Parfois, pour raconter une histoire à la petite, le soir, quand on n'est pas inspiré, on tape dans les vieux cartons de bouquins et on y ramasse un vieux recueil d'historiettes estampillées Disney datant de pfou... Genre du temps où c'était nous, le petit.
Et on pioche une histoire au pif, genre Mickey et Dingo cow-boys, et on commence à la lire en faisant des bruitages, des effets de voix et tout ce qui rend le truc rigolo. Et puis pouf, le traducteur se réveille et cale sur un machin idiot. Il finit certes de lire le récit de quelques pages, mais sur un ton un peu plus monocorde, tant la lecture est renvoyée en tache de fond pendant que le reste du cerveau est monopolisé par l'analyse du phénomène.
Car dans l'histoire, Mickey et Dingo ont mis la main sur une cargaison de "blé turc". Et ils se débarrassent de bandits en jetant au feu un sac de la céréale en question, parce que du coup ça crépite au point de faire un bruit de fusillade.
Le bouquin en question est donc une traduction de matériel Disney créé sous licence du côté de Milan, et cette conclusion est d'autant plus irréfutable qu'elle est tout à fait exacte.
Notons que pour en arriver à cette conclusion, je n'avais même pas besoin de la scène de fusillade. La notion de "blé turc" suffisait à deviner que l'histoire avait été écrite à l'origine en Italien. Parce que si l'expression "blé de Turquie" a existé en Français à une époque où l'on ne coupait pas encore la tête des rois sous nos latitudes, l'expression "grano turco" a perduré beaucoup plus longtemps de l'autre côté des Alpes pour désigner le bête maïs, qui peut en effet faire "pan pan" au moment où l'on en fait du pop-corn. L'Italie étant par ailleurs un gros producteur de matériel Disney, pas difficile donc de deviner la provenance de l'historiette. dommage que le traducteur ne soit pas crédité, par contre, parce que ça m'aurait permis de me payer à peu de frais la fiole de ce collègue de jadis.
Mais c'est là que je m'aperçois qu'il me faut des vacances. Je reste en mode "traduction aware" 24 heures sur 24, à présent, et c'est quand même mauvais signe.
Et on pioche une histoire au pif, genre Mickey et Dingo cow-boys, et on commence à la lire en faisant des bruitages, des effets de voix et tout ce qui rend le truc rigolo. Et puis pouf, le traducteur se réveille et cale sur un machin idiot. Il finit certes de lire le récit de quelques pages, mais sur un ton un peu plus monocorde, tant la lecture est renvoyée en tache de fond pendant que le reste du cerveau est monopolisé par l'analyse du phénomène.
Car dans l'histoire, Mickey et Dingo ont mis la main sur une cargaison de "blé turc". Et ils se débarrassent de bandits en jetant au feu un sac de la céréale en question, parce que du coup ça crépite au point de faire un bruit de fusillade.
Le bouquin en question est donc une traduction de matériel Disney créé sous licence du côté de Milan, et cette conclusion est d'autant plus irréfutable qu'elle est tout à fait exacte.
Notons que pour en arriver à cette conclusion, je n'avais même pas besoin de la scène de fusillade. La notion de "blé turc" suffisait à deviner que l'histoire avait été écrite à l'origine en Italien. Parce que si l'expression "blé de Turquie" a existé en Français à une époque où l'on ne coupait pas encore la tête des rois sous nos latitudes, l'expression "grano turco" a perduré beaucoup plus longtemps de l'autre côté des Alpes pour désigner le bête maïs, qui peut en effet faire "pan pan" au moment où l'on en fait du pop-corn. L'Italie étant par ailleurs un gros producteur de matériel Disney, pas difficile donc de deviner la provenance de l'historiette. dommage que le traducteur ne soit pas crédité, par contre, parce que ça m'aurait permis de me payer à peu de frais la fiole de ce collègue de jadis.
Mais c'est là que je m'aperçois qu'il me faut des vacances. Je reste en mode "traduction aware" 24 heures sur 24, à présent, et c'est quand même mauvais signe.
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