Dans la série 36.15 JeKiffeMaVie, les urgences continuent à s'empiler sur les urgences et les contretemps sur les contretemps. Mais j'arrive néanmoins à avancer.
Et, parfois, ces masses de travail donnent des résultats tangibles, comme cette semaine puisque Les Canaux du Mitan sortent enfin. Et à ce propos, je reposte la petite interview que j'avais donné au Chroniqueur, au printemps dernier.
Bon, et malgré tout, je trouve encore le temps de dormir. Cette nuit, je montais en ville (une grande ville avec plein de voies d'eau, genre Paris en bien) pour une sorte de festival de tous les arts. Il y avait diverses embrouilles, je passais d'un bâtiment à l'autre par un dédale complexe de souterrains et j'arrivais dans un immense hôtel particulier, à la décoration ancien régime. L'on m'y introduisit dans l'un des salons où l'habitant du lieu, un vieux metteur en scène anglais, donnait une représentation privée de ce qui ressemblait à la pièce Amadeus, à moins que ce ne soit celle de Pouchkine qui l'avait inspirée.
Sir Ian McKellen y jouait Salieri, au fond de la déprime, monologuant devant un guéridon sur lequel était posé une bouteille de poison. Derrière lui, en quasi ombres chinoises s'agitaient l'empereur, Wolfgang et les autres notables et musiciens de Vienne. L'effet était assez magique.
Après la fin de la pièce (que j'avais prise en route), je ressortis dans les rues agitées de la ville. Et à une terrasse de café, je croisais le metteur en scène. Je m'approchai pour le féliciter de la beauté du spectacle qui nous avait été donné…
Et le téléphone a sonné.
Et je me suis réveillé.
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