J'étais toute la semaine dans le Toku Show sur J-One. L'intégrale de l'émission passe demain soir, samedi, à 21 heures. Il y est beaucoup question de mangas, avec les responsables mangas de Glénat et de Soleil, plus moi, venu représenter les auteurs. Le tout présenté par Guillaume Dorison, avec lequel j'ai pas mal travaillé par le passé (on me chuchote que c'était peut-être bien lui qui se cachait sous le masque d'Izu, mon co-auteur sur Crusades, excellente série toujours disponibles dans les bonnes librairies).
"Mais pour qui vous prenez-vous ?" Voilà bien une question qui m'insupporte, tiens. Bon, ça fait longtemps qu'on ne me l'a pas trop adressée, vu que la réponse est alors "pour un Serbe de 2 mètres et 110 kilos, pourquoi ?" ce qui peut avoir tendance à calmer le jeu, surtout si je pose bien ma voix. Mais bon, quelqu'un que je connait y a encore eu droit. Qu'est-ce qu'elle signifie, cette question qui n'en est pas une ? Elle n'en est pas une parce que la réponse induite, dans la tête de qui la pose est : "quelqu'un qui n'a pas à la ramener". C'est le signe d'une absence d'argument, c'est le dernier recours pour maintenir une position de surplomb symbolique, de se raccrocher à une convention sociale fumeuse qui permet de rester au-dessus, de balayer le désaccord en le ramenant à l'aigreur du petit (par coïncidence, c'est un peu le sens de la longue tirade de la responsable du festival d'Angou...
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