Depuis le début du mois, j'ai levé le pied sur la traduction. Faut dire que j'en ai livré une palanquée ces derniers temps. Et qu'il faudra que je m'y remette impérativement la semaine prochaine. Le fait est, ça m'amène à reprendre un bon rythme d'écriture, après plusieurs mois chaotiques de ce point de vue.
Là, j'avance sur divers boulots rédactionnels, dont un très gros, mais j'ai également bouclé quelques articles sur la légende arthurienne, une commande qui est la façon passive-agressive qu'a l'univers de me rappeler que j'ai un bouquin à finir dans ce contexte.
Waterhouse, toujours parfait pour illustrer des sujets de ce genre
L'un des sujets à traiter était la place de la femme dans la légende arthurienne. Ça tombe bien, j'avais accumulé des notes, vu que si, dans les Trois Coracles, ces dames ont une portion congrue, m'attaquer à Lancelot m'amène à rééquilibrer passablement les choses. Rien qu'avec la Dame du Lac (que je traite à ma façon, dans la continuité des fées évoquées dans le tome précédent) ou Guenièvre, y a du boulot.
Et, bien entendu, la structure patiemment travaillée m'amène pour tout plein de raisons à m'attaquer au personnage de Morgane, réinterprétée elle aussi dans mon propre cadre. Et là, la complexité de la chose, les couches de polysémie rendent la tâche assez effrayante.
Mais c'est assez grisant. Et je me replonge avec délices dans ces notes et compilations de sources…
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