C'est quand même curieux cette propension que j'ai à rêver de voyages en train et en bus interminables. (bon, la nuit dernière, c'est sans doute dû au fait qu'il a fallu que j'aille faire une course dans la ville d'à-côté, alors qu'il y avait grève de RER).
Si les paysages traversés sont souvent différents, quoiqu'une banlieue industrielle en friche revienne assez fréquemment, mixant des endroits qui n'existent plus et quelques tronçons de lignes de l'Est parisien, le tout retraité façon Enki Bilal des grands jours, un élément demeure : le voyage n'en finit pas, alors que je suis pressé. Je ne sais pas toujours pourquoi je suis pressé, dans ces rêves. Parfois, c'est pressé de rentrer chez moi, parfois j'ai un rendez-vous ou un impératif quelconque, et parfois je ne sais même pas, je suis juste pressé. Et le train qui marche au pas dans des paysages n'en finissant pas me rend dingue.
Cette nuit, j'allais à Coignères. Le genre d'endroit où je ne sais même pas ce que j'irais y foutre en vrai (y a peut-être des gens très bien à Coignères, j'en sais rien, mais je n'ai aucune raison particulière d'aller là-bas). Le train marchait au pas entre les immeubles de la ville nouvelle, avant de s'immobiliser en pleine cambrousse, au milieu de nulle part.
N'y tenant plus, je suis descendu et j'ai réussi à attraper un bus bondé qui allait dans la même direction, mais s'arrêta en plein champ. On avait monté là un aéroport de fortune. Pas un aérodrome, hein, c'étaient des gros porteurs qui se posaient et décollaient, des avions de ligne, et si le bus était bondé, c'est parce qu'une bande de retraités partait en voyage organisé avec armes et bagages. Je me suis retrouvé dans le terminal, en fait une espèce non pas de chapiteau, cela n'en avait pas la forme, mais de tente gigantesque, ou un alignement de tentes gigantesques, aux sections séparées par des rideaux d'une grosse toile militaire.
On m'y laissait errer sans but, regarder, écouter. Vaquer, presque, sauf que je ne vaquais à rien. J'ai fini par ressortir, évitant les runways improvisés à coup de plaques de tôle posées sur les cultures, et essayé de rallier à pieds la ville que je devinais, sur l'horizon.
Puis le réveil à sonné, et en buvant mon café j'errais encore, en esprit, dans cet entre-deux, ces entre-deux, même. Faute de tableau des départ, j'ignore vers quelle destination partaient ces avions.
Si les paysages traversés sont souvent différents, quoiqu'une banlieue industrielle en friche revienne assez fréquemment, mixant des endroits qui n'existent plus et quelques tronçons de lignes de l'Est parisien, le tout retraité façon Enki Bilal des grands jours, un élément demeure : le voyage n'en finit pas, alors que je suis pressé. Je ne sais pas toujours pourquoi je suis pressé, dans ces rêves. Parfois, c'est pressé de rentrer chez moi, parfois j'ai un rendez-vous ou un impératif quelconque, et parfois je ne sais même pas, je suis juste pressé. Et le train qui marche au pas dans des paysages n'en finissant pas me rend dingue.
Cette nuit, j'allais à Coignères. Le genre d'endroit où je ne sais même pas ce que j'irais y foutre en vrai (y a peut-être des gens très bien à Coignères, j'en sais rien, mais je n'ai aucune raison particulière d'aller là-bas). Le train marchait au pas entre les immeubles de la ville nouvelle, avant de s'immobiliser en pleine cambrousse, au milieu de nulle part.
N'y tenant plus, je suis descendu et j'ai réussi à attraper un bus bondé qui allait dans la même direction, mais s'arrêta en plein champ. On avait monté là un aéroport de fortune. Pas un aérodrome, hein, c'étaient des gros porteurs qui se posaient et décollaient, des avions de ligne, et si le bus était bondé, c'est parce qu'une bande de retraités partait en voyage organisé avec armes et bagages. Je me suis retrouvé dans le terminal, en fait une espèce non pas de chapiteau, cela n'en avait pas la forme, mais de tente gigantesque, ou un alignement de tentes gigantesques, aux sections séparées par des rideaux d'une grosse toile militaire.
On m'y laissait errer sans but, regarder, écouter. Vaquer, presque, sauf que je ne vaquais à rien. J'ai fini par ressortir, évitant les runways improvisés à coup de plaques de tôle posées sur les cultures, et essayé de rallier à pieds la ville que je devinais, sur l'horizon.
Puis le réveil à sonné, et en buvant mon café j'errais encore, en esprit, dans cet entre-deux, ces entre-deux, même. Faute de tableau des départ, j'ignore vers quelle destination partaient ces avions.
Commentaires
Ce que tu pourrais faire à Coignière ?
Il y a 25 ans, il y avait un restaurant couscous marocain. Il était tenu par un homme remarquable. Quand à la décoration du restaurant, elle était exceptionnel, faite par un des plus grands architectes d'intérieurs contemporains, Nikola.
Le propriétaire est malheureusement décédé et il n'y a personne apparemment pour faire tourner le restaurant : on peut encore deviner le restaurant sur google map :
https://www.google.com/maps/@48.7543562,1.9359173,3a,75y,308.2h,88.01t/data=!3m6!1e1!3m4!1s4O9EdAx9JFapb8nz5xEoHQ!2e0!7i13312!8i6656