Semaine de surmenage total. Un changement de planning m'a torpillé par tous les bouts, là. L'horreur totale.
J'essaie de rattraper ça, tout en avançant sur des choses dont j'ai pu discuter avec deux de mes éditeurs au Salon du Livre, la semaine dernière. Ce qui fait que je suis sur l'ordi dix à douze heures par jour, sauf quand des engagements à l'extérieur (pris pour dépanner un ancien employeur, à un moment où je pensais avoir le temps de lui prêter main forte) m'obligent à sortir.
Et là, ce midi, je me suis effondré. Un pot d'un demi-litre de café dans une main, la zapette dans l'autre, j'ai comaté devant la télé.
Et pire que devant la télé, devant ces émissions zarbi de Discovery Channel, qui vous expliquent comment on fabrique des clubs de golf, ou vérifient si on peut vraiment être éjecté à vingt mètres par un accident de chariot élévateur.
Bien entendu, ces émissions ne sont pas doublées, ce serait trop cher, pour un canal qui est avant tout un robinet à diffusion automatisé. La VF est donc élaborée selon la technique du voice-over, comme les émissions de téléachat américaines, comme l'aérobic portoricain (tiens, ça fait perpette que je suis pas tombé sur cette émission d'aérobic produite à porto-rico, celle qui me faisait tant rire, avec ce black de 140 kilos qui faisait faire du step à des clones bodybuildés de Véronique et Davina, c'était absolument concept, surtout que le voice-over était incroyablement neurasthénique tout en essayant de faire semblant d'avoir l'air enjoué), ou bien sûr comme les interviews de rock stars.
Et là, pouf, un petit ovni traductionnel, le collègue* qui s'occupe de la VF de ces machins a réussi à glisser un "gloubi-boulga" dans sa trad, au moment où les participants de l'émission discutent de la mixture énergétique que se prépare l'un d'entre eux. C'est typiquement le genre de trucs dont les lecteurs grincheux disent que "ça les fait sortir de leur lecture". Et moi, j'adore, j'y peux rien. Voire deux gros ricains à l'allure de semi-rednecks parler de gloubi-boulga à la téloche, ça me fait marrer.
* J'ai hélas loupé les crédits, je ne sais pas qui est cet espèce de frère, de membre d'honneur de la confrérie des terroristes traductionnels dans mon genre.
J'essaie de rattraper ça, tout en avançant sur des choses dont j'ai pu discuter avec deux de mes éditeurs au Salon du Livre, la semaine dernière. Ce qui fait que je suis sur l'ordi dix à douze heures par jour, sauf quand des engagements à l'extérieur (pris pour dépanner un ancien employeur, à un moment où je pensais avoir le temps de lui prêter main forte) m'obligent à sortir.
Et là, ce midi, je me suis effondré. Un pot d'un demi-litre de café dans une main, la zapette dans l'autre, j'ai comaté devant la télé.
Et pire que devant la télé, devant ces émissions zarbi de Discovery Channel, qui vous expliquent comment on fabrique des clubs de golf, ou vérifient si on peut vraiment être éjecté à vingt mètres par un accident de chariot élévateur.
Bien entendu, ces émissions ne sont pas doublées, ce serait trop cher, pour un canal qui est avant tout un robinet à diffusion automatisé. La VF est donc élaborée selon la technique du voice-over, comme les émissions de téléachat américaines, comme l'aérobic portoricain (tiens, ça fait perpette que je suis pas tombé sur cette émission d'aérobic produite à porto-rico, celle qui me faisait tant rire, avec ce black de 140 kilos qui faisait faire du step à des clones bodybuildés de Véronique et Davina, c'était absolument concept, surtout que le voice-over était incroyablement neurasthénique tout en essayant de faire semblant d'avoir l'air enjoué), ou bien sûr comme les interviews de rock stars.
Et là, pouf, un petit ovni traductionnel, le collègue* qui s'occupe de la VF de ces machins a réussi à glisser un "gloubi-boulga" dans sa trad, au moment où les participants de l'émission discutent de la mixture énergétique que se prépare l'un d'entre eux. C'est typiquement le genre de trucs dont les lecteurs grincheux disent que "ça les fait sortir de leur lecture". Et moi, j'adore, j'y peux rien. Voire deux gros ricains à l'allure de semi-rednecks parler de gloubi-boulga à la téloche, ça me fait marrer.
* J'ai hélas loupé les crédits, je ne sais pas qui est cet espèce de frère, de membre d'honneur de la confrérie des terroristes traductionnels dans mon genre.
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