Dans mon rêve de l'autre nuit, je m'infiltrais dans un casino flottant pour péter la gueule à un type. Je ne sais pas, ou plus, qui était ce type ni pourquoi il fallait à ce point que je lui mette une danse. L'endroit était bizarre, avec plein de plateformes surélevées ceinturées par des bars, éclairées par des guirlandes lumineuses, surplombant une eau noire et inquiétante. Il était très difficile de déterminer si on était en intérieur ou en extérieur, chaque pas modifiant la perspective, le rapport aux plafonds qui s'avéraient parfois n'être que des rails de théâtre auxquels étaient boulonnés des projecteurs.
Déguisé, portant une gabardine, les cheveux et la barbe blanchis, les lunettes rangées, voûté, je montais un grand escalier parcouru par des serveurs portant des plateaux surchargés, exécutant une sorte de pantomime synchronisée à faire pâlir Busby Berkeley. Je fendais la foule des serveurs en tentant d'avoir l'air complètement dégagé, je localisais ma cible, en train de flamber à une table, et j'allais lui coller une mandale. Il le méritait : il portait une chemise ouverte, un sourire ultrabrite et des raybans de branlouze, ainsi qu'une chaîne en or et une grosse montre.
Ses gardes du corps, accoudés au bar, ont accouru. Mastards, les gardes du corps. J'ai sauté par-dessus une rambarde, bousculé des serveurs berkeleyens, dévalé l'escalier, tourné à droite, puis à gauche, et je me suis réfugié dans les toilettes. Là, j'ai viré la gabardine (planquée dans le faux plafond), j'ai remis mes lunettes et je me suis passé la tête dans le lavabo pour virer la teinture blanche qui décorait ma pilosité. De l'autre côté de la porte, j'entendais des bruits de course effrénée. Me séchant la tête avec le bruyant bidule électrique accroché au mur, je priais pour ne pas être repéré. Puis, passant un blouson, je ressortais dans le couloir, l'air le plus tranquille possible.
Je suis allé commander à un des nombreux bars un truc fort, pour m'apercevoir que mon porte-monnaie était resté dans la gabardine.
Les gardes du corps revenaient sur leurs pas, ouvrant toutes les portes, fouillant toutes les poubelles, regardant par toutes les fenêtres.
Et puis je leur ai échappé, car je me suis réveillé.
Déguisé, portant une gabardine, les cheveux et la barbe blanchis, les lunettes rangées, voûté, je montais un grand escalier parcouru par des serveurs portant des plateaux surchargés, exécutant une sorte de pantomime synchronisée à faire pâlir Busby Berkeley. Je fendais la foule des serveurs en tentant d'avoir l'air complètement dégagé, je localisais ma cible, en train de flamber à une table, et j'allais lui coller une mandale. Il le méritait : il portait une chemise ouverte, un sourire ultrabrite et des raybans de branlouze, ainsi qu'une chaîne en or et une grosse montre.
Ses gardes du corps, accoudés au bar, ont accouru. Mastards, les gardes du corps. J'ai sauté par-dessus une rambarde, bousculé des serveurs berkeleyens, dévalé l'escalier, tourné à droite, puis à gauche, et je me suis réfugié dans les toilettes. Là, j'ai viré la gabardine (planquée dans le faux plafond), j'ai remis mes lunettes et je me suis passé la tête dans le lavabo pour virer la teinture blanche qui décorait ma pilosité. De l'autre côté de la porte, j'entendais des bruits de course effrénée. Me séchant la tête avec le bruyant bidule électrique accroché au mur, je priais pour ne pas être repéré. Puis, passant un blouson, je ressortais dans le couloir, l'air le plus tranquille possible.
Je suis allé commander à un des nombreux bars un truc fort, pour m'apercevoir que mon porte-monnaie était resté dans la gabardine.
Les gardes du corps revenaient sur leurs pas, ouvrant toutes les portes, fouillant toutes les poubelles, regardant par toutes les fenêtres.
Et puis je leur ai échappé, car je me suis réveillé.
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