On pourrait croire que le boulot du scénariste s'achève quand il tape le mot "fin" en bas de son texte et l'envoie au dessinateur et à l'éditeur.
Et bien entendu, une telle conception serait totalement éloignée de la réalité. Prenons par exemple le cas de mon dernier album (HP Lovecraft, celui qui écrivait dans les ténèbres, en vente dans toutes les bonnes librairies, commandable sur internet, si vous ne l'avez pas encore, c'est le moment de vous décider comment ça je profite des parenthèses interminable pour faire ma pub?), un exemple tout à fait choisi au hasard, ça va de soi.
Le gros du scénario (hors corrections, relectures, amendements et modifications de dernière minute) est bouclé depuis plus d'un an. Et entre le moment où j'ai bouclé le scénar et celui de la sortie du bouquin le mois dernier, il y a eu toute une phase de ping-pong entre moi, l'éditeur et les dessinateurs, histoire de se mettre d'accord sur plein de trucs, d'en corriger d'autres, de remanier… Tout un suivi, en somme.
Mais une fois que les pages sont validées, envoyées chez l'imprimeur, livrées au libraire, c'est fini, non ?
Ha ha.
Non, en effet.
Il y a tout le service après vente, comme chez Darty. Outre les dédicaces (j'ai calculé que j'ai signé un peu plus d'1% du premier tirage, déjà), il y a les interviews. J'en ai donné déjà quelques unes mais ça continue, puisque rien que cette semaine, j'étais dans les locaux de la chaîne de télé Game One pour en enregistrer une autre, et au téléphone avec la station Graph'it de Compiègne (qui doit répercuter la chose à d'autres stations locales) (pour la petite histoire, j'étais déjà passé chez eux il y a une dizaine d'années de ça, et j'en garde un excellent souvenir) pour causer du bouquin. Je vous dirais quand c'est diffusé et podcasté.
Et puis il y a l'édition de luxe. On a lancé un financement participatif avec l'éditeur et ça a bien marché : il n'en reste qu'un exemplaire à cette heure, et sinon on peut encore participer pour avoir l'édition normale et diverses contreparties.
Et justement, l'une de ces contreparties est un cahier making of. Alors vous qui lisez ce blog un peu régulièrement, vous vous doutez bien qu'une partie du boulot est déjà fait : j'ai assez parlé d'HPL dans ces colonnes pour avoir de quoi remplir une partie du fascicule. Reste l'autre partie, et je m'y suis employé avec entrain. Et le truc une fois rempli, faut le relire, le corriger, etc. C'est ce que j'ai fait ce matin.
Donc voilà… Moi qui croyais faire un métier de fainéant (on m'a toujours dit que c'en était un, et comme un con j'y ai cru, le piège quoi), j'arrête pas de bosser.
Et bien entendu, une telle conception serait totalement éloignée de la réalité. Prenons par exemple le cas de mon dernier album (HP Lovecraft, celui qui écrivait dans les ténèbres, en vente dans toutes les bonnes librairies, commandable sur internet, si vous ne l'avez pas encore, c'est le moment de vous décider comment ça je profite des parenthèses interminable pour faire ma pub?), un exemple tout à fait choisi au hasard, ça va de soi.
Le gros du scénario (hors corrections, relectures, amendements et modifications de dernière minute) est bouclé depuis plus d'un an. Et entre le moment où j'ai bouclé le scénar et celui de la sortie du bouquin le mois dernier, il y a eu toute une phase de ping-pong entre moi, l'éditeur et les dessinateurs, histoire de se mettre d'accord sur plein de trucs, d'en corriger d'autres, de remanier… Tout un suivi, en somme.
Mais une fois que les pages sont validées, envoyées chez l'imprimeur, livrées au libraire, c'est fini, non ?
Ha ha.
Non, en effet.
Il y a tout le service après vente, comme chez Darty. Outre les dédicaces (j'ai calculé que j'ai signé un peu plus d'1% du premier tirage, déjà), il y a les interviews. J'en ai donné déjà quelques unes mais ça continue, puisque rien que cette semaine, j'étais dans les locaux de la chaîne de télé Game One pour en enregistrer une autre, et au téléphone avec la station Graph'it de Compiègne (qui doit répercuter la chose à d'autres stations locales) (pour la petite histoire, j'étais déjà passé chez eux il y a une dizaine d'années de ça, et j'en garde un excellent souvenir) pour causer du bouquin. Je vous dirais quand c'est diffusé et podcasté.
Et puis il y a l'édition de luxe. On a lancé un financement participatif avec l'éditeur et ça a bien marché : il n'en reste qu'un exemplaire à cette heure, et sinon on peut encore participer pour avoir l'édition normale et diverses contreparties.
Et justement, l'une de ces contreparties est un cahier making of. Alors vous qui lisez ce blog un peu régulièrement, vous vous doutez bien qu'une partie du boulot est déjà fait : j'ai assez parlé d'HPL dans ces colonnes pour avoir de quoi remplir une partie du fascicule. Reste l'autre partie, et je m'y suis employé avec entrain. Et le truc une fois rempli, faut le relire, le corriger, etc. C'est ce que j'ai fait ce matin.
Donc voilà… Moi qui croyais faire un métier de fainéant (on m'a toujours dit que c'en était un, et comme un con j'y ai cru, le piège quoi), j'arrête pas de bosser.
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