Accéder au contenu principal

Droit de copie

La presse en ligne est pratique à plus d'un titre. Déjà, les sites des grands quotidiens permettent d'avoir accès à de l'information de bonne qualité sans sortir de chez soi. Certes, comme tout un chacun, j'aime bien aller me lire le journal sur le zinc du bistro du coin, mais il faut bien reconnaître qu'avec tout le boulot que j'ai en ce moment, je m'accord de moins en moins souvent cette petite pause café au bout de la rue.

Du coup, pour être informé, la presse en ligne est indispensable pour qui reste chez soi à travailler plus pour pas crever la bouche ouverte (encore rendu une traduction cet après-midi, une note d'intention pour un album hier, une nouvelle lundi, et je n'ai pas assez avancé sur la révision urgente d'un scénario, ni sur une autre traduction. du coup, mon poème épique en douze chants est obligé d'attendre). Et ne me parlez pas du journal télévisé. Les gens qui sont capables de se contenter du journal télévisé pour s'informer n'ont que ce qu'ils méritent. Entre la mise en scène visant à emballer le poisson, les "mesdames et messieurs bonsoir" et autres "de bien belles images, sans transition", le remplissage inutile et le fait qu'on ne puisse pas sauter les paragraphes inintéressants ni les pages sportives ni les pauses pub, le journal télévisé s'apparente à une perte de temps. Sur le site d'un grand quotidien, vous pouvez sélectionner l'info qui vous intéresse, celle qui vous concerne ou celle qui vous semble pertinente, et vous concentrer dessus. Et dans le temps qu'il faut à la potiche de service pour poser trois question idiotes à un clampin qui débite des éléments de langage appris par cœur, vous avez pu avaler un article de fond de trois ou quatre feuillets, plus deux dépêches et le chapô de trois articles de plus. Quand vous voulez aller plus vite, vous allez beaucoup plus vite que la télé. Et quand vous voulez vous arrêter sur un détail qui vous semble significatif, vous pouvez, alors que la télé va neuf fois sur dix insister lourdement sur des détails inutiles, avant d'enchainer sur des sujets plus glamour, et donc généralement dénués de la plus petite parcelle d'intérêt.

Oui ? Non, en effet, je regarde de moins en moins la télé, merci de l'avoir remarqué.

Comme souvent j'ai le regard accroché par des articles qui recoupent de près ou de loin mon travail, il m'arrive de les archiver. Parfois, je copie-colle un paragraphe dans un fichier documentaire à cet effet. Et puis parfois, je veux récupérer tout l'article, ou toute l'interview, ou les graphiques qui vont avec. Parce que c'est la source d'info dont j'ai besoin pour boucler un chapitre, coller au bon endroit la citation d'expert qui va bien, voire servir de toile de fond à un bout de scénario.

On peut copier coller tout l'article dans un fichier, mais en général, c'est très moche parce que très souvent, la sélection ne fait pas la différence entre le corps du texte et ce qu'il y a à côté, voire les éléments extérieurs entrelardés dedans qui ne se voient pas sur le site, mais qui se voient très bien dans votre traitement de texte.

Heureusement, la plupart des navigateurs internet ont la fonction "enregistrer la page sous". C'est bien pratique : en deux clics, vous avez archivé l'article qui vous intéresse dans un dossier idoine. J'ai comme ça des dossiers "astrophysique", "conquête de l'espace", "magouilles politiques", "paléontologie et archéologie", "criminologie", "paranoïa galopante", etc. Hop, le navigateur enregistre la page html, et un petit sous-dossier avec tous les petits éléments qui vont avec, les gifs, les infos de calage, les javascripts qui font marcher l'affichage des dépêches en temps réel, etc.

Et puis, de temps, je fais un peu de ménage là-dedans. Parce que c'est vrai, quand j'archive l'interview d'un exobiologiste, je n'ai pas besoin d'avoir en haut à droite le feed des dernières infos sur la Convention Démocrate, en bas la pub pour Maatric le service de rencontres numéro 1 sur un segment de population dont je ne fais pas partie, l'affichage du résultat de la ligue des champions et le bouton "like" de Fèces-bouc.


