Pouf, me voilà rentré de la Teste, où j'étais en festival.
Le week-end aura été chargé, mais fort sympathique. C'était vers Arcachon, il faisait beau et les gens étaient sympas comme tout.
Un regret lancinant malgré tout : être arrivé trop tard le jeudi soir, après la fermeture des cuisines de l'hôtel et donc me contenter d'un -excellent- sandwich juste sous la carte qui annonçait des merveilles genre camembert chaud au miel, c'était terrible. J'ai noté l'adresse. cette frustration du camembert chaud au miel est trop terrible pour rester impunie. Et je note qu'ils ont des moustiques dressés pour la guerre, capables de passer en mode furtif et tout.
Réveillé tôt, j'en profite pour faire un tour en ville et sur le port, et croiser un des libraires qui s'occupent de fournir les stands, et qui du coup a rentré du Crusades et du Mythe en suffisance. Qu'il en soit remercié. Et en plus, il est cool.
Surprise pour la conférence super-héros du vendredi matin : je m'attendais à deux classes de collégiens, et donc à pouvoir faire un truc un peu cosy, assis au milieu des mômes, et en fait on m'a appris la veille au soir que ce serait un amphi avec 284 élèves. Pris d'une suée au milieu de la nuit, j'ai réécrit la conf sur mon calepin au lieu de jouir d'un sommeil réparateur. La conf s'est très bien passée quand même (même si ça a parfois été du grand bonneteau, à faire du "mais d'ailleurs, pour en revenir à ce qu'on disait" histoire de rattraper des gros oublis, etc.). La conférence scénario de l'après-midi aura été beaucoup plus simple à mettre en oeuvre, plus carrée, c'était plus détendu.
Le soir, apéro avec les auteurs du festival, je papote une demi-heure avec un vieux briscard pour découvrir au bout du compte qu'il s'agissait de Ceppi. Sacré bonhomme, le père Ceppi. Et aussi bavard que moi, c'était terrifiant. Mais une bien belle rencontre, en tout cas : je dévorais ses Stéphane quand j'étais collégien. Retrouvailles avec de vieux copains, découverte de nouveaux gens, notamment des auteurs italiens hyper sympas, et des libraires adorables. Puis bouffe bien agréable (ah, ce flan de tomates au basilic, il était matricide) avec after au seul pub local, à thème Indonésien. Note à moi-même : ne plus aller picoler autour de tables basses, assis au sol sur des coussins. Quand on se relève, on se retrouve en mode "aaaaah, ma jambe !"
On change d'hôtel, et voilà qu'à la place d'une gentille pension de famille on se retrouve dans des piaules façon Moloko Milk Bar ou 2001. Au réveil, la silhouette noire de l'écran de télé encastré dans le mur blanc immaculé de plastique aux formes rondes m'évoque un énigmatique monolithe, mais je constate avec soulagement que je ne suis pas devenu tout vieux et tout ridé autour de la nuit, et que les hauts-parleurs ne diffusent ni du Ligeti, ni du Strauss.
Le samedi, dédicaces, entrecoupées d'apéros, repas, discussions entre auteurs. Samedi soir avant l'apéro une "lecture dessinée" de Don Quichotte, absolument superbe. Après, orgie d'huitres (normal dans la région), repas, puis dodo.
Le dimanche, pas assez de monde pour faire l'atelier prévu, mais par contre pas mal de dédicaces. Ambiance à la fois cordiale et familiale, vraiment hyper agréable.
Puis long retour en TGV, puis maison et dodo.
Se remettre au boulot, ça va être très dur.
Le week-end aura été chargé, mais fort sympathique. C'était vers Arcachon, il faisait beau et les gens étaient sympas comme tout.
Un regret lancinant malgré tout : être arrivé trop tard le jeudi soir, après la fermeture des cuisines de l'hôtel et donc me contenter d'un -excellent- sandwich juste sous la carte qui annonçait des merveilles genre camembert chaud au miel, c'était terrible. J'ai noté l'adresse. cette frustration du camembert chaud au miel est trop terrible pour rester impunie. Et je note qu'ils ont des moustiques dressés pour la guerre, capables de passer en mode furtif et tout.
Réveillé tôt, j'en profite pour faire un tour en ville et sur le port, et croiser un des libraires qui s'occupent de fournir les stands, et qui du coup a rentré du Crusades et du Mythe en suffisance. Qu'il en soit remercié. Et en plus, il est cool.
Surprise pour la conférence super-héros du vendredi matin : je m'attendais à deux classes de collégiens, et donc à pouvoir faire un truc un peu cosy, assis au milieu des mômes, et en fait on m'a appris la veille au soir que ce serait un amphi avec 284 élèves. Pris d'une suée au milieu de la nuit, j'ai réécrit la conf sur mon calepin au lieu de jouir d'un sommeil réparateur. La conf s'est très bien passée quand même (même si ça a parfois été du grand bonneteau, à faire du "mais d'ailleurs, pour en revenir à ce qu'on disait" histoire de rattraper des gros oublis, etc.). La conférence scénario de l'après-midi aura été beaucoup plus simple à mettre en oeuvre, plus carrée, c'était plus détendu.
Le soir, apéro avec les auteurs du festival, je papote une demi-heure avec un vieux briscard pour découvrir au bout du compte qu'il s'agissait de Ceppi. Sacré bonhomme, le père Ceppi. Et aussi bavard que moi, c'était terrifiant. Mais une bien belle rencontre, en tout cas : je dévorais ses Stéphane quand j'étais collégien. Retrouvailles avec de vieux copains, découverte de nouveaux gens, notamment des auteurs italiens hyper sympas, et des libraires adorables. Puis bouffe bien agréable (ah, ce flan de tomates au basilic, il était matricide) avec after au seul pub local, à thème Indonésien. Note à moi-même : ne plus aller picoler autour de tables basses, assis au sol sur des coussins. Quand on se relève, on se retrouve en mode "aaaaah, ma jambe !"
On change d'hôtel, et voilà qu'à la place d'une gentille pension de famille on se retrouve dans des piaules façon Moloko Milk Bar ou 2001. Au réveil, la silhouette noire de l'écran de télé encastré dans le mur blanc immaculé de plastique aux formes rondes m'évoque un énigmatique monolithe, mais je constate avec soulagement que je ne suis pas devenu tout vieux et tout ridé autour de la nuit, et que les hauts-parleurs ne diffusent ni du Ligeti, ni du Strauss.
Le samedi, dédicaces, entrecoupées d'apéros, repas, discussions entre auteurs. Samedi soir avant l'apéro une "lecture dessinée" de Don Quichotte, absolument superbe. Après, orgie d'huitres (normal dans la région), repas, puis dodo.
Le dimanche, pas assez de monde pour faire l'atelier prévu, mais par contre pas mal de dédicaces. Ambiance à la fois cordiale et familiale, vraiment hyper agréable.
Puis long retour en TGV, puis maison et dodo.
Se remettre au boulot, ça va être très dur.
Commentaires