J'étais à l'école de musique, j'attendais la fin d'un cours pour récupérer l'un de mes rejetons. En attendant, je bouquinais gentiment dans le couloir. Un bouquin vachement bien sur les mutations culturelles entre le 4 et le 7ème siècle de notre ère, absolument passionnant (c'est mon bouquin "de déplacement", cette semaine. bon bouquin "lecture à la maison", c'est un Philip K. Dick, je me relis plein de Philip K. Dick, depuis quinze jours).
Et puis des notes m'ont sorti de la lecture. Ça fait quinze jours ou trois semaines qu'un élève, quelque part, travaille un air asiatique (pour en savoir plus sur la musique asiatique, je vous renvoie à l'excellente explication donnée par A. Astier dans Que ma Joie Demeure). Ces quelques notes m'étaient familières, mais je n'arrivais pas à remettre le bout de la langue dessus, si je puis dire.
Et puis le jeune musicien a trouvé le bon tempo. Et, comme dirait l'autre, "ça a fait chboum dans ma tête". Cette musique semblait surgir d'outre tombe, oui, d'outre tombe.
C'était celle des vieilles pubs Obao. Je ne sais même pas si cette marque de bains moussants et autres produits d'hygiène existe toujours et en fait je m'en fous un peu. En tout cas, le môme jouait exactement le même air que la pub Obao de quand j'avais six ou sept ans. Celle dans laquelle la nana, tel que je m'en souviens, avait un cul extraordinaire. Ça marque. Ou bien c'était juste le fait qu'elle montre son cul, que je trouvais extraordinaire. On n'en voyait pas tant que ça à la télé, en ce temps-là. Ah, ces premiers émois enfuis, où sont les neiges d'antan et tout ça.
(C'est fou, quand même, comme la pub peut nous graver des trucs en profondeur dans la cervelle. je dirais même que c'est horriblement flippant)
Et puis des notes m'ont sorti de la lecture. Ça fait quinze jours ou trois semaines qu'un élève, quelque part, travaille un air asiatique (pour en savoir plus sur la musique asiatique, je vous renvoie à l'excellente explication donnée par A. Astier dans Que ma Joie Demeure). Ces quelques notes m'étaient familières, mais je n'arrivais pas à remettre le bout de la langue dessus, si je puis dire.
Et puis le jeune musicien a trouvé le bon tempo. Et, comme dirait l'autre, "ça a fait chboum dans ma tête". Cette musique semblait surgir d'outre tombe, oui, d'outre tombe.
C'était celle des vieilles pubs Obao. Je ne sais même pas si cette marque de bains moussants et autres produits d'hygiène existe toujours et en fait je m'en fous un peu. En tout cas, le môme jouait exactement le même air que la pub Obao de quand j'avais six ou sept ans. Celle dans laquelle la nana, tel que je m'en souviens, avait un cul extraordinaire. Ça marque. Ou bien c'était juste le fait qu'elle montre son cul, que je trouvais extraordinaire. On n'en voyait pas tant que ça à la télé, en ce temps-là. Ah, ces premiers émois enfuis, où sont les neiges d'antan et tout ça.
(C'est fou, quand même, comme la pub peut nous graver des trucs en profondeur dans la cervelle. je dirais même que c'est horriblement flippant)
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