Comme je me suis royalement octroyé une petite semaine de vacances, je ne fais aucune traduction en ce moment, et mon activité scénaristique se borne à de la prise de notes.
Du coup, ça me donne l'occasion de m'attaquer, enfin, à l'étude du Kalevala. Le Kalevala, c'est un texte autour duquel je tourne depuis longtemps, et que je me promettais de lire depuis une bonne dizaine d'années. Mais les éditions en VF étant onéreuses (excuse qui vaut ce qu'elle vaut, ceci dit, vu que j'ai toujours plus facilement mis du pognon dans des bouquins que dans quoi que ce soit d'autre), ça n'était pas arrivé. C'est dans la bibliothèque où j'avais déniché l'an passé une Geste de Cùchulainn que j'ai trouvé un Kalevala, dans une édition assez ancienne, mais fort agréable, fluide, me permettant de mettre de la chair autour de noms que je n'avais fait jusqu'alors que croiser au fil de lectures connexes, comme Väinämöinen le barde né vieux et sage, ou Ilmarinen, le forgeron primordial.
Je suis en plein dedans, prenant des notes (on ne sait jamais, et puis c'est une manie chez moi) sur l'éthique qui s'en dégage, les structures, les entités. Si certains motifs sont connus et classiques, d'autres me semblent sans équivalent dans la poésie épique européenne. C'est une culture étrange et différente que celle que présente le Kalevala, et assez fascinante. Les conflits s'y règlent plus souvent par les duels de poésie (qui est, bien entendu, aussi et avant tout magie) que par l'épée, la cosmogonie y est à la fois familière dans ses motifs et complètement nouvelle dans la forme, et Väinämöinen y semble plus un prototype du Walt Whitman semi-divin narrateur de Feuilles d'Herbes qu'un banal Odin ou autre dieu souverain. Et même si c'est une créature primordiale, il ne se prévaut nulle part d'une quelconque divinité. Mélancolique et accablé par le poids du monde, c'est un personnage proche de la nature, sans doute le modèle du Tom Bombadil de Tolkien (grand connaisseur du Kalevala, justement).
Bon, j'y retourne, justement. Mais je vous le recommande d'ores et déjà.
Du coup, ça me donne l'occasion de m'attaquer, enfin, à l'étude du Kalevala. Le Kalevala, c'est un texte autour duquel je tourne depuis longtemps, et que je me promettais de lire depuis une bonne dizaine d'années. Mais les éditions en VF étant onéreuses (excuse qui vaut ce qu'elle vaut, ceci dit, vu que j'ai toujours plus facilement mis du pognon dans des bouquins que dans quoi que ce soit d'autre), ça n'était pas arrivé. C'est dans la bibliothèque où j'avais déniché l'an passé une Geste de Cùchulainn que j'ai trouvé un Kalevala, dans une édition assez ancienne, mais fort agréable, fluide, me permettant de mettre de la chair autour de noms que je n'avais fait jusqu'alors que croiser au fil de lectures connexes, comme Väinämöinen le barde né vieux et sage, ou Ilmarinen, le forgeron primordial.
Je suis en plein dedans, prenant des notes (on ne sait jamais, et puis c'est une manie chez moi) sur l'éthique qui s'en dégage, les structures, les entités. Si certains motifs sont connus et classiques, d'autres me semblent sans équivalent dans la poésie épique européenne. C'est une culture étrange et différente que celle que présente le Kalevala, et assez fascinante. Les conflits s'y règlent plus souvent par les duels de poésie (qui est, bien entendu, aussi et avant tout magie) que par l'épée, la cosmogonie y est à la fois familière dans ses motifs et complètement nouvelle dans la forme, et Väinämöinen y semble plus un prototype du Walt Whitman semi-divin narrateur de Feuilles d'Herbes qu'un banal Odin ou autre dieu souverain. Et même si c'est une créature primordiale, il ne se prévaut nulle part d'une quelconque divinité. Mélancolique et accablé par le poids du monde, c'est un personnage proche de la nature, sans doute le modèle du Tom Bombadil de Tolkien (grand connaisseur du Kalevala, justement).
Bon, j'y retourne, justement. Mais je vous le recommande d'ores et déjà.
Commentaires
http://mantichore.wordpress.com/2010/10/02/sampo/
Sinon, à quoi ça sert que le Patrick il se décarcasse ?