Et là, selon l'expression consacrée, c'est le drame.

Quand j'ouvre le sous-dossier, je découvre qu'il y a entre 82 et 157 fichiers annexes à la page. Dans le tas, il y a en général une ou deux illustration de l'article. Trente images correspondant à des pubs ou à des éléments de navigation dans le site, et plein de trucs bizarres aux noms imbitables. Et si d'aventure vous foutez le tout à la corbeille (après avoir prélevé les images pertinentes), vous pouvez vous attendre à une jolie surprise.

Déjà, une partie des pubs dynamique restent, parce qu'elles étaient tout bêtement intégrées sous forme d'un lien html. Par contre, vous avez perdu la moitié de la mise en forme du texte, qui du coup arrive en gros pavés illisibles de toute la largeur de la page. Vous pensiez gagner du temps ? Vous voilà mûrs pour reprendre tout le truc dans un éditeur html pour en élaguer les merdes et redonner au texte à peu près forme humaine. Le truc était emmerdant avant de benner le sous-dossier ? Maintenant il est quasi inexploitable.

C'est à croire qu'ils le font exprès pour vous forcer à acheter la version papier et à découper à l'ancienne l'article pour le coller dans un dossier avec de la colle blanche à papy. C'est plus chiant à trier, plus chiant à indexer, plus chiant à retrouver.

'Chier !

**Insérez ici une bordée de grommellements bourrus.**

Commentaires

Ma solution s'appelle Pocket.
http://getpocket.com/
Ça ne permet pas tout, mais niveau indexation, c'est plutôt pas mal. Et sur smartphone, il y a un filtre de vision "article" qui ne garde que le texte et les illustrations et vire le blabla autour. Dans une mise en page correcte.
Alex Nikolavitch a dit…
Alors ça a l'air vachement bien....


Pour les utilisateurs de tablettes et de smartphones. comme je ne sors pas beaucoup, j'en suis encore réduit à l'antédiluvien ordinateur.

Mais ça peut servir à nos amis lecteurs (je sais d'après les stats que la War Zone est pas mal consultée avec ce genre d'outils mobiles)
cubik a dit…
moi, je te conseillerai plutot Adblock, à ajouter à ton navigateur (pour peu que tu utilises chrome, ptet firefox aussi).
Ca empeche les pubs de s'afficher, en tout cas à l'écran. Il est vrai que je n'ai jamais testé d'enregistrer une page localement, donc je ne sais pas si le filtre s'applique encore là, mais ça vaut le coup d'essayer
Quentin a dit…
Bonjour,

J'utilise une extension pour Chrome qui pourrait t'intéresser.

Elle permet de supprimer des éléments d'une page web puis de la sauver, de l'imprimer ou de la partager.
Voici le lien : https://chrome.google.com/webstore/detail/iplagehfoafmmjppeijnpkohihcllici

abelthorne a dit…
Ah ben oui, quand on supprime les fichiers qui contiennent les règles de mise en forme de la page, elle s'affiche beaucoup moins bien, forcément...
Ce sont les fichiers .css ; à garder.

Sinon, il y a une autre solution pratique pour archiver les articles : imprimer la page et rediriger la sortie sur un fichier PDF au lieu d'une vraie imprimante. En plus, si le site est bien fait, il a prévu une feuille de style propre pour l'impression, qui ne garde que les éléments pertinents.
Alex Nikolavitch a dit…
Alors mon erreur, c'est clair, ça a été de benner sans distinction tous les 157 fichiers annexes, sans chercher dans la jungle des applets java et des gifs minuscules ce qui pouvait avoir une utilité. CSS. je note, en tout cas.

par ailleurs, l'impression papier c'est justement ce que je préfère éviter, dans le cas présent : mon bureau est déjà encombré, et ça c'est encore le meilleur moyen d'en faire la Documentation version Gaston. Alors qu'un petit fichier HTML sur le disque dur, je peux l'archiver, l'indexer, et faire du copier coller au besoin.
abelthorne a dit…
Justement, je parle pas d'impression papier, je parle d'enregistrer la page en PDF pour la stocker et la relire facilement. Ça a l'avantage de garder tout le contenu de la page dans un seul fichier. Et le texte reste du texte, on peut faire du copier-coller avec.

