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Bigre

Me voilà nominé au prix des imaginales, catégorie Roman Francophone. C'est carrément flatteur. Première fois que ça m'arrive, un truc pareil.

 


Et vous savez quoi ? Je vais jouer les blasés, là. Parce que deux détails ternissent ma joie à cette annonce.

Le premier, c'est que le festival n'a pas lieu cet année (en vrai, ça m'évite d'avoir à assister à une cérémonie de remise des prix, ça me terrorise, ces machins, alors c'est pas plus mal) et que je me faisais une joie d'y aller.

Le deuxième, c'est que je me retrouve en concurrence avec deux auteurs que j'apprécie énormément sur les plans personnel et professionnel. Et en fait ça me gêne terriblement de me retrouver en concurrence avec eux (sachant que je n'ai rien contre les deux autres, dont le boulot est sans doute très bien aussi).

Bref. C'est curieux et ambivalent, comme sensation.

(Mais je vais peut-être m'ouvrir une bibine pour fêter ça, tiens)

Commentaires

Tonton Rag a dit…
Une chambre et une cave était à ta disposition le temps des imaginales. Elles le restent. Ne tarde pas trop. La cave pourrait être bue d'ici à la prochaine édition.
artemus dada a dit…
Félicitations !
Alex Nikolavitch a dit…
y aura d'autres occasions de se voir, frangin !

et merci, amigo !
Alex Nikolavitch a dit…
Spoiler : j'ai pas eu le prix du roman francophone. (félicitations à Catherine Dufour, du coup, qui est une des très grandes plumes de l'imaginaire français contemporain)

Lot de consolation : Je suis Providence a eu le prix spécial, dont que je suis quand même dans le palmarès, même si c'est en tant que traducteur.

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