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L'autre pays du fromage

En fait, avec l'histoire récente arrivée à notre président, je crois que l'expression "jeux du cirque" va subtilement changer de sens.

Commentaires

Unknown a dit…
Mais ce n'est certainement pas monsieur Loyal qui se trouve sur la piste
Gewll a dit…
Un clown blanc peut-être?

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Coup double

 Ainsi donc, je reviens dans les librairies le mois prochain avec deux textes.   Le premier est "Vortace", dans le cadre de l'anthologie Les Demeures terribles , chez Askabak, nouvel éditeur monté par mes vieux camarades Melchior Ascaride (dont vous reconnaissez dans doute la patte sur la couverture) et Meredith Debaque. L'idée est ici de renouveler le trope de la maison hantée. Mon pitch :   "Les fans d'urbex ne sont jamais ressortis de cette maison abandonnée. Elle n'est pourtant pas si grande. Mais pourrait-elle être hantée par... un simple trou dans le mur ?" Le deuxième, j'en ai déjà parlé, c'est "Doom Niggurath", qui sortira dans l'anthologie Pixels Hallucinés, première collaboration entre L'Association Miskatonic et les éditions Actu-SF (nouvelles).  Le pitch :  "Lorsque Pea-B tente un speed-run en live d'un "mod" qui circule sur internet, il ignore encore qu'il va déchainer les passions, un ef...

Dans le coin

 Tiens, je m'avise que j'ai fait un peu silence radio, dernièrement. La faute à pas mal de cavalcade. Marmande d'abord, en chouette compagnie, puis Limoges. Agréablement surpris par Limoges, d'ailleurs. J'y ai été fort bien accueilli, le vieux centre ville historique est très sympa, ça s'est merveilleusement bien passé. Seul bémol, la petite crèche chopée au retour, à passer d'espace climatisés un peu fort à des nids à courants d'air lors des correspondances. Bref.  Pour ceux qui n'y étaient pas, la conf limousine sur H.P. vous savez qui.     L'autre info du moment, c'est la fondation des éditions Askabak, par de vieux complices à moi. Je pense que vous reconnaîtrez la patte graphique. Première sortie annoncée, Les Demeures terribles , une anthologie fantastique.  Bien entendu, je serai dedans, avec un texte intitulé "Vortace".

Send in the clowns

Encore un vieux texte : We need you to laugh, punk Y'avait un cirque, l'autre week-end, qui passait en ville. Du coup, on a eu droit aux camionnettes à hauts-parleurs qui tournaient en ville en annonçant le spectacle, la ménagerie et tout ça, et surtout aux affiches placardées partout. Et pour annoncer le cirque, quoi de plus classique qu'un portrait de clown, un bel Auguste au chapeau ridicule et au sourire énorme ? Démultiplié sur tous les murs de la ville, ce visage devient presque inquiétant. Un sourire outrancier, un regard masqué sous le maquillage, une image que la répétition rend mécanique. Ce sourire faux, démultiplié par le maquillage, voire ce cri toutes dents dehors, que le maquillage transforme en sourire, c'est la négation de la notion même de sourire. Le sourire, c'est une manière de communiquer, de faire passer quelque chose de sincère, sans masque. Un faux sourire, a fortiori un faux sourire maquillé et imprimé, fracasse cet aspect encor...

Jour de poisson

Au moyen-âge, les moines avaient le droit de manger du castor* le vendredi, parce que comme ça vivait dans l'eau, c'était techniquement du poisson. Oui, les sciences naturelles n'étaient pas ultra développées à l'époque, et j'espère que le Seigneur, dans Son infinie miséricorde, leur aura pardonné cette grossière ignorance des catégories de Son ineffable Création. Plus proche de nous, un règlement de je ne sais plus quelle corporation nordiste interdisait (il y a un siècle ou deux) de donner plus d'une fois ou deux par semaine du saumon à manger aux ouvriers. C'était avant que le saumon fumé soit considéré comme un aliment classe, à une époque où nos rivières étaient suffisamment peu polluées pour que le bestiau soit hyper courant, et considéré comme un aliment de pauvres. Les temps changent. Et le plus beau, dans ces deux anecdotes, c'est qu'elles ne sont ni l'une ni l'autre des poissons. *j'en profite pour signaler à certains de mes col...

Celui-là est l'élu

On parlait l'autre jour des clichés dans l'heroic fantasy . C'est un vrai sujet, quasiment inépuisable. Ce genre, qui a disons un petit siècle (faisons-le débuter par Eddison ou Dunsany, par exemple) nous a déjà donné des classiques, s'est stratifié en sous-genres, a vu naître des imitateurs et imitateurs d'imitateurs, tout en se réinventant à intervalles plus ou moins réguliers. (the Butler did it) (même que c'était Charles Ernest) Alors, il est toujours difficile de faire la part de ce qui constitue "les codes du genre" et de ce qui relève du banal cliché. La frontière est de toute façon mouvante et perméable. Tous ces clichés n'en étaient d'ailleurs pas forcément au départ, mais ils le sont devenus à l'usage. Certains sont bénins, d'autres orientent le sens des œuvre et du genre tout entier : la prophétie, le roi perdu, la perte de la tradition, etc. L'un de ceux-ci, que je retrouve redoutable, est celui de l'élu, du sauveur ...