Comme les navigateurs n'enregistrent pas directement en PDF, on utilise une imprimante virtuelle (soit d'origine dans le système, soit via un logiciel à installer) : on passe par la fonction "impression de la page", on sélectionne l'imprimante virtuelle et on obtient un PDF.
Mathieu Doublet a dit…
Tu as mal lu Abelthorne, Tu as des logiciels qui te permettent en cliquant sur le bouton "Imprimer" de créer un fichier PDF. Du coup, pas de papier mais un fichier consultable et comme l'ajoute Abel, parfois, l'éditeur du quotidien a fait en sorte que tu puisses avec un PDF nickel sans les pubs. D'ailleurs, je me demande si créer un fichier PDF n'est déjà pas disponible direct sur le site.
Alex Nikolavitch a dit…
oh, j'avais mal lu le truc D'abel. oui, mon système d'impression opère la conversion en pdf à la volée. Mais je préfère quand même des fichiers texte, plus maniables que le PDF.

(oui, je sais, je suis chiant)
Mathieu Doublet a dit…
Quitte à copier coller du HTML et se pourrir la vie avec les pubs ou faire un copier coller de PDF sans pub, je préfère la seconde version. :)
(Mais je sais que tu aimes avoir mal avec ton ordinateur ... :) )

Posts les plus consultés de ce blog

Faire son trou

 Pour diverses raisons, je me suis revu récemment Le Trou Noir, film de SF produit par Disney à un moment où la boîte va pas très bien et essaie plein de trucs. Cette période donnera également Tron , Taram , Le Dragon du lac de feu ... Tous plein de films sortant du canon habituel de la maison et qui vont se planter, mais sont restés gravés dans la tête de ceux qui les ont vus.     Le vaisseau pète la classe   Le Trou Noir , il part avec de très lourds handicaps. Il sort après des années de development hell. Lancé dans la foulée de 2001 et pour surfer sur la vague des films catastrophe, il finit par sortir la même année qu' Alien et Star Trek 1 . Si ce truc était sorti en même temps que La bataille de la planète des singes , il aurait pu sérieusement cartonner.   Maximilian Schell aussi en Nemo de l'espace  Parce qu'il a plein de qualités, hein, un super casting (même si la moitié des acteurs n'ont pas l'air de croire une seconde à leurs répliques (film...

Chronique des années de Peste, livre 15

 Normalement, on arrive à cette période de l'année où mes aventures absurdes en Charente alimentent la War Zone. Pas cette fois-ci, vu que le festival est reporté en juin. Et vu l'ambiance, pas sûr que j'y aille, ne serait-ce que pour soutenir le mouvement des collègues appelant au boycott du festival tant que certaines choses n'auront pas été revues au niveau du statut des auteurs, notamment au niveau des conditions de venue en festival. On échange donc avec les copains des messages gag nous donnant rendez-vous à tel ou tel bar d'Angoulème, et c'est quand même bien grinçant. On rit tellement jaune qu'on s'interroge sur l'état de notre foie, ou qu'on se croit dans les Simpsons. Alors qu'en vrai, nos gouvernants fonctionnent comme dans un épisode de South Park. Bref, tenez pas compte, je suis aigri et grognon, là, entre ces confinements qui devraient en être mais n'en sont pas, et ont tous les inconvénients des vrais sans en avoir l'ef...

Et vous ?

