Me demandez même pas pourquoi j'ai remis le nez dans mes notes concernant Baal. Enfin si, il y a des raisons, mais lointaines, ça fera pas un bouquin dans l'immédiat. Ce sont des notes structurantes comme j'en accumule des kilomètres sans que ça serve à grand-chose. Sauf que parfois, ça sert. J'exhume un truc noté il y a dix ou quinze ans, et ça devient un détail dans un scénar, voire un personnage, un titre, n'importe quoi d'autre.
Il se trouve donc que j'ai des notes aussi sur Baal. Un peu en vrac. Pas trop utilisables en l'état. Alors j'ai pris deux minutes pour y remettre un peu d'ordre avant de me remettre au boulot, parce que c'est pas tout ça, mais avec la rentrée, ça s'accumule. Il y a de grosses traductions à faire. Il y a le tome 3 de Crusades à écrire. Il y a des projets en cours.
Mais c'est intéressant, Baal. Déjà parce que, déformés par la Bible, on a tendance justement à parler de Baal comme s'il y avait UN Baal. En fait il y en a plein. Baal (ou Bel) c'est un mot qui tout connement veut dire Seigneur. Donc à peu près tous les dieux imaginables du Proche-Orient sont Baal quelque chose. Du coup, en Canaan, il y avait des gens pour appeler Yahweh "Baalyah", ce qui agaçait sérieusement les prophètes hébreux, qui ont décidé finalement que ce n'était pas le même, et que Bélial n'était qu'un dieu païen tentant d'imiter Dieu. Mais sinon il y en avait plein. Baal Melkart, qui est le même que Marduk Bel de Babylone. Baal Hamon, sans lien de parenté connu avec Benoit Hamon. Baal Bek, le Baal Solaire, dieu tutélaire de la ville du même nom. Baal Peor, qui devenu Belphégor par le filtre des traductions médiévales, est devenu par la force des choses démon tutélaire des adaptations foireuses de séries culte. Baal Zebub, qui mal traduit aussi a donné Belzébuth. Des tas. Moins connu était le Baal psychopompe royal, celui qui amenait dans l'autre monde les grands guerriers morts néanmoins dans leur lit. Celui-là, c'était le Baal Trajikacolom-Bey.
Hum.
Bon, mieux vaut que je me remette à ma traduction de Spawn, moi, parce que c'est pas tout ça, mais le boulot se fait pas tout seul. Je vais me foutre en retard comme un gros Baal Tringue, sinon.
Il se trouve donc que j'ai des notes aussi sur Baal. Un peu en vrac. Pas trop utilisables en l'état. Alors j'ai pris deux minutes pour y remettre un peu d'ordre avant de me remettre au boulot, parce que c'est pas tout ça, mais avec la rentrée, ça s'accumule. Il y a de grosses traductions à faire. Il y a le tome 3 de Crusades à écrire. Il y a des projets en cours.
Mais c'est intéressant, Baal. Déjà parce que, déformés par la Bible, on a tendance justement à parler de Baal comme s'il y avait UN Baal. En fait il y en a plein. Baal (ou Bel) c'est un mot qui tout connement veut dire Seigneur. Donc à peu près tous les dieux imaginables du Proche-Orient sont Baal quelque chose. Du coup, en Canaan, il y avait des gens pour appeler Yahweh "Baalyah", ce qui agaçait sérieusement les prophètes hébreux, qui ont décidé finalement que ce n'était pas le même, et que Bélial n'était qu'un dieu païen tentant d'imiter Dieu. Mais sinon il y en avait plein. Baal Melkart, qui est le même que Marduk Bel de Babylone. Baal Hamon, sans lien de parenté connu avec Benoit Hamon. Baal Bek, le Baal Solaire, dieu tutélaire de la ville du même nom. Baal Peor, qui devenu Belphégor par le filtre des traductions médiévales, est devenu par la force des choses démon tutélaire des adaptations foireuses de séries culte. Baal Zebub, qui mal traduit aussi a donné Belzébuth. Des tas. Moins connu était le Baal psychopompe royal, celui qui amenait dans l'autre monde les grands guerriers morts néanmoins dans leur lit. Celui-là, c'était le Baal Trajikacolom-Bey.
Hum.
Bon, mieux vaut que je me remette à ma traduction de Spawn, moi, parce que c'est pas tout ça, mais le boulot se fait pas tout seul. Je vais me foutre en retard comme un gros Baal Tringue, sinon.
Commentaires
Nous on résiste.
Même s'il nous nargue, ce trou de b*RHAAAHGRMPF !*
O.
**ricane dans sa barbe en caressant un chat angora emprunté pour l'occasion au petit Ernst Stavro B., de Gdynia)**
Bref, ce Baal l'a dure.
Ensuite, il y a le Baal qui tente de faire rire au théâtre français, le Baal lutin...
Le Baal Ibalo, seigneur des chansons paillardes...
Le dieu des métros en retard, Baal Ar-Créteil...
Et le seigneur des archers, Baal-Istique...
Eh oui, c'est la fête... C'est Festi-Baal, même.
En fait tout ça me hante depuis que j'ai lu le billet, au jour de sa publication... J'ai résisté tant que j'ai pu... Mais...
Je te hais.
Baballe ?
O.