Dans mon rêve de cette nuit, j'allais faire un tour au sauna. C'était un endroit assez moderne, avec piscine, bains à bulles, centre de remise en forme, bains de vapeur et buvette. C'était propre, familial, sympa. Seule particularité notable, le service était assuré par des zombies. D'authentique morts-vivants plus ou moins esquintés. Très courtois et professionnels, hein, tendant la serviette ou la savonnette sans qu'on leur demande et tout. Mais zombies néanmoins.
L'un d'entre eux avait mis mes affaires au casier et rapporté une clé. Après une douche et un bain de vapeur, j'étais revenu chercher un truc resté dans ma poche (je ne me souviens plus de ce que c'était, juste que c'était légèrement absurde à avoir avec soi au bain de vapeur, genre bouquin, ordinateur, cornet de glace, sandwich thon mayonnaise ou que sais-je encore). Manque de chance, le préposé zombie n'était pas présent (moi qui croyait que ces gens-là n'avaient pas besoin de prendre de pause, je suis assez déçu, pour le coup), je passe de l'autre côté du comptoir et j'avise la grande rangée de casiers.
Tous fermés à clé, avec l'affluence du jour. Je regarde ma propre clé, pour voir s'il y a un numéro de casier, et il n'y en a pas, juste des initiales. Et je m'avise alors que les casiers n'ont pas de numéros, mais des noms. Et tous des noms de serial killers en série, réels ou imaginaires. Je commence à chercher le mien, facile parce qu'en plus il y a une photo sur chaque casier à côté du nom (utile, parce que l'ordre alphabétique, les zombies, ils connaissent pas) (sans doute suite à un trauma : quand on fait l'appel par ordre alphabétique, le zombie est toujours appelé en dernier, même le zazou lui passe devant).
Finalement, je trouve mon casier (je sais plus qui c'était, un type déguisé en clown, John Wayne Gacy, Ça ou DSK avec un nez rouge, je me souviens plus), je l'ouvre, et mes affaires me tombent sur la gueule. C'était normalement le casier dont on ne se sert pas pour les clients, mais comme il y avait affluence, c'est moi qui en ait écopé. Le reste du temps, il servait à ranger les produits d'entretien, et le préposé avait tassé mon barda dans l'espace restant.
Pas les produits d'entretien de la piscine, hein. Les produits d'entretien pour zombie.
Parce que c'est ça ma grande découverte de cette nuit, les enfants. Le casier était rempli à ras-bord de trucs bizarres et jamais vus : un désodorisant contre l'odeur de décomposition. Du produit à tuer les asticots. Et surtout une embrocation contre la rigor mortis, plusieurs grosses bouteilles d'un produit (sentant assez mauvais, pour le coup) (putain, je rêve pas souvent en odorama, et c'est toujours pour dénicher des trucs qui puent) dont se tartinaient les zombies tous les matins pour éviter d'être trop raides. C'est vrai que pour un kiné ou un maitre nageur, ça ferait désordre.
Alors j'ai pris mon paquetage, je me suis rhabillé, et je me suis réveillé en vitesse.
L'un d'entre eux avait mis mes affaires au casier et rapporté une clé. Après une douche et un bain de vapeur, j'étais revenu chercher un truc resté dans ma poche (je ne me souviens plus de ce que c'était, juste que c'était légèrement absurde à avoir avec soi au bain de vapeur, genre bouquin, ordinateur, cornet de glace, sandwich thon mayonnaise ou que sais-je encore). Manque de chance, le préposé zombie n'était pas présent (moi qui croyait que ces gens-là n'avaient pas besoin de prendre de pause, je suis assez déçu, pour le coup), je passe de l'autre côté du comptoir et j'avise la grande rangée de casiers.
Tous fermés à clé, avec l'affluence du jour. Je regarde ma propre clé, pour voir s'il y a un numéro de casier, et il n'y en a pas, juste des initiales. Et je m'avise alors que les casiers n'ont pas de numéros, mais des noms. Et tous des noms de serial killers en série, réels ou imaginaires. Je commence à chercher le mien, facile parce qu'en plus il y a une photo sur chaque casier à côté du nom (utile, parce que l'ordre alphabétique, les zombies, ils connaissent pas) (sans doute suite à un trauma : quand on fait l'appel par ordre alphabétique, le zombie est toujours appelé en dernier, même le zazou lui passe devant).
Finalement, je trouve mon casier (je sais plus qui c'était, un type déguisé en clown, John Wayne Gacy, Ça ou DSK avec un nez rouge, je me souviens plus), je l'ouvre, et mes affaires me tombent sur la gueule. C'était normalement le casier dont on ne se sert pas pour les clients, mais comme il y avait affluence, c'est moi qui en ait écopé. Le reste du temps, il servait à ranger les produits d'entretien, et le préposé avait tassé mon barda dans l'espace restant.
Pas les produits d'entretien de la piscine, hein. Les produits d'entretien pour zombie.
Parce que c'est ça ma grande découverte de cette nuit, les enfants. Le casier était rempli à ras-bord de trucs bizarres et jamais vus : un désodorisant contre l'odeur de décomposition. Du produit à tuer les asticots. Et surtout une embrocation contre la rigor mortis, plusieurs grosses bouteilles d'un produit (sentant assez mauvais, pour le coup) (putain, je rêve pas souvent en odorama, et c'est toujours pour dénicher des trucs qui puent) dont se tartinaient les zombies tous les matins pour éviter d'être trop raides. C'est vrai que pour un kiné ou un maitre nageur, ça ferait désordre.
Alors j'ai pris mon paquetage, je me suis rhabillé, et je me suis réveillé en vitesse.
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