"Mais pour qui vous prenez-vous ?" Voilà bien une question qui m'insupporte, tiens. Bon, ça fait longtemps qu'on ne me l'a pas trop adressée, vu que la réponse est alors "pour un Serbe de 2 mètres et 110 kilos, pourquoi ?" ce qui peut avoir tendance à calmer le jeu, surtout si je pose bien ma voix. Mais bon, quelqu'un que je connait y a encore eu droit. Qu'est-ce qu'elle signifie, cette question qui n'en est pas une ? Elle n'en est pas une parce que la réponse induite, dans la tête de qui la pose est : "quelqu'un qui n'a pas à la ramener". C'est le signe d'une absence d'argument, c'est le dernier recours pour maintenir une position de surplomb symbolique, de se raccrocher à une convention sociale fumeuse qui permet de rester au-dessus, de balayer le désaccord en le ramenant à l'aigreur du petit (par coïncidence, c'est un peu le sens de la longue tirade de la responsable du festival d'Angou...

Parodie et parano à moins que ce ne soit l'inverse

De temps en temps, je regarde les stats du blog, pour voir quels mots clés amènent les gens ici. Il y a parfois des trucs assez grotesques, j'en avais déjà parlé, et aussi des trucs qui semblent délibérés, tapés par de facétieux mauvais plaisants pour voir si je réagirais (genre "Mazinger Fulchibar Chirac" et des âneries dans le genre, ou des considérations sur la bite à Tourriol, et j'en passe et des meilleures). Et puis, j'ai déjà repéré des requêtes google concernant les vieux articles perdus dans le naufrage de l'ancienne version de superpouvoir.com, requêtes récurrentes qui ressemblent bien à des demandes de remise en ligne. La plus récente, assez insistante, concernait un vieux truc que j'avais écrit à propos de Patlabor 3, et particulièrement des bonus qui étaient fournis avec le DVD. Les lieux de l'action Avec un peu de retard, je viens de me procurer Patlabor 3 (NdA : je précise que l'article date de 2005) qui, comme son n...

Le silence des anneaux

 C'était un genre de malédiction : chaque fois que j'ai essayé de me mettre aux Anneaux de Pouvoir, j'ai eu une panne d'internet dans la foulée. Et comme je peux pas tout suivre non plus, et que sans m'avoir totalement déplu, les premiers épisodes ne m'avaient pas emporté, j'étais passé à autre chose. Finalement, j'ai complété la première saison. Je vous ai dit que j'étais toujours super en avance sur les série télé ? Genre j'ai fini The Expanse l'an passé seulement. Et donc, qu'est-ce que j'en pense ? On est un peu sur le même registre que Fondation . Des tas de concepts sont repris, d'autre sont pas forcément compris, et on triture la chronologie.   C'est compliqué par le fait que les droits ne couvrent que le Seigneur des Anneaux et ses appendices, une source forcément incomplète dès qu'on se penche sur les origines de ce monde. Le reste est zone interdite et les auteurs ont dû picorer dans des références parfois obsc...

Qu'ils sont vilains !

En théorie de la narration existe un concept important qui est celui d'antagoniste. L'antagoniste est un des moteurs essentiels de l'histoire, il est à la fois le mur qui bloque le héros dans sa progression, et l'aiguillon qui l'oblige à avancer. L'antagoniste peut être externe, c'est l'adversaire, le cas le plus évident, mais il peut aussi être interne : c'est le manque de confiance en lui-même de Dumbo qui est son pire ennemi, et pas forcément les moqueurs du cirque, et le plus grand ennemi de Tony Stark, tous les lecteurs de comics le savent, ce n'est pas le Mandarin, c'est lui même. Après, l'ennemi est à la fois un ennemi extérieur et intérieur tout en même temps, mais ça c'est l'histoire de Superior Spider-man et c'est de la triche.  Tout est une question de ne pas miser sur le mauvais cheval Mais revoyons l'action au ralenti. L'antagoniste a toujours existé, dans tous les récits du monde. Comme le s...

Hail to the Tao Te King, baby !

