De temps en temps, il faut ravitailler. C'est à dire aller un peu plus loin que le marché des quais ou que la supérette du coin. Et donc aller dans un de ces temples de l'hyperconsommation que sont les magasins Michel-Edouard, Cercle-de-jeu, Croisement ou Aupré.
Et donc, ayant reçu dans ma boîte aux lettres un prospectus détaillant quelques promotions alléchantes chez l'un de ces grandistributeurs-qu'ils-sont-méchants-ils-oppriment-les-paysans, et constatant que que les placards se vidaient (et qu'il me fallait du pécul, de la lessive et autres denrées de première nécessité), j'ai couvert la distance qui me séparait de ce lieu de perdition.
Lots de yaourts, paquets de café et tranches de lard font partie de l'ordinaire de ce genre d'expédition. Tout comme les tablettes de chocolat. Non, je n'arbore pas un ventre d'Apollon (le mien est plutôt modèle Dionysos, pour situer), mais il y a des filles de tous les âges à la maison, et si je n'ai pas de quoi fournir leur consommation de chocolat, c'est la révolution, et je les crois même capables de couper des têtes si on les prive trop longtemps de leur drogue marron en carrés sécables.
Et puis ça a été le drame. Je suis tombé sur une nouveauté. Je ne savais pas que ça existait. Vous connaissez les Tuc ? Pas les travaux d'utilité collective, non, les biscuits salés addictifs. Eh bien ils viennent d'en sortir au goût chorizo. Alors fatalement, il a fallu que j'essaie.
Donc j'ai pris le paquet modèle maousse. Parce qu'un essai de ce type doit être scientifique. Et méthodique. Et poussé. Et avec un Igor ou un Robin local. Un jeune assistant, quoi. Genre mon fils qui adore les Tuc ET le chorizo, et qui n'aurait pas eu idée jusqu'ici d'associer les deux sans ces pousse-au-crime de l'industrie agro-alimentaire. Et qui, s'il avait appris que j'étais passé devant une pile de paquets de Tuc au chorizo sans en prendre, j'en aurais entendu reparler jusqu'à la fin de mes jours.
Et donc on a testé.
Et validé le concept.
Et développé.
En fait, ce sera le bon tuyau du soir de l'oncle Niko : prenez une tranche de fromage plat pour croque-monsieur. Pliez-la en deux, et glissez dedans un Tuc au chorizo. Une fois ceci fait, NE MANGEZ SURTOUT PAS le produit de votre expérience, mais prenez-le en sandwich entre deux autres Tuc au chorizo. Une fois que ça c'est fait, là vous pouvez manger.
Et en vérité je vous le dis : c'est matricide*.
*En langage djeunz, on dit "ça tue sa mère", mais le principe est le même, à une vache près.
Et donc, ayant reçu dans ma boîte aux lettres un prospectus détaillant quelques promotions alléchantes chez l'un de ces grandistributeurs-qu'ils-sont-méchants-ils-oppriment-les-paysans, et constatant que que les placards se vidaient (et qu'il me fallait du pécul, de la lessive et autres denrées de première nécessité), j'ai couvert la distance qui me séparait de ce lieu de perdition.
Lots de yaourts, paquets de café et tranches de lard font partie de l'ordinaire de ce genre d'expédition. Tout comme les tablettes de chocolat. Non, je n'arbore pas un ventre d'Apollon (le mien est plutôt modèle Dionysos, pour situer), mais il y a des filles de tous les âges à la maison, et si je n'ai pas de quoi fournir leur consommation de chocolat, c'est la révolution, et je les crois même capables de couper des têtes si on les prive trop longtemps de leur drogue marron en carrés sécables.
Et puis ça a été le drame. Je suis tombé sur une nouveauté. Je ne savais pas que ça existait. Vous connaissez les Tuc ? Pas les travaux d'utilité collective, non, les biscuits salés addictifs. Eh bien ils viennent d'en sortir au goût chorizo. Alors fatalement, il a fallu que j'essaie.
Donc j'ai pris le paquet modèle maousse. Parce qu'un essai de ce type doit être scientifique. Et méthodique. Et poussé. Et avec un Igor ou un Robin local. Un jeune assistant, quoi. Genre mon fils qui adore les Tuc ET le chorizo, et qui n'aurait pas eu idée jusqu'ici d'associer les deux sans ces pousse-au-crime de l'industrie agro-alimentaire. Et qui, s'il avait appris que j'étais passé devant une pile de paquets de Tuc au chorizo sans en prendre, j'en aurais entendu reparler jusqu'à la fin de mes jours.
Et donc on a testé.
Et validé le concept.
Et développé.
En fait, ce sera le bon tuyau du soir de l'oncle Niko : prenez une tranche de fromage plat pour croque-monsieur. Pliez-la en deux, et glissez dedans un Tuc au chorizo. Une fois ceci fait, NE MANGEZ SURTOUT PAS le produit de votre expérience, mais prenez-le en sandwich entre deux autres Tuc au chorizo. Une fois que ça c'est fait, là vous pouvez manger.
Et en vérité je vous le dis : c'est matricide*.
*En langage djeunz, on dit "ça tue sa mère", mais le principe est le même, à une vache près.
Commentaires
(ou courir gerber aux toilettes).
Niko, je t'aime beaucoup, j’apprécie tes goûts en matière de bouquin, BD et autres créations artistique, mais pour la gastronomie... Non. NOOOON.
C'est un peu comme si je te donnai des conseilles en matière d'habillement. Tu virerais naturiste.