Un petit déplacement éclair à Paris m'a conduit à prendre le RER. C'est une information qui n'a en soi, je suis le premier à le reconnaître, aucune espèce d'intérêt. D'autant qu'on n'est ni sur fèces-bouc, ni sur Imstramgram.
Ce qui est intéressant (en fait non, mais je fais un effet purement rhétorique, là) (genre une espèce de buildup tout pourri qui ne trompe personne, et pas même moi), c'est de regarder les gens. Genre par exemple ce que lisent les gens. La jeune fille bien sous tout rapport plongée dans un Harlequin. Ou un Barbara Cartland. Ou un Danielle Steel. Vous voyez le truc, quoi, un de ces bouquins de poche à la couverture blanche et rose saumoné juste ce qu'il faut pour avoir l'air romantique et faire rêver (en tout cas faire rêver les gens que le rose saumoné fait rêver) (moi il me fait rêver dans l'assiette, pas en couverture). Elle était complètement absorbée par le machin.
Et puis son téléphone portable a sonné et elle a refermé le bouquin pour le poser à côté d'elle. Ce qui m'a permis de voir la couverture en question. Quelle ne fut pas ma surprise, vite surmontée d'ailleurs, de découvrir qu'en fait, le bouquin en question était un Paulo Coelho.
Y aurait-il chez l'éditeur un génie du marketing qui a tenté de cibler un public féminin et fleur bleue pour lui vendre les bouquins de Paulo, entre "développement personnel", quête initiatique et littérature facile d'accès. C'est une excellente manière de gérer le truc. Je ne sais pas si la femme est l'avenir de l'homme, mais la midinette est en tout cas celui de l'édition, comment l'ont prouvé les succès de Twilight, de Cinquantes Nuances ou de Marc Lévy, coulant dans ce format les trucs les plus divers.
Y a un vrai marché, quoi.
Reste à voir qui a marché dedans et de quel pied. Mais comme dirait l'autre, cette histoire-là reste à raconter.
Ce qui est intéressant (en fait non, mais je fais un effet purement rhétorique, là) (genre une espèce de buildup tout pourri qui ne trompe personne, et pas même moi), c'est de regarder les gens. Genre par exemple ce que lisent les gens. La jeune fille bien sous tout rapport plongée dans un Harlequin. Ou un Barbara Cartland. Ou un Danielle Steel. Vous voyez le truc, quoi, un de ces bouquins de poche à la couverture blanche et rose saumoné juste ce qu'il faut pour avoir l'air romantique et faire rêver (en tout cas faire rêver les gens que le rose saumoné fait rêver) (moi il me fait rêver dans l'assiette, pas en couverture). Elle était complètement absorbée par le machin.
Et puis son téléphone portable a sonné et elle a refermé le bouquin pour le poser à côté d'elle. Ce qui m'a permis de voir la couverture en question. Quelle ne fut pas ma surprise, vite surmontée d'ailleurs, de découvrir qu'en fait, le bouquin en question était un Paulo Coelho.
Y aurait-il chez l'éditeur un génie du marketing qui a tenté de cibler un public féminin et fleur bleue pour lui vendre les bouquins de Paulo, entre "développement personnel", quête initiatique et littérature facile d'accès. C'est une excellente manière de gérer le truc. Je ne sais pas si la femme est l'avenir de l'homme, mais la midinette est en tout cas celui de l'édition, comment l'ont prouvé les succès de Twilight, de Cinquantes Nuances ou de Marc Lévy, coulant dans ce format les trucs les plus divers.
Y a un vrai marché, quoi.
Reste à voir qui a marché dedans et de quel pied. Mais comme dirait l'autre, cette histoire-là reste à raconter.
Commentaires
mais sait-on jamais, on est toujours à la merci d'une bonne surprise !