Dernièrement, dans l'article sur les Super Saiyan Irlandais , j'avais évoqué au passage, parmi les sources mythiques de Dragon Ball , le Voyage en Occident (ou Pérégrination vers l'Ouest ) (ou Pèlerinage au Couchant ) (ou Légende du Roi des Singes ) (faudrait qu'ils se mettent d'accord sur la traduction du titre de ce truc. C'est comme si le même personnage, chez nous, s'appelait Glouton, Serval ou Wolverine suivant les tra…) (…) (…Wait…). Ce titre, énigmatique (sauf quand il est remplacé par le plus banal «  Légende du Roi des Singes  »), est peut-être une référence à Lao Tseu. (vous savez, celui de Tintin et le Lotus Bleu , « alors je vais vous couper la tête », tout ça).    C'est à perdre la tête, quand on y pense. Car Lao Tseu, après une vie de méditation face à la folie du monde et des hommes, enfourcha un jour un buffle qui ne lui avait rien demandé et s'en fut vers l'Ouest, et on ne l'a plus jamais revu. En chemin, ...

Le Messie de Dune saga l'autre

Hop, suite de l'article de l'autre jour sur Dune. Là encore, j'ai un petit peu remanié l'article original publié il y a trois ans. Je ne sais pas si vous avez vu l'argumentaire des "interquelles" (oui, c'est le terme qu'ils emploient) de Kevin J. En Personne, l'Attila de la littérature science-fictive. Il y a un proverbe qui parle de nains juchés sur les épaules de géants, mais l'expression implique que les nains voient plus loin, du coup, que les géants sur lesquels ils se juchent. Alors que Kevin J., non. Il monte sur les épaules d'un géant, mais ce n'est pas pour regarder plus loin, c'est pour regarder par terre. C'est triste, je trouve. Donc, voyons l'argumentaire de Paul le Prophète, l'histoire secrète entre Dune et le Messie de Dune. Et l'argumentaire pose cette question taraudante : dans Dune, Paul est un jeune et gentil idéaliste qui combat des méchants affreux. Dans Le Messie de Dune, il est d...

Nietzsche et les surhommes de papier

« Il y aura toujours des monstres. Mais je n'ai pas besoin d'en devenir un pour les combattre. » (Batman) Le premier des super-héros est, et reste, Superman. La coïncidence (intentionnelle ou non, c'est un autre débat) de nom en a fait dans l'esprit de beaucoup un avatar du Surhomme décrit par Nietzsche dans Ainsi parlait Zarathoustra . C'est devenu un lieu commun de faire de Superman l'incarnation de l' Übermensch , et c'est par là même un moyen facile de dénigrer le super-héros, de le renvoyer à une forme de l'imaginaire maladive et entachée par la mystique des Nazis, quand bien même Goebbels y voyait un Juif dont le S sur la poitrine signifiait le Dollar. Le super-héros devient, dans cette logique, un genre de fasciste en collants, un fantasme, une incarnation de la « volonté de puissance ».   Le surhomme comme héritier de l'Hercule de foire.   Ce n'est pas forcément toujours faux, mais c'est tout à fait réducteu...

Le super-saiyan irlandais

Il y a déjà eu, je crois, des commentateurs pour rapprocher le début de la saga Dragonball d'un célèbre roman chinois, le Voyage en Occident (ou Pérégrination vers l'Ouest ) source principale de la légende du roi des singes (ou du singe de pierre) (faudrait que les traducteurs du chinois se mettent d'accord, un de ces quatre). D'ailleurs, le héros des premiers Dragonball , Son Goku, tire son nom du singe présent dans le roman (en Jap, bien sûr, sinon c'est Sun Wu Kong) (et là, y aurait un parallèle à faire avec le « Roi Kong », mais c'est pas le propos du jour), et Toriyama, l'auteur du manga, ne s'est jamais caché de la référence (qu'il avait peut-être été piocher chez Tezuka, auteur en son temps d'une Légende de Songoku ).    Le roi des singes, encore en toute innocence. Mais l'histoire est connue : rapidement, le côté initiatique des aventures du jeune Son Goku disparaît, après l'apparition du premier dr...