Punaise, mais les canicules à répétitions, ça devient dur. Comme dans un jeu vidéo à énigmes, on en est ici à essayer de trouver la bonne séquence d'ouverture des fenêtres permettant de créer un courant d'air vertical empêchant la maison de devenir une étuve, mais sans laisser entrer les grandes nappes d'air étouffant qui se baladent alentour.
Dessin de Hergé, bien sûr. En espérant que certains soient en vacances
Bien entendu, c'est dans ce genre de moments qu'il me faut impérativement retrouver un bouquin qui est dans une caisse de livres, quelque part dans mon foutoir, et que je me retrouve à tout retourner deux fois. Bon, l'avantage c'est que j'ai retrouvé plein d'autres bouquins que je cherchais aussi depuis des mois.
Normalement, avec mes bouquins, je suis un peu comme Smaug sur son tas d'or. Ça a l'air d'être un invraisemblable boxif, et ça l'est, mais je peux tout localiser à 20 centimètres près. Là, suite à un dégât des eaux y a quelques temps de ça, puis à deux ans à trimer non stop comme une armée d'ouvriers chinois, pas eu le temps de réorganiser un truc qui avait été un peu remis en place au petit bonheur la chance.
Là j'y vois un peu plus clair.
Là, c'est Franquin, bien sûr. Je me suis toujours sentit visé par ses gags sur la "documentation"
Et comme je suis dans une phase obsessionnelle, bien aggravée par la chaleur qui me rend fiévreux quand je dors, j'ai rêvé cette nuit que je mettais la main sur une grosse intégrale des X-Men de Miller et Sienkiewicz. Je n'ai pu que la feuilleter, mais ça avait l'air complètement génial, dans l'esprit d'Elektra : Assassin ou de Love and War. Quel dommage que ce bouquin n'existe pas à l'état de veille.
Bref, je m'en retourne agoniser dans mon bunker, à avancer malgré tout sur mon boulot. Et je me renseigne sur les prix des billets pour Svalbard.
Là, c'est du Sienkie, justement
PS : oh, et à propos de BD, le deuxième tome de Burton, Le Voyage à la Mecque, est en kiosque dans la collection Le Monde sur les grands personnages historiques. Scénario de moi et Christian Clot, dessins de Lionel Marty et couleurs d'Hugo Poupelin. Il avait, à l'époque, un peu moins bien marché que Aux Sources du Nil, mais pourtant, je le trouve beaucoup plus abouti.
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