Readers of the lost words

Je me suis laissé entrainer dernièrement dans une conversation déplaisante sur les réseaux sociaux, au cours de laquelle il a fallu que je défende un de mes éditeurs, accusé de laisser des coquilles en pagaille dans les bouquins. La malveillance de l'attaque m'a laissé désemparé, et c'est le genre de piège à con dans lequel je peux tomber si je n'y prends garde ( spoiler : je suis tombé dedans, pour le coup). C'est donc l'occasion de quelques précisions, à propos de mon expérience récente dans ce domaine. Bref, les coquilles. Dans une masse de texte, un auteur en laisse forcément, à moins d'être une machine. Et quand je vois celles dont je suis capable de consteller ce que j'écris, je n'en suis clairement pas une. Fautes d'accords, lettres ou mots manquants, phrases bancales sont l'ordinaire de mes premiers jets. C'est pourquoi le processus d'édition prévoit des relectures. Et qu'à celles-ci, j'en rajoute de mon côté. J...

Fils de...

Une petite note sur une de ces questions de mythologie qui me travaillent parfois. Je ne sais pas si je vais éclairer le sujet ou encore plus l'embrouiller, vous me direz. Mon sujet du jour, c'est Loki.  Loki, c'est canoniquement (si l'on peut dire vu la complexité des sources) le fils de Laufey. Et, mine de rien, c'est un truc à creuser. Chez Marvel, Laufey est représenté comme un Jotun, un géant. Et, dans la mythologie nordique, le père de Loki est bien un géant. Sauf que... Sauf que le père de Loki, en vrai, c'est un certain Farbauti, en effet géant de son état. Un Jotun, un des terribles géants du gel. Et, dans la poésie scaldique la plus ancienne, le dieu de la malice est généralement appelé fils de Farbauti. Laufey, c'est sa mère. Et, dans des textes un peu plus tardifs comme les Eddas, il est plus souvent appelé fils de Laufey. Alors, pourquoi ? En vrai, je n'en sais rien. Cette notule n'est qu'un moyen de réfléchir à haute voix, ou plutôt...

Aïe glandeur

Ça faisait bien longtemps que je ne m'étais pas fendu d'un bon décorticage en règle d'une bonne bousasse filmique bien foireuse. Il faut dire que, parfois, pour protéger ce qu'il peut me rester de santé mentale, et pour le repos de mon âme flétrie, je m'abstiens pendant de longues périodes de me vautrer dans cette fange nanardesque que le cinéma de genre sait nous livrer par pleins tombereaux. Et puis parfois, je replonge. Je repique au truc. De malencontreux enchaînements de circonstances conspirent à me mettre le nez dedans. Là, cette fois-ci, c'est la faute à un copain que je ne nommerai pas parce que c'est un traducteur "just wow", comme on dit, qui m'avait mis sur la piste d'une édition plus complète de la musique du film Highlander . Et qu'en effet, la galette était bien, avec de chouettes morceaux qui fatalement mettent en route la machine à nostalgie. "Fais pas le con, Niko ! Tu sais que tu te fais du mal !" ...

Le grand méchoui

 Bon, l'info est tombée officiellement en début de semaine : Les Moutons électriques, c'est fini. Ça aura été une belle aventure, mais les événements ont usé et ruiné peu à peu une belle maison dans laquelle j'avais quand même publié dix bouquins et un paquet d'articles et de notules ainsi qu'une nouvelle. J'ai un pincement au coeur en voyant disparaître cet éditeur et j'ai une pensée pour toute l'équipe.   Bref. Plein de gens me demandent si ça va. En fait, oui, ça va, je ne suis pas sous le choc ni rien, on savait depuis longtemps que ça n'allait pas, j'avais régulièrement des discussions avec eux à ce sujet, je ne suis pas tombé des nues devant le communiqué final. Qu'est-ce que ça veut dire concrètement ? Que les dix bouquins que j'évoquais plus haut vont quitter les rayonnages des libraires. Si vous êtes en retard sur Cosmonautes ! ou sur Le garçon avait grandi en un gast pay s, notamment, c'est maintenant qu'il faut aller le...

Replay, Replay, c'est pas la nana qui butait des aliens ?

Ayé, ils ont collé le Toku Show en replay, cette émission à laquelle j'avais participé sur J-One, où l'on parlait de mangas, de cosplay, de mangas de fesse, de Mein Kampf et de plein de trucs. Je rappelle que je serai dès demain, dans le cadre du Festival d'Angoulème, en conférences au Conservatoire, dans l'amphi Brassens : Jeudi 30 janvier à 14 heures : La représentation du Moyen-Âge en BD. Ce n'est pas une conférence exhaustive cherchant à parler de toutes les BDs à thème médiéval, mais un sujet sur les problèmes de représentation d'une notion floue et largement mythifiée. Vendredi 31 janvier à 11 heures : Les super-héros vont-ils dans le mur ? C'est un débat que j'anime, avec des intervenants de haute volée : Xavier Fournier de Comic Box, Xavier Lancel de Scarce, et Jean-Marc Lainé de... Des Livres de Monsieur Lainé . Samedi 1er février à 19 heures : La représentation du Moyen-Âge en BD. Reprise de la conférence du jeudi. Comme le...