'aient jamais chanté en duo. Et je me suis dit que c'était l'occasion, ça faisait longtemps, de me fendre d'une homélie dominicale à la noix, comme je sais faire. Et donc Samson, personnage biblique, est issu du Livre des Juges. Et ça, j'en recommande la lecture, parce que c'est assez énorme dans le genre. Malgré un canevas répétitif (les Israélites se détournent du Seigneur, qui finit par leur envoyer une bonne punition, puis un juge pour les tirer de la mouise, r